Le ciel de suely (O ceu de suely)

(9° festival du cinéma brésilien de Paris) Prix de la meilleure actrive Festival du film brésilien de Paris 2007 Prix meilleur film, actrice et réalisateur au festival de Rio 2006
Cette photo résume assez bien ce film.
Une femme, une misère et un merveilleux paysage. Hermila revient dans son village avec son bébé. En attendant son mari, elle s'installe chez sa grand-mère et sa tante. Excellent portrait de femme et de cette région du nord est du Brésil. C'est grâce au ciel de Suely, que Hermila va tenter de s'en sortir, et après ce retour dans cette ville, la seule solution c'est bien de partir loin, et là tout les moyens sont bons.
Ce petit film sortira dans nos salles françaises. Guetter sa sorti, ce film vaut le détour. Ce portait de femme est excellent. Le décalage entre la misère de la ville et la beauté du ciel est saisissant. Meilleur actrice à ce festival pour Hermila.

Le plus grand amour du monde (O maior amor do mundo)

(9° festival du cinéma brésilien de Paris) Prix du meilleur film et acteur Festival du film brésilien de Paris 2007
Si vous saviez que votre fin est proche et que vous êtes condamné et qu'en plus de cela vous étiez sur le point de recevoir une décoration de la main du Président de la république, que ferriez-vous ?
Antonio retourne au Brésil pour l'occasion et par la même retrouve l'histoire sur ses parents biologiques. On va découvrir avec lui, la fabuleuse et unique histoire d'amour qu'on connu ses parents. On peut être perdue ou perturbé par ce Brésil, mais on découvre dans ce film des personnes adorables. Sa recherche de ses origines va devenir un jeu de piste, entre la confrontation avec son père, la cruauté et la beauté des favelas, et la découverte de l'histoire de ses parents.
Interprétation excellent par cet acteur, assez connu au Brésil. Ce film contrasté avec la mort et l'amour pourrait résumer l'ambiance de ce festival et de ces films brésiliens.

Zuzu angel

L'histoire vraie d'une grande styliste brésilienne pendant la dictature.
Cette femme va devenir l'une des plus grandes stylistes de son temps. Dans ce Brésil sous dictature, elle va réussi à ouvrir son pays au monde grâce à son travail et ses défilés. Mais la dictature la rattrape, lorsqu'elle tente de retrouver son fils. Convaincu qu'il est gardé prisonnier par les militaires, elle va remuer ciel et terre pour le retrouver. Cette femme de pouvoir, réussira t-elle à faire face à cette dictature ? Pour ceux qui ne connaissent pas la vie de Zuzu, je vous laisserai découvrir ce beau et cruel affrontement entre une mère et une dictature.
Très beau film, émouvant et poignant sur la dictature brésilienne.

L'année où mes parents sont partis en vacances (O ano em que meus pais sairam de férias)

(9° festival du cinéma brésilien de Paris) (Prix Public Festival film Rio de Janeiro 2006)
© Haut et court
Je vous présente par ce film d’ouverture le festival du film brésilien de paris. Si le festival est du même niveau que ce premier film, ce festival nous réserve de très bon moment.
1970, Sao Paulo, à l’heure où le Brésil va avoir sa troisième coupe du monde de football, le petit Mauro va découvrir un Brésil qu’il ne connaissait pas. Un Brésil sous la dictature où beaucoup d’enfants ne comprennent pas toujours pourquoi leurs parents partent pour des vacances prolongées. Ce film est aussi une merveilleuse rencontre entre un petit garçon et un papy juif. Il est bien seul à penser que ses parents sont partis en vacances, mais Mauro va attendre le retour de ses parents en compagnie de cette étrange et adorable communauté juif d’un quartier populaire de Sao Paulo. Ce film ne nous montre pas spécialement les atrocités d’une dictature et la révolte de certains. Ce film, nous montre simplement, l’état d’esprit dans laquelle était le Brésil à travers le regard de ce petit Mauro et le ballon rond.
C’est un merveilleux film, plein d’humanité, que vous devrez absolument voir quand il sortira sur nos écrans français, car c’est certain, un tel film ne peut que sortir dans nos salles.

A casa nostra

© MK2 Diffusion
A casa nostra est un film Italien et vu le titre je ne vous apprends rien.
Finalement, ce film n’est pas si mal. La bande annonce est très bien faite, même trop bien, car le film nous décevrait un peu après avoir vu cette bande annonce. Mais il reste un excellent film Italien. Et avec ce film on entre dans l’Italie. A travers plusieurs vies Milanaises, en quête d’amour ou confrontées à l’amour, ce film nous emmène petit à petit. Ou ? A ça c’est le film qui vous le dira. Mais personnage par personnage, toute la société Milanaise est décortiquée. Bon film original sur les conséquences et les croisements des vies et de l’amour.
Pour ceux qui croient avoir trouvé le mode d’emploi de l’amour, ce film va vous faire froid dans le dos !

Sunshine

© Twentieth Century Fox France Cillian Murphy
Un scénario classique de science fiction : le soleil se meurt, alors une expédition est envoyée sur le soleil pour le remettre en route.
Ca n’a pas l’aire très crédible comme histoire tout ça. Mais voilà que c’est tout le contraire qui se passe. Peut-être parce que ce film n’est pas Américain et que ce n’est pas le drapeau américain qui sera planté sur le soleil ! C’est l’un de mes réalisateurs cultes, l’anglais Danny Boyle qui a fait ce film et forcément il donne à ce film toute son originalité. On y retrouve la musique de Underworld qui a connu sont succès grâce à son second film Transpotting. Rappelez vous également 28 jours plus tard, l’un des meilleurs films d’horreur de 2003, et bien on y retrouve le même scénariste et même acteur Cillian Murphy. Tout ceci pour dire, que tous les éléments sont réunis pour cette fabuleuse aventure pour rallumer le soleil. On retrouve une trame de film américain de science fiction, il faut le reconnaître, mais c’est la façon de tourner et surtout la personnalité des personnages qui diffèrent, on retrouvait déjà cette ambiance et cette différence dans 28 jours plus tard. Et je vous assure que le récit de cette histoire, qui parait complètement absurde (rallumer le soleil), est tout a fait crédible et très bien filmée.
Coup de chaud et coup de soleil assurés dans ce film. Ce film ne restera pas longtemps au cinéma, en effet Danny Boyle a cette fâcheuse tendance à faire des films cultes sans pour autant avoir une couverture en salle comme les américains. Faites partis de ceux qui auront vu ce film au cinéma, vous pourrez dire qui vous y étiez.

Jesus camp

© Haut et Court
Jesus is coming soon.
Meilleur qu’un film d’horreur, ce documentaire va vous faire froid dans le dos. Ce documentaire, va à travers un camp évangélique pour enfant, nous montrer l’étendue du drame qui de trame aux Etats-Unis. Certes on connaît tous les aspects extrémistes de toutes les religions, mais là ce documentaire l’endoctrinement des enfants. Les images sont dures car on touche à la construction des enfants et leurs ouvertures d’esprit qui est à jamais fermé compte tenu du lavage de cerveau.
Ce documentaire nous montre également les conséquences de ces idées au niveau mondial puisque les évangéliques parviennent aux plus hauts postes aux Etats-Unis, comme celui de Président des Etats-Unis.
Film choc.

Play

© Bodega Films
Ce petit film Chilien est un petit bijou.
Venez errer dans les rues de Santiago à un rythme que vous choisirez entre Tristan et Christina. A la recherche de l’amour, ils vont se croiser, se suivre, se sentir, s’écouter et se rêver. Ce film est une poésie romantique adorable. Décalé et coloré, ce film nous donne une très belle image de l’amour et de notre difficulté à y faire face.
Ce film, sorti que dans 2 salles à Paris, va vous manquer, car vous allez rater une très jolie histoire.

Goodbye bafana

© Paramount Pictures France Joseph Fiennes et Dennis Haysbert
Un pays ne peut pas aller contre son histoire. Nelson Mandela a été emprisonné pendant 25 ans pour avoir voulu la liberté.
A travers la vie de son gardien qui sera à son côté pendant toute sa détention, on va découvrir les conséquences de l’aparthaid. Après Au nom de la liberté, sorti le mois dernier, on entre dans cette vie qui peu à peu va découvrir une liberté en dehors de l’aparthaid. Sur fonds d’histoire, ce film met en scène la touchante relation de ce gardien blanc ami des noirs avec Mandela.
Ce n’est pas un film sur Mandela et l’aparthaid. C’est un film sur la découverte de l’aparthaid et le non sens de ces idées. Très bon film, mais surtout un très bon acteur avec Joseph Fiennes dans le rôle du gardien.

Le vieux jardin (The Orae-doen jeongwon)

© Pretty Pictures Yum Jung-ah et Jin-hee Ji
La Corée du Sud est une valeur sûre !
Une histoire d’amour….mais voilà celle-ci est perturbée par les évènements historiques de la Corée du Sud. Cette histoire d’amour de 6 mois, va durer plus de 15 ans. Le film est basé sur des flashs back. Faut tout de même un peu s’accrocher au début, car on ne distingue pas souvent les flashs back de l’histoire principale. Mais finalement, une fois que tout est en place, on entre dans une très belle histoire, l’une des plus belle ce mois-ci. Les personnages sont uniques et attachants. Comme tout bon film asiatique, il nous manque certains repères pour nous européen, mais c’est qui fait le charme de ce genre de film.
Je vous le conseil, même ceux qui ne sont pas accoutumé des films asiatiques. Cette belle histoire vaut le détour.

Lady chatterley

(Césars 2007 de la meilleur actrice et meilleur film français)
© Ad Vitam Jean-Louis Coulloc'h et Marina Hands
Et si on courrait cul nu sous la pluie ?
Cela ne vous intrigue pas de savoir comment cela se fait qu’une Lady et son garde chasse courent cul nu dans la prairie. Tout ce film est une excellente mise en scène cette histoire d’amour hors normes pour cette époque pendant les années 20. Petit à petit, au fil du vent et du mouvement des feuilles, la relation entre les deux personnages devient de plus en plus intime.
Il y a parfois des longueurs, mais au final ces longueurs sont nécessaires à cette intime et particulière histoire d’amour.

Ne touchez pas la hache

© Les Films du Losange Guillaume Depardieu et Jeanne Balibar
La Duchesse de Langeais de Balzac….ce film va retracer comment une duchesse se retrouve cloîtrée dans un couvent. Le jeu d’acteur entre Guillaume Depardieu et Jeanne Balibar est excellent. Après ça ne reste qu’une histoire d’amour au temps de la restauration un peu particulière.
Pour les adeptes de Balzac, sinon on s’ennuie un peu.

L'éveil de maximo oliveros (Ang Pagdadalaga ni Maximo Oliveros)

(Prix Fiction international et Prix public Festival de Berlin 2006 ; Prix meilleur première fiction Festival Montréal 2005; Prix Film asiatique Festival Rotterdam 2006)
© Zelig Films Distribution Nathan Lopez
La rencontre aux Philippines d’un adolescent d’une famille de voleurs et d’un jeune policier.
Attention, ce petit film est déroutant par son histoire. Cette rencontre de ces deux mondes va bouleverser la vie du jeune Maximo. L’histoire se déroule dans les ruelles des quartiers pauvres de Manille où se croisent toutes les histoires entre la légalité avec les descentes de police et les truands. La famille de Maximo composée de 2 frères et un père est étonnement unis. Ce policier qui rentre dans la vie de Maximo va bouleverser cet équilibre.
Très bon petit film, pour ceux qui seraient curieux de voir comment la vie peut s’écouler dans les quartiers de Manille !

El custodio

(Prix Alfred Bauer Festival de Berlin 2006 ; Prix du meilleur scénario Festival de Sundance ;Prix dans plus de 10 festivals à travers le monde)
© Sophie Dulac Distribution Julio Chavez
C'est quoi un garde du corps ?
Ca doit être excitant avec les bagarres, les aventures, l'action....et bien non. Là il n'y a rien, pas d'action. Rien de chez rien, mais finalement un garde du corps n'est il pas juste un objet entre la voiture et le portable de celui qui est gardé ? Ce film est la lente descente aux enfers d'un garde du corps. Cette vie pour une autre est interprétée à merveille par cet acteur.
Attention film particulier, à ne pas mettre devant les yeux de tout le monde. Mais ce film va ravir tous les cinéphiles. Ce "film de festival" a réussi le passage sur les grands écrans...Soyez curieux !