Contes de l'âge d'or (Amintiri din epoca de aur)

© Le Pacte

Légendes urbaines à la roumaine.

Les 15 années avant la chute de Ceausescu étais les années de l’âge d’or, selon la propagande rouge. C’est dans cette ambiance que certains mythes et histoires se racontent à travers tout le pays. Le film est très intéressant car il nous donne comme un documentaire des petites légendes urbaines qui met en scène la propagande face à la dure réalité de la situation avec un humour à part. Ces petites scènes de la vie de ces roumains est une petite mine d’or. Si vous voulez apprendre d’avantage sur le passé de la Roumanie, je vous invite à venir voir ce film.

Le bel âge

© Sophie Dulac Distribution Pauline Etienne

Le bel âge ? Mais lequel, la jeunesse ou la vieillesse ?

Claire a 17 ans et vit dans une grande demeure avec un vieil homme. Le sujet du film est assez classique sur une jeune fille qui entre dans l’âge adulte et qui doit faire des choix. Ce film est un petit bijou pour les cinéphiles. Au début du film, on ne comprend pas grand-chose, on ne sait pas qui est Claire, quel est sa famille, le lien avec le vieil homme, on ne sait pas pourquoi elle semble si étrange. Mais ne rien savoir et ne pas comprendre c’est un peu se que l’on ressent à 17 ans. Alors il est normal que le réalisateur nous ait un peu perdus dès le début du film. Petit à petit on commence à connaître Claire et Maurice, le vieil homme et on s’attache vite à la petite Claire et à ses états d’âmes. Caire est jouée par Pauline Etienne, qui est une réelle révélation dans ce film et c’est Michel Piccoli lui donne la réplique.

Merveilleux petit film français à voir absolument.

Plein sud

© Ad Vitam Yannick Renier et Théo Frilet
Des jeunes, une route, une voiture, le soleil… Le road movie où des jeunes sur la route semblent fuir et en même temps chercher quelque chose. Un classique du cinéma, mais qui marche toujours.

Ce film n’est pas une révolution du genre. 4 jeunes dans une voiture partent vers le sud de la France. On ne sait pas d’où ils viennent, ni ou ils vont. Très vite, on entre dans la vie de ces 4 protagonistes, ou se mélange haine, amour, sexe. Ils semblent tous fuir quelque chose. Le film est intéressant, car les 4 jeunes sont de bons acteurs et leur jeunesse et leur insouciance donne au film une certaine beauté. On reste un peu déçu par le scénario, car le film réussit à développer la présence, la personnalité des 4 personnes. Dans ce genre de film, seul l’histoire, les sentiments d’un personnage sont développés et les autres personnages gravitent autour. Ici, les jeunes sont tellement intriguant qu’on a envi d’en savoir plus sur chacun d’eux. Sauf que bien sur seul l’un des 4 nous sera expliqué. On est certes un peu déçu, mais preuve que le film est assez réussi car on s’attache assez facilement à ce quatuor.

Un conte finlandais (Three Wise Men)

© Epicentre Films Timo Torikka, Pertti Sveholm et Kari Heiskanen

C’est noël, c’est la fête, la famille... enfin pas pour tous.

3 hommes, la cinquantaine, amis d’enfances se croisent par hasard le jour de noël. Comme cela fait longtemps qu’ils ne se sont pas vu il décide d’aller boire un verre le soir de noël. Peu de temps avant, l’un vient de devenir père et apprend que le bébé n’est pas de lui, le second une heure avant la rencontre était sur le point de se suicider et le troisième vient de se faire rejeter par son fils dont la mère vient de mourir. Vu l’ambiance, ça va être la fête. Ils se retrouvent tous les trois dans un karaoké désert pour passer le réveillon. Le film est adorable on s’attache assez rapidement aux histoires des trois hommes qui se retrouvent malgré eux à fêter noël. Au début, rien ne nous attire dans ses trois hommes, mais au fil de la soirée, on irait bien avec eux passer le réveillon.

Ce n’est pas un conte de noël, juste un conte finlandais.

Le dernier vol

© Gaumont Distribution

Un oiseau sans ailes effectue tout de même son dernier vol.

Le Sahara est français et l’armée tente de mater certaines régions désertiques ou certains nomades font de la résistance. Dans cette ambiance, une femme vient d’arriver avec son avion afin de recherche son compagnon que s’est écrasé non loin de là. Arrivé sur la base elle demande aux militaires de l’aider à parcourir le désert afin de chercher son ami, dont elle est persuadé qu’il est en vie. On se doute, comme tout le monde, à par elle, que son ami est mort. Mais avec l’insistance de cette femme, Antoine va aider cette femme dans ses recherches même si l’évidence de sa mort ne fait aucun doute. Guillaume Canet et Marion Cotillard sont excellents comme à leur habitude. Par contre malheureusement, ils sont bien les seuls car le scénario est un peu léger et le réalisateur ne réussi pas à nous emmener avec eux dans cette recherche perdu dans le désert. Dommage, cela aurait pu être une belle aventure.

Avatar

© Twentieth Century Fox France

Le retour de James Cameron.

Avatar est le film de science-fiction à ne pas rater en cette fin d’année 2009. Ce qui est vraiment exceptionnelle dans ce film c’est que c’est une réussite totale avec un paradoxe énorme car tout est critiquable dans ce film. Mais voilà, les effets spéciaux visuels l’emportent malgré une histoire si on regarde de plus prêt, fait froid dans le dos ! Laissez-moi un peu mettre du négatif dans ce film car de toute façon vous irez le voir et vous l’aimerez, vous n’aurez par le choix car c’est le but recherché et tout a été calculé dans ce sens. Dans le scénario, on a tout de même un armée américaine qui envahie une planète pour ses richesses naturelles, un peuple indigène qui va être détruit à défaut d’être amadoué, puis on a une nature riche et belle qui tente de se défendre face à l’envahisseur. Si on regarde entre les linges, on se moque un peu de nous et pire on se moque de nous même car on adhère complètement. Notre capacité à s’émerveiller de nous même est tout de même énorme car on nous montre les humains détruisant une planète et un peuple et la nature et l’écologie qui se défendent face à l’armée. On nous montre quand même ce que l’on a toujours fait sur terre et on en est tous émerveillé, si ça ce n’est pas de la manipulation et de l’hypocrisie ! Sinon le film est énorme et visuellement parfait. L’action est présente tout au long du film, malgré les plus de 2h30 du film. Les mystères de la planète, les personnages, les couleurs, les lumières, les vaisseaux de guerres, les scènes en forêts et les scènes dans le ciel… rien à redire et on ne peut que s’émerveiller.

On s’émerveille souvent devant un beau film et on le critique souvent pour les idées qu’il véhicule. Avec Avatar, on nous manipule à l’échelle mondiale, car on s’émerveille certes cela semble logique, mais le message qu’il nous donne, ne dérange personne. Se faire manipuler c’est assez courant. Vous verrez en sortant du film, vous aurez envi sans vous en rendre compte d’embrasser un arbre, c’est tout de même fabuleux ce que réussit à faire ce film. C’est ça qui est fort avec Avatar, car plus c’est gros, plus on nous aveugle, mais faut dire que Cameron y a mis les moyens. Allez vite le voir c’est un des films de l’année à voir absolument. Vous allez l’adorer.

Mensch

© ARP Sélection Nicolas Cazalé
Site

Mensch, le film 2009 à ne pas voir.

Je déroge à toute mes règles en cette fin d'année en vous disant de ne pas aller voir un film. Mais ne vous inquiétez pas, comme toute dérogation, je ne recommencerai pas de si tôt. Mensch est le parfait exemple du film raté. On voit très bien ce qu'à voulu faire le réalisateur. Nous raconter l'histoire d'une famille avec des secrets sur plusieurs générations. Et le tout, à travers le regard d'un fils qui cherche à devenir un Mensch, un « homme bon ». Le scénario est assez vide avec des évidences et une simplicité des scènes qui ne tiennent pas la route. Les rôles qui dépendent du scénario sont aussi absent et le casting n'arrange rien, malgré la présence d'acteurs pourtant intéressants. Bénichou, acteur dont personne ne connaît le nom mais dont le visage n'est pas inconnu, n'est pas du tout crédible. Delon, fils, aurait du demander l'avis de son père avant d'accepter ce rôle. Et enfin, Nicolas Cazalé, jeune acteur prométeur, mais pas avec ce film. Et comme tout bon film finit par une intrigue, le réalisateur, va jusqu'au bout et nous donne une intrigue. L'intrigue ici est la révélation d'un secret de famille. Déjà le secret de famille, est assez commun comme intrigue pour un film sur une famille. Mais la révélation n'apporte pas grand chose au film, et pire, on devine assez vite le secret de famille dès le début du film.

Merci à Mensch qui me permet de faire une critique assez exceptionnelle pour moi, c'est un exercice que je ne connaît pas tout. Mais peut être que mon avis va vous intriguer au point de vérifier par vous même ma vision de Mensch en allant voir le film. Allez savoir, ce n'est qu'une critique, on ne sait jamais ce qui peut se cacher derrière une critique de film à moins de voir soit même le film critiqué !

Persécution

© Mars Distribution Romain Duris

Persécution. Mais a quoi voit on que l'on est persécuté ?

Un inconnu est fasciné par Daniel. Daniel, la trentaine se retrouve harcelé par un homme qui lui vaut une étonnante fascination. Daniel ne sait pas qui il est. A son tour, Daniel semble avoir un comportement particulié avec sa copine. La persécution oui, mais qui persécute qui ? Romain Duris a encore un rôle à la hauteur de son pourvoir cinématographique. L'histoire est assez étrange et si banale à la fois, et Romain Duris joue à la perfection cet homme perdue entre sa vie et sa persécution. Charlotte Gainsbourg est également sublimement mystérieuse dans ce film et la réplique qu'elle donne à Duris rend ce dernier encore plus fort dans ce rôle. Un film français à voir et pas la peine de vous persécuter pour le voir, quoi que !

On est souvent persécuté par la même personne, et on se doute pas par qui, pourtant, tout le monde peut en être victime.

La route (The road)

( - 12 ans )
© Metropolitan FilmExport

Sauver une vie ne vaut la peine que s'il est possible de vivre, mais à quoi bon survivre lorsqu'il n'y a plus rien ?

La terre est dévastée. Personne ne sait comment tout a commencé. Mais aujourd'hui, seul des poignées d'êtres humains on survécues à une apocalypse. Toute la faune et la flore semblent avoir disparue. Seul certains hommes survivent en étant à la fois survivants et bétails pour les plus forts. Dans ce chaos, un père tente de sauver son fils surtout de le protéger et de le préserver de la haine des hommes. Ils partent sur la route. La route comme ultime espoir afin de d'imaginer une vie au bout de la route. Le film n'est pas un film de science-fiction, mais un film humain avec ce père qui n'a qu'un but dans sa vie, sauver son fils. Le film est très difficile à regarder car à chaque instant, on est nous même terrifié rien qu'à l'idée qu'ils croisent un groupe d'homme qui les prendrait en chasse pour les manger. Le film est fort comme le sont ce fils adorable et ce père prévenant, qui vont nous tenir tout au long du film dans une émotion terrifiante. Un film à voir, mais attention, ce film est tout de même dérangeant et déstabilisant.

Le Vilain

© StudioCanal Albert Dupontel et Catherine Frot

Un braqueur de banque, blessé après un braquage revient se réfugier chez sa mère. Ho le vilain !

La mère est un peu naïve et ne se doute pas de ce qu'est devenu son fils. Très vite elle découvre la face caché de son fils et elle décide de transformé son fils en quelqu'un de bien. En effet, elle devra mener sa mission à bien, car sa vie (ou sa mort !) en dépend. Ce film est un très bon Dupontel, avec tout son humour noir et gras comme beaucoup l'aime. Catherine Frot est également exceptionnelle. Humour déganté et rocambolesque dans ce pavillon de banlieue ou cette mère et ce fils vont se haïr et s'aimer jusqu'à la mort. Ce délire est à voir car de très bonnes surprises vous attendent.

Bienvenue à Zombieland (Zombieland)

© Sony Pictures Releasing France Woody Harrelson et Jesse Eisenberg

Les Zombies, quel drame !

Un jeune homme se retrouve seul au monde depuis que celui-ci s’est fait envahir par des Zombies. Columbus n’est pas un héros et encore moins un tueur de Zombie, mais sa peur et sa faiblesse l’a rendu très prudent. Il suit les règles qu’il a établit pour pouvoir survivre. Il va croiser la route d’un mercenaire et de deux sœurs. A eux 4 ils vont tenter de rejoindre la côte ouest. Ce film n’a rien d’extraordinaire d’un point de vi scénario et zombies. Le sujet est un classique. Par contre, ce film est un excellent film de série B. L’humour y plus tordant que les scènes de carnages. Vous avez rêvez de dégommer un zombie avec une bâte de baseball ou avec tout autre arme aussi originale ? Le film est à mourir de rire, avec une étonnante surprise arrivé à destination. Ce film est pour les adeptes des morts vivants, les autres trouveront sûrement le film pathétique !

Paranormal Activity

© Wild Bunch Distribution Katie Featherston et Micah Sloat

Cela ne vous intrigue pas de savoir comment un film qui a coûté moins de 11 000 dollars a rapporté plus de 100 000 000 dollars, rien qu’aux USA en deux mois d’exploitation ?

C’est quoi ce succès avec une bande annonce qui ne nous montre même pas le film, mais les réactions des premiers spectateurs. 11 000 dollars pour avoir une maison, une caméra et un couple. Le couple film leur maison la nuit pendant qu’ils dorment car depuis un moment, ils entendent des bruits dans la maison. Pour garder le mystère jusqu’au bout, je ne donnerai pas la réponse à tout ça ici. Je ne dirai qu’une chose, ce concept n’est pas nouveau, puisque Blairwitch, puis REC et Cloverfield ensuite surfent sur ce phénomène. C’est juste qu’avec ce film, le concept y est encore plus accentué et le film a bénéficié du phénomène de contagions et de rareté au début de sa sorti. Depuis les copies supplémentaires ont été répandues à travers le monde entier. Le but de ce film est de se faire peur, mais une réelle peur, qui s’accroit tout au long du film jusqu’à la fin, le bouquet final, où vous serez complètement terrorisé dans votre siège. 11 000 dollars, autant dire qu’il n’y a pas d’effet spéciaux, c’est ça aussi qui rend ce film exceptionnel.

Mais ce qui fait encore plus peur, c’est qu’avec rien, le réalisateur nous a fait un succès planétaire.

Capitalism: A love story

© Paramount Pictures France
Les démocraties appliquent le capitalisme, mais le capitalisme n’a rien d’une démocratie !

Michael Moore revient en force et va essayer de savoir pourquoi les USA appliquent un capitalisme dans démocratie. Ce documentaire est du Moore, ni plus ni moins. Il ne donne pas de réponses, mais pose des questions afin de faire sortir la vérité. Il mène une bataille pour récupérer l’argent des américains « volé » par les banques. Alors, il va de banque en banque dire aux banquiers qu’ils sont hors la loi et qu’il vient récupérer les dollars des américains. Le silence des banques en dira long. Il y a des choses intéressantes et on apprend des aspects de la crise qui n’ont pas été mis en avant, comme par exemple le congrès américain qui demande aux américains d’occuper leur maison et de ne pas se laisser expulser (un appel à la révolution ?). Moore nous donne une explication extraordinaire au capitalisme américain en le comparant à l’Europe qui sont également des démocraties et qui appliquent le capitalisme.

Les USA, le pays des libertés, toutes les libertés, la liberté de faire fortune, ou pas !

Rapt

Yvan ATTAL
Le Président ne sera rendu qu’en échange d’une rançon.

Stanislas Graff est un Président puissant d’un groupe industriel. Un jour il se fait enlever et une rançon est demandée à sa famille. Commence alors une longue période où Stanislas sera humilié et même amputé car il subît le bras de fer des ravisseurs avec sa famille. La politique et la police se mettent également dans la boucle, ce qui n’arrange pas les affaires. A sa libération, Stanislas doit faire face à tout le monde et surmonter le regard des autres. Yvan Attal est surprenant dans ce rôle et à travers le personnage on ressent bien ce qui lui arrive. On est comme lui face à l’incompréhension des autres à son retour

Les Vies privées de Pippa Lee (The private lives of Pippa Lee)

© Bac Films Robin Wright Penn

Toute vie n'est que la succession de plusieurs vies.

Pippa Lee est marié est a deux enfants. Le couple décide de s'installer dans un quartier de retraité car le mari de Pippa est beaucoup plus âgée qu'elle. Dans cette nouvelle vie Pippa Lee s'ennuie. Elle pense alors à ces vies antérieurs et se demande ou en est sa vie actuelle et si c'est la dernière. Robin Wright Penne est somptueuse dans ce rôle. Sa vie n'est pas extraordinaire, par contre ce qui est plus étonnant et qui fait l'intérêt de ce film est ce qu'elle fait de sa vie. Pippa Lee est une femme extraordinaire et également assez ordinaire à la fois. Mais elle est unique.

Beau film que porte à merveille Robin.

Le ruban blanc (Das Weiße Band - Eine deutsche Kindergeschichte)

© Les Films du Paradoxe

Les choses inexplicables sont parfois celles qui sont juste sous nos yeux.

En Allemagne, un peu avant la première guerre mondiale, un village paisible est victime d'étranges évènements. L'histoire se passe au coeur des villageois mélangeant paysans, notables et enfants. Les évènements ne sont pas si étranges, se sont des accidents, on dirait des vengeances. Ce qui est plus étrange, c'est que personne ne semble être coupable. Ce film a eu une palme d'or à Cannes. Elle est méritée, mais ce n'est pas un film pour tout le monde. Le scénario est complexe car il est paradoxalement très bienfait. Les personnages nous sont décortiqués sous toute leur facette et le soucis du détail est omni présent aussi bien dans les accessoires, les paysages que la description des personnages. Cette complexité nous est encore plus flagrante par la photographie qui est assez particulière avec un noir et blanc sombre et lumineux à la fois. L'intrigue semble être celle de découvrir qui ou quoi est à l'origine de tous les évènements étrange qui se sont déroulé dans ce village. Mais cela ne semble pas si évident que cela, car plus on entre dans le film, plus on découvre la perfection du film et à la fois la complexité du scénario.

Bon courage, car si le film est très intéressant il est assez dure d'en arriver au bout ! Pour un public averti.

Twilight - Chapitre 2 : tentation (New Moon)

© SND Kristen Stewart et Robert Pattinson

C’est beau l’amour, mais non je plaisante, c’est complètement idiot !

Edward, le beau vampire pâle a abandonné Bella. Celle-ci est complètement anéantie de douleur car elle aime le buveur de sang. Dans sa douleur, elle trouve un peu de réconfort auprès de son ami Jacob. Si le premier volet avait été intéressant, ce second volet est pathétique. Il y a des bons effets spéciaux, mais le scénario et l’histoire d’amour ne sont pas à la hauteur. Après les vampires, se sont les loups garous qui font leur apparition. On aurait voulu voir les loups garous et les vampires évolués en tant que tel alors qu’on ne les voit que courir, certes ils courent vite mais ne font pas grand-chose. Si vous voulez voir des vampires et des loups garous, ce n’est sûrement pas le meilleur film pour ça.

Mais s’il n’y avait pas que l’amour entre Bella et Edward, mais quelque chose de plus puissant encore, enfin c’est ce qu’on aimerai croire car si tout ça n’est qu’une simple histoire d’amour, c’est décevant. On aura peut être la réponse dans le 3ème épisode.

2012

© Sony Pictures Releasing France

2012 est l’année de la fin du monde. Ce n’est pas de la fiction car c’est écrit !

De nos jours les scientifiques ont réussit à prouver que les prophéties des mayas annonçant la fin du monde pour 2012 sont juste. Le président américain et ses homologues des autres grands pays doivent tout faire pour sauvegarder la race humaine à défaut de la sauver la planète. 2012, un romancier récupère ses enfants pour le week end et part pour Yellowstone. A son retour à Los Angeles, il est persuadé d’une catastrophe et arrive à convaincre sa famille de fuir. Il a vu juste car juste après leur fuite, c’est toute la côte ouest qui disparaît sous l’écorce terrestre. Voilà le film catastrophe américain du moment à ne pas rater. Celui-ci voit grand, car il détruit toute la planète. En effet, toutes les plaques terrestres bougent et du coup tout s’effondre comme un château de sable. Notre petite famille est donc partie vers un lieu lointain ou la rumeur dit que les gouvernements auraient construit des vaisseaux pour sauver la race humaine. Mais comment vont il faire pour atteindre ces vaisseaux et comment feront il pour monter à bord car seul un infime échantillon de la race humain pourra y pénétrer et survivre. A renfort de grands effets spéciaux et à coup de drapeaux américain, ce père de famille va tout faire pour sauver sa petite famille.

Ce qui est dérangeant dans ce film, c’est l’ampleur de la catastrophe. Car ici, on ne voit pas seulement des immeubles et des paysages disparaître, le film nous montre des millions de gens mourir. N’attendez pas 2012 pour voir ce film, il sera trop tard.

Le Concert

© EuropaCorp Distribution

Ce soir, au théâtre du Chatelet, le Bolchoï pour une représentation unique.

Andrei fait le ménage, comme à son habitude dans le bureau du Directeur du Bolchoï, le grand orchestre de Moscou. 30 ans plus tôt, Andrei était le chef d’orchestre du Bolchoï. Mais parce qu’il a tenu tête à Brejnev il a été mis au placard. Mais voilà, Andrei, suite à une erreur décide de d’emmener le Bolchoï d’il y a 30 ans jouer à Paris au théâtre du Chatelet. Mais comment vont être accueilli tous ces cinquantenaires (voir plus) qui n’ont pas joué dans un orchestre depuis plus de 30 ans ? Le film est une réelle bonne surprise et on ne s’y attend pas. Ce film mélange à la fois, comédie burlesque et drame. Andrei qui a rêvé toute sa vie de jouer la composition d’un grand musicien russe, se retrouve enfin dans son rôle a plus de 50 ans. Les 30 années passées n’ont pas effacé la magie et le drame qui lient toutes les personnes du Bolchoï de l’époque.

Le film à voir car les notes de musiques vont vous enchanter et vous révéler la vérité. Rien ne sera dit, tout sera joué !

Micmacs à tire-larigot

© Warner Bros France - Bruno Calvo

Une mine explose et un soldat meurt. Quelques années plus tard, le fils de ce soldat se prend une balle dans la tête. C’est Bazil et il ne meurt pas. Rejeté par tous, car il a une balle dans la tête, il trouve refuse dans une famille étrange qui habite dans une décharge. Bazil n’a pas de chance avec les armes qui l’ont rendu orphelin et seul. Mais un jour, ils tombent sur ceux qui ont fabriqués les armes qui ont détruit sa vie et sa vie va changer. Du grand Jeunet avec ce film qui nous donne une belle histoire. On retrouve toute l’ambiance si familière et étrangère à la fois qu’on tous ses films. Encore une fois, on se retrouve avec des personnages hors normes et des décors somptueux. On se laisse facilement entraîner dans cette histoire et les aventures de Bazil et de sa nouvelle famille. Du pur Jeunet à ne pas rater pour les adeptes.

Clones (The Surrogates)

© Walt Disney Studios Motion Pictures France

Le monde a changé depuis que les clones existent. Les clones sont des machines qui peuvent vous remplacer dans la vie quotidienne et leur manipulation est simple puisque la pensée les fait fonctionner. Le système est vite devenu un piège puisque plus personnes ne sort de chez soit et l’utilisation des clones dans la vie est devenu le nouveau mode de vie, car on peut faire tout ce que l’on veut et devenir tout ce que l’on veut sans prendre aucun risque. Voilà le point de départ de ce film américain de science fiction, mais un jour la destruction d’un clone engendre la mort de son contrôleur (l’être vivant que remplacé le clone). Il y a tout pour faire de ce film un bon film de science fiction, mais malheureusement rien ne marche dans cette idée. Le clonage, les robots, Bruce Willis rien de bien neuf dans tout ça. Il y a peut être un peu trop de recyclage dans cette idée.

Si vous voulez voir de la science fiction américain et s’il y en avait un à voir, ce n’est certainement pas ce film. Attendez plutôt le chef d’œuvre à venir de James Cameron avec Avatar.

Lucky Luke

© Christine Tamalet Jean Dujardin

Bang Bang Lucky Luke

Jean Dujardin est Luky Luke et on se demande après ce film comment a t’on pu inventer Luky Luke avant Dujardin ! Ce film est une réussite. L’histoire importe peu, c’est une histoire parmi tant d’autre des BD. Ce qui est unique dans ce film est que la reconstitution et l’ambiance de la DB sont respectées. Et c’est cela qui fait la réussite et l’originalité de ce film. Tout y est, les personnages, les couleurs, les coups de feux, les méchants, l’humour. Il faut juste un peu connaître la BD pour comprendre le côté un peu décalé du film.

Même jusqu’au bout du générique, la BD est présente !

Mademoiselle Chambon

© TS Productions / Michaël Crotto Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain
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Il n’y sûrement rien à comprendre et à expliquer en amour. C’est ce que nous dévoile ce film.

Un regard, un geste anodin, un détail insignifiant que personne ne remarques. Voilà les prémisses d’un amour naissant. Ce film ne nous raconte pas une histoire. Ce qui est extraordinaire dans ce film est qu’il nous montre un sentiment. Un père croise à l’école la maîtresse de son fils. De cette rencontre il ne se passe rien, mais c’est bien dans cette absence de rencontre que va émerger l’amour entre ces deux personnes. Le film ne donne pas de leçon sur l’adultère ni les conséquences d’un tel acte. Le film est à la hauteur de l’amour entre deux personnes, car il nous montre cet amour sans jamais s’immiscer dedans. Tout repose sur le jeu d’acteur de Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain qui font vivre cet amour à travers ces deux personnages. Le contraste de ce film est que c’est deux personnages n’ont rien d’extraordinaire. Ils sont simplement les victimes de cet amour impossible.

Ce film est une petite beauté toute simple et si compliqué à la fois.

The Informant !

© Warner Bros. France Matt Damon
Matt damon, Génie ou benet ? Mark Whitacre est un cadre d'une multinationale. Sans raison il décide de dénoncer sa société au BFI, pour conduite frauduleuse et détournement d'argent. Il devient ainsi l'informateur pour le FBI qui va mettre au jour un scandale financier sans précédent. Mais voilà, Mark ne semble pas avoir tout dis, ou du moins, il a oublié ! Matt Damon a un rôle très intéressant et il l'interprète parfaitement. Ce personnage est étrange car il va engendrer une histoire incompréhensible avec cette histoire de fraude dans sa société. Ce film est à voir car Matt Damon nous donne ici une interprétation exceptionnelle.

Horreur à Kaifeck (Hinter Kaifeck)

Un photographe et son fils parcours la campagne allemande pour prendre des clichés. Ils se retrouvent dans un village isolé et pas très accueillant. Malgré cela, ils décident de passer quelques jours et trouvent refuge chez l'habitant qui tient une chambre d'hôte. Dans ce village, les coutumes sont ancestrales et commence les festivités païenne ou les hommes se déguisent en monstres à fourrure et terrorisent les villageois. Trés vite le photographe est hanté par des images qui ont toutes un lien avec ces villageois. On se doute vite que cet homme est lié d'une manière ou d'une autre à ce village. A mi chemin entre le drame et le film d'horreur, ce film est plutôt bien réussit. La photo y est assez surprenante et le réalisme de ce village est particulièrement bien fait. Cependant, on reste un peu sur sa fin, car on se doute petit à petit du dénouement de l'intrigue, alors quand celle ci nous est dévoilé, il ne nous reste pas grand chose de nouveau à apprendre.

Lulu & Jimi

C'est le temps du rock'n'roll !
Lulu rencontre Jimi pendant les années 50. Lulu est une jeune et jolie fille de bonne famille et Jimi est un américian qui travail à la fête foraine du coin. C'est immédiatement le coup de foudre entre ces deux là. Mais la mère de la jeune fille ca tout faire pour empêcher cet amour. L'histoire est assez classique, mais ce qui l'est moins c'est ce que va faire cette mère pour faire en sorte que Lulu et Jimi ne soient plus amoureux. Cette histoire est un peu comme un conte de fée avec des passages assez surréalistes. Il y a quelquechose d'original dans ce fim et c'est ce qui fait la différence.

Allemagne 09 (Deutschland 09)

Ce film est en fait un documentaire et le support est la juxtapositions de courts métrages. Les 13 courts nous montrent l'Allemagne d''aujourd'hui. On se demande si c'est un portrait de l'Allemagne. Parfois intéressant et parfois non, tous les sujets sont traités dans ces films. On se demande quel avait été le sujet du film et le lien entre ces histoires. En effet, il faut s'accrocher pour arriver au bout de ces 13 histoires qui parfois ne sont pas rose et parfois même indigeste à regarder. Néanmoins, cela reste un panorama de ce qui peut se faire en Allemagne en terms de cinéma.
Mais nous aurions tord de penser que ce film définit l'Allemagne, en tout cas je l'espère.

L'Affaire Farewell

© Pathé Distribution Guillaume Canet
Un colonel du KGB décide à lui seul de faire chuter le comminusme. Il utilise un jeune ingénieur français en poste à Moscou pour faire passer des documents à l'ouest. Dans ce film, ont retrouve Guillaume Canet et Emir Kusturica qui interprète tous les deux les personnages clés de cette histoire. Autour de ces deux hommes, gravitent le KGB, la CIA et la DST qui vont devoir faire avec l'inconscience et l'inexpérience de ces agents secrets de fait. Des personnages politiques sont également présents et leurs interprétations sont exceptionnelles. Hormis le côté historique de cette histoire, la fiction reste également trés intéressante avec ce jeune homme qui se retouve parachuté espion.
Ce film est une trés bonne reconstitution. L'époque, les musiques et les personnages font partis de ce film et sont tout aussi important que le scénario. Cette fiction basée sur des faits réels est trés réussie.

Fish Tank

© Holly Horner Katie Jarvis
Site
L'adolescence anglaise.
Le seul repère de Mia, 15 ans, est la danse hip hop. Avec cette danse et cette musique, elle échappe à tout ce qui l'entoure. Sa vie n'a rien d'extraordinaire, en effet, elle n'a pas d'amies, son père est absent et seule l'insouciance est présent chez sa mère. Un jour, sa mère ramène à la maison un nouveau petit copain. Mia le rejette immédiatement, comme réflexe de survie, mais elle voit en cet homme une nouvelle raison de vivre, comme si elle attendait de la nouveauté pour essayer de prendre en main son destin. Finalement, elle prendra en main sa vie, peut être pas de la façon qu'elle aurait voulu, mais peu importe, le plus important est qu'elle a fait un choix. Le drame anglais est toujours une réussite et ce film conforte cette idée. Mia est très attachante et on vit avec elle son mal de vivre. Le film a tout du drame anglais, une jeune fille adorable et bouleversante qui souffre dans un contexte sociale difficile.
A vous de voir si ce drame est à la hauteur du genre.

District 9

© Metropolitan FilmExport
Un immense vaisseau spatial s'est arrêté dans le ciel au dessus de la ville de Johannesburg. A bord, des extra-terrestres en détresse. Les réfugiés des étoiles ont été emmenés sur terre dans un camp de réfugiés dans la banlieue de Johannesburg. Ce camp est devenu, presque 30 ans après, le plus grand bidon ville avec près de 2 millions de créatures. La situation n'est plus tenable et le MNU, une société privée en charge de la gestion des visiteurs, décide de transférer les aliens du District 9 vers un autre camp. Pendant ce transfert, un agent du MNU est touché par un virus extra-terrestre. Très vite, le monde entier va se mettre à la poursuite de cet homme qui semble avoir trouvé le secret des armes de ces visiteurs. Le scénario est digne des grands films de science-fiction américains, mais il va bien au delà. En effet, en plus d'un scénario qui tient complètement la route et sans fausse notes, les acteurs et le réalisme des scènes nous donnent une impression de réalité qui depasse la science-fiction.
C'est l'un des films chocs de la rentrée à ne pas rater. Car ce n'est pas un film de science-fiction (genre créé par les américains) mais ce film est complètement innovateur et est d'un nouveau genre de science-fiction. Je ne peux pas en dire plus car c'est indescriptible, il faut le voir pour comprendre la portée de District 9. Le paradoxe est qu'il nous montre des extra-terrestres pour nous donner un film sur les humains. C'est là le secret de ce film qui devrait vous intriguer au lieu de venir voir le film pour voir des Aliens uniquement. J'irai même plus loin, si vous ne voyez pas et si vous n'aimez pas ce film, c'est que vous n'aimez pas la science-fiction, la vraie science-fiction, et non seulement la science-fiction spectacle des grands studios américains. Neill Blomkamp a ouvert la porte à un nouveau genre de cinéma... Vivement la suite.

A deriva

© Universal Pictures France (UPF) Vincent Cassel et Laura Neiva
A la dérive ? Pas évident.
Une jeune adolescente est en vacance avec sa famille dans la maison de la plage. C'est l'été, il fait chaud et elle vit au rythme des vagues de l'océan. Elle est très proche de sa famille, surtout de son père qu'elle adore et dont ils ont une forte complicité. Cette adolescente découvre à la fois les garçons et l'amour et découvre également une vérité sur son père. Le sujet du film n'a rien d'extraordinaire, ce n'est qu'une adolescente qui découvre la vie et qui doit se créer une place parmi les adultes. Par contre, le film est d'une pure beauté. Tout d'abord les acteurs sont adorables entre cette jeune adolescente sublime et son père joué par Veincent Cassel. Ensuite, la photo du film est assez surprenante et belle avec la couleur du soleil judicieusement employée. C'est ça le film Brésilien, la simplicité mise en scène avec merveille.
Le film Brésilien est vraiment un mine d'or pour le cinéma, au cas où vous en doutiez encore.

A propos d'Elly (Darbareye Elly)

© Memento Films Distribution
Il fait beau, c'est un week-end de 3 jours et ils ont décidés de quitter Téhéran pour passer 3 jours au bord de la mer.
3 couples et leurs jeunes enfants sont du voyage ainsi que le frère d'une des femmes et une amie, Elly. Une fois intallé, il s'avère que tout ce petit monde essai de caser Elly avec le frère célibataire, ce qui n'est pas du goût de cette dernière. Alors qu'elle surveille les enfants, Elly disparaît. Noyade ou fuite, personne ne sait et aucun indice n'est trouvé. Voilà le week-end qui tourne au drame. Ce qui est assez original dans ce film, c'est qu'il est Iranien et traite d'une histoire simple qui n'a rien à voir avec l'Iran. En effet, les films Iraniens sont assez politiques et idéologiques. Celui-là non, il nous donne tout simplement une histoire. N'oublions pas tout de même que l'histoire se passe en Iran, alors les comportements de ces jeunes diffèrent forcément des notres.
Ce film Iranien est une petite réussite avec des personnages et une intrigue trés intéressante.

Cendres et sang

© Rezo Films Marc Ruchmann, Claire Bouanich, Ronit Elkabetz et Abraham Belaga
Ce film est comme une histoire, un conte de famille que l'on raconte aux enfants.
Une femme quitte son pays avec ses trois enfants, suite à l'assassinat de son mari. Plus tard, avec ses enfants adolescents, elle revient dans sa région natale pour le mariage de sa nièce. Ce film est une histoire de famille, de terre et de sang. Elle revient dans son pays et fait découvrir ces terres à ses trois enfants. Le retour est difficile et pesant. Les coutumes des ces familles sont ancrés dans la mémoire de la terre et du sang. Un lourd secret, que seul les trois adolescents exilés ne connaissent pas, pèse sur les trois familles qui se partagent les terres, les plaines et les forêts. Le film est époustouflant puisque les personnages de ces trois familles ne vivent qu'au rythme de la terre et du sang des hommes. C'est Fanny Ardant qui réalise ce film, elle nous fait une bonne surprise avec ce superbe film. En plus elle a choisi la grande Ronit Elkabets qui est encore une fois magnifique ici.
Ronit Elkabets : si vous ne connaissez pas encore cette actrice Israélienne, il serait temps de vous réveiller. Sa présence et sa voix sont assez exceptionnels. Je vous conseil vivement de voir ce film.

Singularités d'une jeune fille blonde (Singularidades de uma rapariga loira)

© Epicentre Films Ricardo Trepa
Cette singularité est le nouveau film de Manoel de Oliveira, le centenaire du cinéma Portugais.
Un jeune homme raconte son histoire d'amour à une inconnue dans un train. On est comme elle, vite intrigué de découvrir les aventures de ce jeune homme. En effet, il tombe amoureux d'une jeune fille fascinante. Ce n'est pas l'histoire d'amour qui est originale dans ce film, elle est assez banale. Par contre, c'est l'atmosphère et la chute qui sont déroutants, surprenants. Le maître du cinéma portugais, nous peint une Lisbonne figée dans le temps dans la bourgeoisie lisboète. Le film dure un peu plus d'une heure, mais chaque plan est comme une peinture où tous les détails ont été pensés.
Le film est assez original et esthétique, et comme il ne dure qu'une heure, je vous invite à le voir, pour découvrir enfin le monde d'Oliveira.

Ordinary people

© Pyramide Distribution Relja Popovic
Les gens ordinaires le sont, peu importe leurs actes.
Un jeune soldat Serbe part avec sa nouvelle section qu'il vient tout juste d'intégrer. Ils partent pour un long parcours en bus jusqu'à une destination inconnu. Arrivé, ils ont quatier libre et attendent. Ils attendent, peu importe quoi, mais ils attendent et l'attente est longue. Arrive enfin, le moment de passer à l'action, et on découvre que cette section est un peloton d'excécution. Tout le monde est assez ordinaire dans ce film, aussi bien ceux qui tuent et ceux qui se font tuer. Le film est doublement dur. Dur, par les images d'exécutions et dur car il ne se passe pas grand chose, même rien dans les moments d'attente entre deux exécutions. L'attente fait parti du film, ce qui nous laisse nous aussi dans l'attente de la prochaine exécution. Le film est tout naturellement dérangeant et difficile à regarder, mais ce film Serbe est assez fort.
Si vous ne redoutez pas le sujet, le film peut être intéressant, ou du moins différent, sinon n'allez pas voir ce film.

Tu n'aimeras point (Einaym Pkuhot)

© Haut et Court Zohar Strauss et Ran Danker
Tu n'aimeras point, tu fonderas une famille et tu ne devras aimer que dieu.
Aaaron, commerçant et père de 4 enfants est respecté dans sa communauté ultra-orthodoxe de Jérusalem. Il mène ainsi une vie bien rangée au rythme de la religion qui est omniprésente dans sa vie. Un jour, il croise le regard de Ezri, un jeune étudiant de 22 ans. Depuis ce jour, sa vie va prendre un autre tournant car les deux hommes connaissent une passion amoureuse. Bien sûr, c'est l'amour impossible dans ce coin du monde où la religion arrête le temps ainsi que les libertés. Choix audacieux pour le réalisateur d'avoir osé tourner un tel sujet au milieu de cette communauté d'extrémiste de la religion. Au moins, même si les religions se combattent, elles ont toutes un point commun, celui d'empêcher les libertés individuelles et le libre arbitre. On se doute de la fin du film, sinon cela serait de la science fiction, mais l'histoire est bien faire et le lien entre les deux hommes n'est pas écrasé par les clichés.
Encore un film Israélien qui s'attaque à la religion, une religion parmi les autres.

Les derniers jours du monde

© Wild Bunch Distribution Mathieu Amalric
Robinson est dans sa maison de bord de mer à Biarritz. Il sort d'une séparation et est complètement sans but dans la vie. Il croise la libraire avec lequel il va avoir une aventure, mais à toujours en tête la femme qu'il a rencontré le temps d'un été. Mais Robinson doit faire face ç un climat de fin du monde, puisqu'un virus semble se propager de par le monde. Entre les sirènes, les évacuations et les pays non touchés qui détruisent les autres pays contaminés par le virus à coup de bombes nucléaires, Robinson, va errer à travers la France et l'Espagne. Robinson ne semble pas émut par ce qui arrive au monde dans ce climat de fin des temps ou tout est possible puisque l'avenir de l'humanité n'y plus assuré. Le décor est un scénario de science fiction, mais ce n'est que le décor et l'histoire principale reste celle de Robinson et de ses histoires sentimentales où la fin du monde n'a pas de conséquence sur lui. Forcément, c'est un film Français alors le décor est un peu moins crédible, car les moyens n'ont pas été mis afin de donner un réel sentiment de fin du monde.
Mais pour Robinson, joué par Mathieu Amalric, on voit bien en lui ce sentiement de fin du monde, ou plus rien ne peut le perturber dans sa recherche de l'amour.

Un prophète

( - 12 ans )

© Roger Arpajou Tahar Rahim

Un prophète est une personne qui annonce l'avenir, mais il parle également au nom de Dieu.
Malik El Djebena arrive en prison suite à une condamnation de 6 ans. Il a 19 ans, ne sait pas grand chose de la vie et ne sait ni lire et écrire. Il se retrouve vite à la mercie des autres détenus plus vieux que lui. Très vite il est pris dans la bande des Corses qui semblent être les meneurs face aux Magrébens. Malik va vite devoir se plier aux exigences des Corses pour survivre et essayer d'avoir une vie. Jacques Audiard nous donne encore une fois un grand film. Malik, le personnage et Tahar l'acteur ne font qu'un et c'est ce jeune homme qui mène le film comme il va vite mener son destin là ou personne ne l'attend. L'autre personnage fort du film et le chef des corses, qui est interprété par Niels Arestrup, un acteur avec une présence et un visage que l'on ne peut oublier. Ce film est sûrement la bonne surprise de cette rentrée, sans conteste. On découvre la dure vie des prisons, mais ce que l'on découvre c'est ce que Malik va découvrir, son destin qui n'a apriori aucune chance d'exister. Pourtant le prophète a vu le destin de Malik. La claque de la rentrée, ne le ratez pas.
Tahar Rahim... un acteur à suivre, forcément !

Inglourious basterds

( - 12 ans )© Universal Pictures International France Eli Roth et Brad Pitt
Les bâtards ! C'est ce cri Hilter au sujet d'un commando américain qui assassine les Nazis.
Au début de la guerre, Shosanna échappe à la mort en s'échappant des Nazis et en laissant derrière elle toute sa famille morte. Au même moment, Aldo Raine recrute un commando de juif américain dans le seul but d'assassiner le plus grand nombre de Nazis. Ces assassinats seront tellement sanglants que Hitler lui même mettra tout en oeuvre afin de détruire ce commando d'assassin. Plus tard, l'occasion se présente au commando et à Shosanna : la possibilité de tuer Hitler et tous ses généraux. Tarantino s'est encore une fois lâché dans ce film. Ce film est forcément un Tarantino, seul lui aurait pu oser s'attaque au Nazisme et à l'horreur de l'époque en introduisant son amour noir et décaler légendaire. Le film attaque fort et met le ton, le sang, la violence mêlé à un touche d'humour. Comme tout ses films, les personnages et les acteurs sont exceptionnels, notamment Aldo joué par un Brad Pitt, que Tarantino a su transformer, une SS aussi intelligent que cruel interprété par Christopher Waltz et la jeune Shossanna qui n'est autre que Mélanie Laurent. C'est ce mélange d'acteur et de personnages aussi varié qui font également le succés de ce film. Juste un petit bémol, car Tarantino nous a habitué à des personnages féminins haut en couleur avec des actrices exceptionnelles et Mélanie ne semble pas avoir été à la hauteur. Cependant, ce film est un Tarantino, cela suffit à vous décider.
Ceci sont des évènements de la seconde guerre mondial revus et corrigés par Tarantino, faut s'attendre au pire !

Demain dès l'aube

© Diaphana Films Vincent Perez et Jérémie Renier
Tu veux jouer ? C'est ça ? Tu vas t'en mordres les doigts.
Un pianiste parisien est dans la tourmente. Il s'est séparé de sa femme, ne voit plus son fils et est en mal d'inspiration. Il décide de passer quelques jours chez sa mère en province. Là-bas, il retrouve son petit frère qui est resté vivre avec leur mère. Son frère a une passion dévorante qui est de passer les week-ends dans des jeux de rôles grandeur nature à l'époque Napoléonienne. Les voila, tous les deux embarqués le temps d'un week-end dans les camps des soldats de Napoléon. Cela aurait pu être ludique et amusant, si ce n'était la présence de folie des joueurs qui se prennent au sérieux. Le film est excellent car les deux frères sont joués par deux acteurs exceptionnels à savoir Vincent Perez et Jérémie Rénier. Tout repose sur le lien entre ces deux frères. Ils sont à la fois éloignés et proches, car l'un es devenu un artiste connu et le second est resté un ouvrier, mais malgré cela ce lien étroit va leur permettre de faire face à la folie que devient ce jeux de rôle que personne ne contrôle et qui est devenu plus important que la vie réelle.
La famille française torturée, un thème à la française parfaitement réussi.

Le temps qu'il reste (The time that remains)

© Marcel Hartmann Elia Suleiman
La vie ordinaire de Palestiniens en territoire Israélien.
Ce film est autobiographique et il parcourt la vie de la famille du réalisateur. Le film commence par la vie de son père, jeune résistant face à l'envahisseur Israélien. Le film finira à notre époque sur le réalisateur qui rendra visite à sa mère. Entre temps, le film est étrange ou du moins, nous montre une famille dans un environnement étrange. Ce n'est pas de l'humour, ni de la moquerie, mais l'ambiance du film est complètement imprévisible. C'est sûrement cela qui donne à ce film toute son originalité.
Pour une fois qu'il y a un film palestinien, il serait dommage de s'en priver.

L'âge de glace 3 - Le temps de dinosaures (Ice age: Dawn of the dinosaurs)

© 20th Century Fox
Il était une fois dans un passé lointain... une noisette, un mammouth et un T-rex...
Manny, Ellie, Sid, Diego et Scrat sont de retour pour la suite de leur extraordinaire aventure et délire à l'âge de glace. C'est l'évolution et les protagonistes aspirent à fonder un foyer avec enfants. C'est dans cette recherche que Sid trouve des oeufs de dinosaures. Il se retrouve vite la mère adoptive de petits T-rex. Mais personne n'a pensé que la vraie mère de ces petits se mettrait en tête de vouloir les récupérer. Comme pour les précédents films, l'humour est au rendez-vous et on s'éclate entre les bourdes de Sid et les acrobaties de Scrat. Rien ne s'est perdu dans ce troisième volet qui reste à la hauteur des deux premiers.
Scrat, tu es le pivot de ce dessin aninmé et tu es le plus fort.

Little New York (Staten Island)

© EuropaCorp Distribution Vincent D'Onofrio
Trois New Yorkais, tout simplement.
Le premier, tient une boucherie, le second, nettoyeur de fosse septique, rêve d'une vie meilleure et le troisième, chef de la mafia locale rêve d'éliminer ses concurrents. Ces trois hommes vont se croiser dans Staten Island, l'île voisine de Manhattan. Les trois personnages sont intéressants et ce sont eux qui donnent tout l'intérêt au film. Le film déroute un peu au début car les vies de ces trois personnages nous sont présentés par petits morceaux. Petit à petit et au fil de l'intrigue, les vies de ces personnages et leurs interactions se mettent en place. Mais après tout, ce n'est que trois vies ordinaires dans une île urbaine, à la seule différence que ces trois hommes vont se démarquer là ou on ne les attend pas.
Malgré une originalité recherchée dans la façon de nous amener l'intrigue, ce film est décevant, intéressant mais pas accrocheur.

Marching Band

© Les Films du Losange
Les élections présidentielles vues par les étudiants de deux universités américaines.
Les "marching band" sont les fanfares des universités américaines. Elles sont le reflet de la société et sont présentes dans tous les campus à travers le pays. A travers les membres de leur groupe, ce documentaire nous emmène avant et pendant les élections du 44° président américain. Le documentaire prend ouvertement le parti d'Obama. Après tout c'est un choix logique, surtout pour les deux universités pris en exemple dont une est l'université créée à l'origine pour les noirs américains. L'intérêt de ce film est qu'il fait parler les jeunes américains sur eux, leur pays et la vision du monde sur les US. On n'apprend rien de nouveau avec ce documentaire, la seule chose ici, est que les américains ne sont pas tout à fait comme ceux que l'on voit de l'extérieur des US.
Le documentaire est intéressant, après il faut prendre du recul, car même s'il a été filmé pendant les évènements, il n'est sorti en salle qu'après le résultat des élections !

L'Attaque du métro 123 (The Taking of Pelham 1 2 3)

© Sony Pictures Releasing France John Travolta
Qu'est ce qui définit un film américain des autres ? Un scénario simple mais efficace, des acteurs et de l'action. Ce film ne déroge pas à la règle et nous donne un bon film d'action.
Après, il est vrai que le film n'a rien de très original et d'extraordinaire. Un homme prend en détourne un métro et prend en otage les passagers d'une voiture. Pourquoi ? Peu importe la raison et ce qu'il demande. L'intérêt de ce film et le rapport entre ce terroriste (américain) et le héros qui va sauver tout le monde. L'idée est bonne, sans être trop originale pour ce style de film, mais le film est tout de même porté par les deux protagonistes qui vont s'affronter dans ce film, à savoir le méchant joué par John Travolta et le héros malgré lui interprété par Denzel Washington
Encore un film américain assez simple et classique, mais qui est tout de même bien fait.

Jeux de pouvoir (State of play)

© StudioCanal Russell Crowe et Ben Affleck
Une jeune femme poliicienne est retrouvé assassiné. Deux journalistes vont mener l'enquête afin de découvrir les dessous de ce meutre. Machination, meurtre et politique sont les leviers de ce film à complot. Les protagonistes sont essentiellement un journaliste solitaire qui n'a pas peur de déranger pour faire éclater la vérité une une nouvelle recrue. Forcément, pour ce style de film, il faut un sénario compliqué et incompréhensible jusq'au dénouement, mais encore faut il faire envi au spectateur d'aller jusqu'à la fin de l'intrigue pour comprendre le complot qui se cache derrière ce simple meurtre.
Russell Crowe et Ben Affleck auraient pu donner à ce film une dimension différente, mais parfois deux bons acteurs (d'après leur renommé) ne suffisent pas à pallier les lacunes d'un sénario.

Jusqu'à toi

© Mars Distribution Mélanie Laurent
Jusqu'à toi, elle ira, mais toi ira tu jusqu'à elle ?
Chloé est une jeune fille parisienne. Seule, elle ne paraît pas très sociable ou du moins elle semble vivre dans ses rêves et ses obsessions. Les seuls liens avec la vie sociale sont une voisine obsessionnelle, un loueur de DVD et son père. Lors d'un voyage, elle se retrouve avec la valise d'un américain. Très vite, Chloé se met en tête que le propriétaire de cette valise est l'homme de sa vie et commence alors ce film qui emmène Chloé jusqu'à l'amour et ses mystères. Mais l'amour pour cette fille atypique passe forcément par des chemins inattendues jusqu'au propriétaire de cette valise.
Mélanie Laurent interprète à merveille cette jeune parisien. Sans elle, le film n'aurait peut-être pas grand chose d'extraordinaire, mais il reste tout de même cette merveilleuse histoire d'amour ou du moins la recherche insolite de cet amour.

La Femme invisible, d'après une histoire vraie

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Comment réagir lorsque personne nous vois ?
Lili est perdue. Elle sait ou elle est, mais les autres ne la voient plus. Parfois elle réapparaît devant les yeux des gens et tout d'un coup elle disparaît. Quel est donc ce film étrange, entrons nous dans la tête de cette jeune fille qui penses qu'elle est devenu invisible ou alors est-elle réellement devenu invisible. Peut-importe de le savoir pour venir voir ce film, car vous devez venir voir ce film. Il est complètement surnaturel et extraordinaire. Peut-être que je parles de super héros ou tout simplement de l'idée extraordinaire de ce film. Le film est super et Lili nous le rend bien, car elle est adorable avec Julie Depardieu qui joue à merveille ce rôle attachant et adorable et à la fois décalé.
Les américains ont eu Superman, nous, nous avons la femme invisible.

Public Enemies

© Universal Pictures International France Johnny Depp
John Dillinger est la nouvelle tête à abattre par le FBI. En effet, le FBI doit encore faire ses preuves et le directeur du FBI J.E. Hoover doit absolument réussir à mettre la main sur ce braqueur de banque qui terrorise tous les banquiers de Chicago. Le film est esthétique et l'ambiance des années 30 est parfaitement bien reconstitué. Les braquages et les échanges de coups de feux entre voleurs et FBI sont intenses et fotrs. Mais il n'y a pas que l'acier des balles, des armes et des automobiles qui donne l'aspect d'époque à ce film. Le film a également porté une attention particulière aux détails et à la relation entre John Dillinger et Billie, la femme dont il est fou amoureux et pourlaquelle il est prêt à tous les risques. Bien sûr, on imagine bien que c'est le FBI qui va gagner dans cette folle poursuite, mais la capture de John devient une folle poursuite plein de rebondissemen et de suspens. Malgé certaines longueurs, le film reste un parfait film de poliicer sur une période où jouer au chat et à la souris était la routine.
Peu-être que c'est du à son rôle ou alors le fait d'avoir en face Johnny Depp et Christian Bale , Mais Marion Cotillard est complètement effacé dans ce film.

Brüno

( - 12 ans )

© Sony Pictures Releasing France Sacha Baron Cohen

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Qu'il y a-t-il de plus choquant ? L'excentrique qui choque ou les réactions des gens qu'il suscite ?

Brüno est un présentateur gay autrichien. Il décide de conquérir le monde. Son défaut est qu'il n'a pas un grand talent et est la caricature extrême et excentrique de l'homosexuel. Il va parcourir le monde afin de se faire connaître. Voilà après le personnage de Borat, Sacha Baron Cohen qui revient pour faire parler les gens. Comme pour Borat, le personnage de Sacha n'est pas la cible et le protagoniste principale de l'histoire. Brüno n'est que le sujet qui va déclencher les réactions des gens à travers les continents et les pays. Car si Borat se contentait des américains, Brüno lui va de part le monde.

Et comme pour Borat, ce n'est pas Brüno qui fait peur (malgré que parfois il va loin, attention les yeux). Ce qui fait le plus peur, c'est le comportement des gens, qui eux n'ont pas de scénario, car ils ne sont pas des acteurs, mais jouent leur propre rôle.