Astérix aux jeux olympiques

Clovis Cornillac et Jérôme Le Banner
Venez vite voir ce film car ils doivent le rentabiliser.
Bon la déception est au rendez-vous avec ce volet. Pour l'histoire, je vous en fait grâce ici, c'est juste les gaulois qui vont participer aux jeux olympiques en Grèce contre le plus féroce des concurrents, Brutus le fils de César. Ce volet est un peu plus proche de l'esprit BD. Sinon on rigole bien et on passe un bon moment, quoi que l'on s'amuserait sûrement plus au Parc Astérix !
Plus sérieusement, dommage que les meilleures répliques soient presque toutes dans les extraits et la bande annonce, vus et revus sur toutes les chaînes et toutes les émissions pour la promotion du film. Alain Delon est excellent dans ce rôle, ça c'est une bonne surprise. On a perdu Christian Clavier au passage, mais on a gagné Clovis Cornillac et on y gagne et ça a du leur faire une petite économie pour le cachet. Benoît Poelvoorde est aussi excellent et fidèle à lui même. Et le dernier, Obélix est parfais, l'acteur s'est bien approprié le personnage depuis le premier volet qu'on oublierait presque le nom de l'acteur. Et pour les autres acteurs et/ou personnage, je laisse la découverte à ceux qui iront voir ce film.
Mais ce qui vaut tout de même la peine d'être vu, ce sont les 5 dernières minutes du film. Allez, pour ce film et exceptionnellement je vous autorise à ne pas le voir au cinéma et même, allez je suis fou ce soir, je vous conseille de le télécharger pour voir les 5 dernières minutes. Mais promettez moi d'aller voir un autre film au cinéma.

Actrices

© Séverine Brigeot Valeria Bruni Tedeschi
C'est l'histoire d'une actrice qui répète un pièce de théâtre.
La quarantaine et célibataire, cette actrice se pose bien des questions existentielles. Sa vie privée, entourée de ses mères, du metteur en scène et des autres acteurs, est un peu particulière. Ou s'arrête l'actrice et quand le personnage reprend il sa vie privée. Cette actrice doit jouer sur scène comme dans la vie où la scène semblerait plus simple que sa propre vie avec toutes ses angoisses. Valeria Bruni Redeschi est superbe dans ce film, normal elle est aussi la réalisatrice. Ce film est un peu déroutant puisqu'on ne s'attend pas à voir une actrice aussi tourmentée. Entre vie réel et pensée matérialisée, on va se perdre dans cette scène qu'est la vie de cette grande actrice.
Une fin inévitable à sa hauteur. Mais avant, plongez avec elle dans la piscine et retrouvez nous avec la vierge, le précepteur, les italiennes et tout ce qui caractérise cette actrice!

57000 km entre nous

© Pierre Grise Distribution
Ce film est comme un documentaire sur la communication à travers Internet.
Une famille ne vis qu'à travers et pour un blog où tous les moments de vie de la petite famille sont filmés et mis en ligne sur le blog. L'adolescente de la famille passe ses moments sur Internet et ne communique qu'avec des Internautes. Jeux en ligne, chat et webcam sont décortiqués dans ce film entièrement filmé comme si on était au bout d'une caméra familiale. Ce film donne une bonne vision du monde du net et le scénario va nous emmener à la fois dans des moments glauques et malsains, mais également dans des moments de joie et de bonheur. A travers l'adolescente et son ordinateur, c'est toute une vie pleine de sentiment qui est mise en scène. Et oui, la magie d'Internet, c'est qu'il n'y a plus de distance entre les personnes, car tout le monde est là, à travers les chats et les webcams. Mais il n'y a pas que la distance physique qui disparaît, les distances émotionnelles sont également repoussées car là où les gens n'auraient pas pu se voire pour différentes raisons, le Web permet se rapprochement et le dialogue.
Portrait de ce monde, qui n'est pas qu'un monde de communication, mais un amplificateur de tout, à la fois les bons et les mauvais côtés de chacun de nous. Humour, surprise, moment dérangeant et tendresse seront au rendez-vous. Parfois ceux qui sont les plus proches de vous, sont souvent ceux qui sont loin !

Day watch (Dnevnoy Dozor: Mel Sudbi)

© Twentieth Century Fox France
Ne vous inquiétez pas, vous ne verrez pas ce film. Hé, je vous connais !
Et pourtant, l'incompréhension et la curiosité que suscite ce film, me fascine. Day wacth est le second volet d'une trilogie russe. Je vais tenter une petite explication. Le premier volet sortie en 2004 s'appelait Night watch. Depuis un passé lointains, le bien et le mal s'affrontait jusqu'au jour où une trêve fût signée entre les Autres de l'ombre (Day watch) et les Autres de la lumière (Night watch). Les inquisiteurs surveillent cette trêve. Les Autres sont les non-humains qui vivent parmi les humains, où du moins vivent dans l'ombre des humains, dans des niveaux de vies parallèles. Je vous ai déjà perdu dans l'histoire, normal, je n'ai pas encore tout compris moi même. Une prophétie raconte que si un Night watch passe du côté des Day wacth, la trêve serait rompue et la guerre reprendrait. Voilà où on en était dans le premier volet. Dans ce second volet, les Autres de l'ombre vont encore tenter de rompre la trêve et faire en sorte que la guerre reprenne. Les Autres sont compliqués, déjà il y en a de toute sorte tel que sorcières ou vampires. Il y a aussi les Grands autres, en effet certains sont plus puissant que d'autres. Une Day watch est retrouvé morte. Les Autres de la lumière doivent faire vite pour trouver qui l'a tué avant que les inquisiteurs n'accusent un des Night watch.
Vampires, mort, guerre, lumière, nuit, pouvoir, destruction, sang, trahison, meurtre, craie du destin...ceci n'est qu'un aperçu de cette fantastique trilogie russe. On est très loin des films américains. Et si beaucoup n'aimeront pas ce film,c'est parce qu'ils auront cherchés dans ce film tout ce qui fait un film fantastique fait pas les US. Ils sont forts dans ce domaine, la question n'est pas là. Mais avec cette trilogie russe, c'est quelque chose d'autre qui nous est proposé. Alors acceptez la différence et laissez vous porter par cette histoire. Ce film, tout comme le premier est de la pure science fiction. Certes avec un scénario très compliqué, qui nous laisse un peu perdu, mais avec de bonnes surprises dans la mise en scène et les personnages.
Pour adepte de science fiction, toute la science fiction, même celle faite par des russes. Ceci n'est pas un grand film, ceci est une grande nouvelle expérience. A suivre....Dusk watch

No country for old men

( - 12 ans )
© Paramount Pictures France
No country for old men, mais que peut donc vouloir dire ce titre.
Ce film va vous apporter la réponse, mais d'une manière étrange dont beaucoup ne comprendront pas. On est aux US à côté de la frontière avec le Mexique. Dans ce far west moderne, un homme va trouver une valise plein de billet de dollars prés d'un carnage suite à un règlement de compte entre acheteur et vendeur de drogue. Cette homme en prenant cet argent va s'attirer des ennuis puisqu'un tueur est envoyé à sa recherche. Un shérif va aussi rechercher cet homme afin de le protéger. Ce film est assez intéressant, car il est différent des films de gangster. Vous serez surpris par l'ambiance du film entre les paysages désertiques, ensoleillés et plein de couleur de cette région du sud des US. Mais cette ambiance ne serait pas parfaite sans ce tueur dont la folie est à la hauteur de son efficacité. Le shérif, le tueur et la victime sont les trois éléments de base de ce film dont le but et de ne pas se croiser tout au long du film. Vous imaginez bien le résultat si ces personnages venaient à ce croiser. C'est dans cette ambiance de partie de cache-cache que l'on va découvrir ces 3 hommes exceptionnel. La fin du film sera peut être trop particulière pour certains, mais tout l'intérêt du film est là, dans cette fin.
Encore un très bon portrait des US, où du moins d'une partie des États-Unis et vous comprendrait qui est ce vieil homme et ce pays !

Body rice

Viva Portugal !
Heu pardon, je m'égare ! J'en ai vu des films étranges, mais plus expérimental que celui là, c'est rare. Le film est tout de même basé sur un scénario. Dans les années 80, de jeunes filles allemandes à problème sont envoyé dans l'Alentejo, une région désertique du sud du Portugal. Le film est tout de même intéressant, mais pour les initiés, sinon il va en dérouter plus d'un. On nous montre ces jeunes qui vivent dans cette région du Portugal. Et que font elles ? Rien, la lenteur et parfois le silence, sont omniprésent dans ce film. Le cinéaste, nous peint cette jeunesse qui se mélange à la jeunesse portugaise qui traîne elle aussi dans ce Portugal désert. Entre rave techno, froideur des paysages désertiques, autour d'un lac artificiel, ce film nous montre une jeunesse perdue, sans avenir et sans passé d'ailleurs qui semble ne pas avoir de but.
Ce film est à voir avec un œil expérimental sinon on est vite éjecté. Malgré tout cela, je me réserve le droit de vous dire que le cinéma Portugais est tellement inexistant que ce n'est pas étonnant de voir des films aussi spéciaux. Attention, je ne conseillerai ce film à personne, malgré l'intérêt de cette expérience !

Garage

© MK2 Diffusion Conor Ryan
Bienvenue au fin fonds de l'Irlande, dans cette attrayante ville, où le bonheur file à toute allure avec des personnages joyeux et plein de vie.
Non, ce film traite de la solitude d'un homme qui n'a pas évolué dans son petit monde. En effet, Josie la quarantaine est gentil comme tout, même limite un peu simple. Seul dans son garage à attendre d'éventuels clients qui se seraintt perdu en passant par ce village, il mène sa petite vie entre la gestion de son petit garage, ses courses à la supérette, ses soirées au pub et ses balades à pieds. Hum, je sais, cela paraît super dynamique, surtout que le grand événement qui lui arrive c'est quand il décide de mettre des bidons d'huile à l'extérieur sur un présentoir. Plus sérieusement, ce portrait de ce pauvre Josie est excellent , seul qui cherche un peu d'amitié. Sa vie va prendre un nouveau tournant, lorsque'un adolescent est embauché pour l'aider à la station service pour l'été.
Ce film n'attirera pas grand monde, mais ceux qui le verront seront sûrement touché par ce personnage attachant, gentil mais à la fois pitoyable et perdu.

Into the wild

© Paramount Vantage Emile Hirsch
Je vous informe que ce film est l'un des films 2008. Je m'avance peut être un peu car nous ne sommes qu'en janvier, mais c'est pour vous dire à quel point ce film est bien.
Un petit rappel ne fait jamais de mal surtout lorsque c'est pour vous dire que le cinéma américain est l'un des plus grands. Into the wild, est l'aventure d'un jeune homme fraîchement diplômé, qui décide de partir du jour au lendemain pour vivre dans la nature. Sean Penn nous raconte son périple sur les routes américaines qui le mèneront en Alaska dans la nature profonde. Ce film est vraiment extraordinaire. L'ambiance est surréelle avec cet acteur et ce personnage qui a réellement existé et dont ce film est le récit. Ce film est parfait, mais laisser moi tout de même vous donner quelques pistes. Le plus prenant dans ce film est l'état d'esprit et les sentiments de Christopher. Vous serez obligatoirement touché par son état d'esprit et Sean Penn a réussi a dépasser les clichés tels que les questionnements existentiels que pourrait avoir un routard qui passerait son temps à se remettre en question. Ce film permet aussi de découvrir ou revoir les États-Unis tel qu'ils sont vraiment sans aucun jugement, juste de voir de vrais américains. Ce n'est pas la simple histoire d'un gamin qui parcours les États Unis avec son sac à dos, mais la découverte d'une vie simple mais unique.
Cette aventure n'est pas une conquête de l'ouest, une escapade écologique, ni une fuite de notre société, mais la simple vie d'un jeune homme qui a choisit sa vie sans que personne ne choisisse pour lui.
Attention, je risque d'harceler certains d'entre vous, pour que vous voyez ce film, car le rater, c'est passer à côté d'un moment unique.

Hitman

© EuropaCorp Distribution Timothy Olyphant
Si vous le croisez, lui en costume noir, gants noirs, cravate rouge...cela veut dire que vous êtes déjà mort, mais vous ne le savez pas encore.
47 est un tueur issu d'une organisation secrète dont le but est de créer des tueurs parfaits. Rappelez vous de Jason Bourne qui était lui même un tueur très doué. Et bien avec 47, le tueur est comme un super héros qui peut tuer n'importe qui dans n'importe quelle situation. Cela fait peur, non ? Ce film est surprenant et le rythme est soutenu et plein de rebondissements. Tout est parfait dans ce tueur, l'élégance, le sang froid, l'efficacité, la cruauté, l'indifférence face à la mort. Certes au bout d'un moment, on ne compte plus les morts, mais ici la mort est la beauté sublime de l'art de 47.
Bravo à ce film qui nous donne un spectacle qui va envier CIA, MI6, Mossad, KGB et autres !

It's a free world

© Diaphana Films Juliet Ellis, Leslaw Zurek et Kierston Wareing
Angie est l'une des meilleurs dans son domaine. Elle travail pour une société qui recrute des travailleurs à l'étranger pour les faire venir en Angleterre. Parce qu'elle est une femme, elle se fait licencier sans raison....
Alors commence pour elle son free world en créant sa propre société d'intérim un peu particulière en recrutant des ouvriers étrangers. Elle les place pour la journée ou sur une période un peu plus longue mais toujours de manière précaire dans les usines. Certes elle se crée sa propre liberté en créant sa société. Mais comment va être ce monde libre en exploitant la misère et la pauvreté des autres. Quel est donc ce monde libre d'Angie qui exploite ces miséreux. Un monde libre ne veut pas dire forcément liberté.
Ce film est parfait puisqu'il s'agit d'une comédie dramatique Anglaise, et cela les Anglais savent le faire, surtout si c'est Ken Loach qui s'en charge.

Aliens vs. Predator - Requiem

( - 12 ans ) © 20th Century Fox
Qui va l'emporter, entre Alien et Predator.
Après le crash d'un vaisseau Predator qui a eu des problèmes suite à l'attaque d'Aliens, un guerrier Predator est envoyé sur terre pour faire le ménage. Les humains vont être les simples spectateurs de cette guerre, encore faut il qu'ils survivent pour le raconter. Ce film est la suite du premier Alien Vs Predator. Le début commence à la fin du premier où l'Alien qui a contaminé un Predator grandit et détruit le vaisseau Predator qui quittait la terre après la bataille dans la pyramide. Bon, le but est vraiment de voir un Predator évolué face à des Aliens. Et ça c'est quand même génial avec tous les coups et l'efficacité de ce grand guerrier et de cette créature destructrice. On regrette que le scénario ne soit pas trop élaboré et que certaines ampoules soient grillées. Quoi que, après tout normal qu'il n'y ait pas trop de suspens car il faut etre réaliste puisque les humains ne peuvent pas faire face à ces extraterrestres. Mais on assiste tout de même à de bonnes bagarres entre ces deux races.
Finalement, on aurait pu limiter le présence des humaines, car ils ne servent pas à grand chose, enfin, si l'humain est du bon bétail, aussi bien pour les Aliens comme nourriture et hôtes, que pour le Predator qui en fait des trophés de chasse, comme il sait si bien le faire. Par contre la fin, est assez nouvelle pour le style. Et si finalement les hommes n'étaient plus que du bétail et en savaient un peu plus sur ces deux races !
A suivre....