L'incroyable Hulk (The incredible Hulk)

© SND Edward Norton

Edward Norton est le Docteur Bruce Banner, ça devait sûrement marcher.

Ce n'est pas la suite du premier film. C'est tout simplement un autre film. Banner a réussi a se contrôler avec le temps et ses isolés de ceux qui le poursuivre. Mais voilà) il est vite rattraper par la réalité et avec lui c'est Hulk qui va également réapparaître. Hulk est ici assez impressionnant et très bien fait. Il ne n'évolue pas uniquement dans le noir et derrière des éléments à moitié caché. Après l'histoire on la connaît mais c'est un plaisir de revoir ce monstre plein d'humanité revenir sur nos écrans.

L'originalité tient obligatoire dans l'acteur et dans Hulk. Il est ici plus grandiose que l'original, mais ça marche, le résultat est là.

Hancock

© Sony Pictures Releasing France Will Smith

Cela devait arriver, on s'attaque à Marvel, mais non c'est juste un superhéros en mal de vivre.

Le monde est parfait, puisqu'un superhéros est dans la place pour sauver les innocents. Mais si pour sauver un innocent, le superhéros faisait peur à 100 autres et détruiser pour plus d'un millions de dollars, serait-il toujours un superhéros. Hancock, notre superhéros aux pouvoirs et à la force de Superman a sombré dans l'alcool et la déchéance. A chaque intervention pour sauver les gens il ne séme que terreur et dégôut. Il tombe sur un publicitaire qui va tout faire pour changer son image. L'originalité n'est pas dans le superhéros, mais dans le comportement de ce surhomme. Mais qui est Hancock ? D'ou vient-il ?

Bien ou mal, tel est ce superhéros. Bien ou mal, tel est ce film. Dommage que le point intéressant n'est pas été développé, mais logique après tout, puisque ce n'était pas le sujet du film.

Les grands s'allongent par terre

© Pyramide Distribution
Si les grands s’allongent par terre, que font donc les adolescents ?

Une jeune fille est obsédée par son père qu’elle n’a pas vu depuis des années. Cette ado ne semble pas très bien dans sa tête. Contre l’avis de sa mère elle retrouve son père. Les voilà face à face. Une ado sans repère et un père qui semble n’en avoir guère plus. Pas de panique, vous n’irez pas voir ce film, car il reste un peu trop sombre et étrange pour être diffusé dans les salles. Il restera cantonné à quelques salles parisienne ou dans toute bonne salle indépendante à travers la France.

Cela faisait longtemps qu’une salle n’avait pas été à moi !

Voyage au centre de la terre (Journey to the centre of the earth)

© Metropolitan FilmExport Brendan Fraser, Josh Hutcherson et Anita Briem

Et c'est reparti pour un tour au centre de la terre avec Jules Vernes.

On connaît déjà par coeur cette histoire. Ce film est bien fait, mais ce n'est pas du cinéma. En effet, avec l'utilisation du 3D, c'est plus une attraction de Disney ou du Futuroscope qu'une séance de cinéma. Après, une fois que l'on sait cela, le film reste un agréable spectacle. L'histoire n'est pas trop importante, par contre on se laisse prendre à l'enchaînement des effets 3D qui nous sont sans cesse projetés au visage. Après tout, on est venu pour ça.

Attention, on plus on vous demandera un supplement pour le prêt des lunettes 3D, mais cela doit être la location au prix coûtant, sûrement !

Les proies (El rey de la montaña)

© Le Pacte Maria Valverde et Leonardo Sbaraglia

Ce n'est pas possible !

Un homme parcours les routes espagnole. Après un arrêt à une station service, il s'égare avec sa voiture dans les routes montagneuses. C'est à ce moment là que quelqu'un lui tire dessus. Il parvient à s'échapper, mais une traque a commencer. Surprenant et déroutant, ce film nous emmène petit à petit dans l'horreur, mais surtout dans l'incompréhension totale.

Mais à la fin on découvre une réalité inimaginable et surtout très dérangeante. Ce film espagnol est particulièrement bien fait avec une intrigue final qui dépassera tout ce que vous pourriez imaginer.

Wanted : choisis ton destin

© Paramount Pictures France David O'Hara

Le classique des films américain avec de l'action et des tueurs ?

Peut être, mais peu verront vraiment ce qu'est ce film. Et oui si je vous dis que ce film est américain, mais fait par un Russe, et quel Russe. En effet il s'âgit ni plus ni moins que le créateur des Night Watch et des Day Watch. Je ne vais pas vous redire ici, la mystérieuse magie de cette trilogie. Wanted n'a rien à voir avec cette trilogie, mais on y retrouve l'empreinte de ce réalisateur dans ce film d'action américain. L'histoire est assez simple, puisque c'est celle de Wesley qui découvre à la mort de son père que celui ci était un tueur membre d'une confrérie de tueurs. Mais cette histoire simple, n'est que l'amorce de ce film. L'action y est bien plus forte et surprenante qu'un film d'action made in US puisque ce film est signé par Timur Bekmambetov. Alors, afin que certains apprécie ce film, on doit en perdre certains qui ne comprendront pas grand chose. Car le monde de cet homme est assez particulier.

Et si justement ne pas comprendre était la solution de ce film. A méditer.... Si beaucoup encore ne savent pas de quoi je parles avec les Day Watch et les Night Watch, je vous conseil de voir Wanted, car il est une très bonne initiation en douceur dans le monde ce réalisateur. Vous pourrez ainsi, voir le troisième volet de la trilogie russe qui n'est pas encore sortie. Wanted a tout, la beauté des acteurs et des rôles, le rythme et les surprenantes scènes d'action, et une intrigue inimaginable.

Broken english

© Eurozoom Parker Posey et Melvil Poupaud


Une histoire d'amour ? En tout cas c'est sur c'est une belle histoire de rencontre.

Nora est une New Yorkaise de plus de 30 ans. Elle recherche l'homme de sa vie, puisqu'il faut le trouver absolument, et oui c'est ce qu'il faut faire pour avoir une vie rêvé. Mais elle enchaîne les échecs et se crait petit à petit une carapace contre l'amour. C'est à ce moment qu'elle rencontre un Français Julien, jeune, beau, sans préjugé, libre, heureux et joyeux. Ce film est cette rencontre improbable entre cette Américaine et ce Français, entre un rêveur et une femme qui ne croit plus aux contes de fée, entre un modèle de vie et une vie sans modèle.

Melvil nous prouve encore son talent. Hasard ou talent, il choisit ses films et fait mouche, mais là, irait il conquérir le monde avec son accent Français ?

Soit je meurs, soit je vais mieux

© Bac Films François Civil, Marine Barbosa et Carine Barbosa

Sûrement un film d'ados sans intérêts. Peut-être oui, mais peut-être autre chose aussi.

Martial viens d'arriver dans une nouvelle école suite au déménagement et à la séparation de sa mère. Il a du mal à s'adapter et à se faire des copains. Il croise les jumelles, deux filles qui sont comme lui à part dans cette école. Ces trois ados vont vite faire connaissance. Mais leur rencontre est à la hauteur de leur bizarrerie pour les autres. Vu le titre, cette histoire d'ados est assez classique. Mais elle est tourné avec ce jeune homme mystérieux et de ces deux jumelles indomptables et dont personnes ne peut s'approcher à part Martial.

L'intérêt de ce film est qu'il est fait comme un film américain, ou du moins il n'est pas comme un film français classique, car il met l'accès sur les ados et non sur les situations. Du coup ce film est peut être dérangeant, mais s'il vous parle, vous comprendrez pourquoi.

Night and day (Bam gua nat)

© Sophie Dulac Distribution Kim Young-Ho et Park Eun-hye


Le mystère de l'incompréhensible film asiatique !

Un Coréen se retrouve à Paris. Déjà on est perdu dans l'explication de son arrivé à Paris. Et on entre peu à peu, au rythme du soleil levant et jour après jour dans la vie sans grand intérêt de cet homme. On ne sait pas grand chose sur lui, et le peu que l'on apprend, on ne le comprend pas bien. On a beau s'accrocher avec ce film, on est vite larguer dans ce délire film se passe un été à Paris, mais même cela ne nous aide pas à avoir des repères. Mais c'est tout ça qui fait de ce film une idée originale et intéressante. Même s'il est vrai que l'incompréhensibilité nous envahi rapidement.

Et ce n'est pas la fin du film qui nous aide. Au contraire....super !
En salle le 23 juillet 2008

Dorothy (Dorothy Mills)

© Mars Distribution Jenn Murray
Elle ne vous semble pas adorable cette petite gamine. Méfiez vous de la bête qui dors en elle.

Irlande, une île isolé du reste du monde, des protestants, la pluie, la nuit, voilà, tout est réuni pour un parfait film sombre. Une charmante psychologue arrive dans cette île afin de venir en aide à Dorothy. Dorothy a été retrouvé entrain de maltraiter un bébé alors qu’elle faisait du baby-sitting. Le soucis c’est qu’elle ne s’en rappel plus. Ce film nous plonge dans une atmosphère étrange avec cette petite fille bizarre sur cette île froide. La froideur des paysages se retrouve l’accueil et le comportement des insulaires. Ce film nous donne de réelle frayeur par le comportement de cette jeune fille au comportement étrange et surprenant, dont un évènement plus troublant encore se cache parmi les habitants.

Méfiez vous des communautés isolées. Il ne ressort jamais rien de bon, de la consanguinité et l’étroitesse d’esprit de ces« animaux » qui forment ces communautés hors du temps.
En salle le 6 août 2008

Lake tahoe

Yucatan, Mexique.

Juan est un adolescent de 15 ans qui vient d’emboutir sa voiture dans un poteau. Il part à la recherche d’un garage et un garagiste. Nous voilà parti avec lui dans les rues d’une petite ville du Yucatan à la recherche de quelqu’un pour l’aider à réparer sa voiture. On ne sait pas trop ce qui se passe dans cette région. Mais il semble que les gens sont un peu particuliers. Peut être que c’est le soleil de ces coins arides et désertiques qui donnent un effet à ces personnages. Il va croiser du monde, plus ou moins intéressant et souvent assez originaux. Ce film nous fait rire, de la folie et parfois l’absurdité des comportements de ses personnages dans cette ville extraordinaire ou le soleil et la lumière font parti des décors et des personnages.

On ne tarde pas à comprendre, que ce n’est pas une simple recherche d’un garagiste, car Juan n’est pas là par hasard. Un drame semble cacher sous cet accident de voiture. Juan va finir par trouver autre chose, quelque chose de plus fort. Très beau film Mexicain, qui passera inaperçue et pour lequel vous pourrai sans doute le voir qu’au Latina à Paris. Dommage c’est un excellent film.

Une famille chinoise (Zuo you)

© SOPHIE DULAC DISTRIBUTION
C’est quoi une famille chinoise aujourd’hui à Pékin.
La réponse est peut-être dans ce film. Mei Zhu apprend que sa fille Hehe a une leucémie. Avec le père et ex-mari Xiao Lu, elle va tenter de la sauver. Mais il s’avère que les chances de la petite fille sont de plus en plus compromises, surtout qu’elle n’a pas de frère et sœur pouvant lui faire un don et la sauver. Peinture de la chine actuelle, certes, mais ce film est plus le portrait d’une mère qui refuse la mort de sa fille. On entre petit à petit avec les personnages dans ce drame autour de cette petite et adorable Hehe. Sa maladie va perturber toutes les personnes qui l’entourent. Ce qui est également très surprenant, c’est la présence à l’écran de tous les 4 personnes qui sont tous aussi bon les uns que les autres.*
Ce film chinois est un peu long avec ses 2h30, mais il en vaut vraiment le coup, si on veut voir un film tout simple sur les sentiments d’une mère face à la maladie de sa fille unique.

Comme les autres

(6ème Festival Paris cinéma 2008)

© Mars Distribution Lambert Wilson
Comme les autres ou pas comme les autres, ce n’est qu’un point de vu et non une réalité.
Emmanuel, quarante ans, veut un enfant, par contre son compagnon n’en veut pas. L’envi d’Emmanuel pour un enfant est plus forte que son couple. Comment un homme seul, peut t il faire pour avoir un enfant ? Cela vous paraît le sujet du film ! Ce n’est pas tout à fait cela, et du coup je vous laisse le découvrir. Oublions le sujet, et le film reste très intéressant surtout avec l’interprétation de Lambert Wilson qui est assez surprenante, car on n'est pas habitué à le voir d’un film comma ça sur un sujet d’actualité.
L’éternelle comédie Française…..qui pour essayer de faire un film « non politique » évite tous les clichés, mais à vouloir éviter les clichés, le film devient lui-même un cliché dont le titre en dit long. Bon film, mais on pourrait dire que c’est de la pure fiction !

La frontière de l'aube

© Les Films du Losange Louis Garrel
L’amour c’est la joie, la beauté, le bonheur…mais cela peut être aussi la folie, une drogue, la culpabilité ou même la plus effrayante des sensations humaines.
François croise Carole et en tombe amoureux. Un amour réciproque naît. Mais quelque chose semble ne pas aller. François doute alors que Carole se referme en elle. Le noir et le blanc sont les couleurs de ce film. Tout comme sur la pellicule ce contraste de noir et blanc permet au réalisateur de mettre en évidence, l’amour et la haine de l’amour. Mais à travers ce film étrange et dérangeant c’est plus que l’amour qui y est peint, mais le sentiment de vie toute simple, qui est faite de choix. Choix qui souvent sont noir ou blanc et qui ne laisse pas de place à la liberté de choisir. Je vous le concède, cela à l’aire prise de tête ce film. Et pourtant, non, tout est simple dans ce film, aussi bien que les personnages, les situations, les décors. Tout y est neutre, à part les sentiments ambiguës et dérangeant des personnages. On ressent bien dans ce film l’empreinte de la famille Garrel.
Ce film en noir et blanc, met en évidence le côté destructeur de l’amour. Ce film est dur et nous montre un aspect sombre des sentiments à travers ce scénario aussi noir qu’est la complexité de l’amour.

Kabei (Notre mère)

© TFM Distribution
Je commence ce 6éme festival de Paris cinéma (mon 3ème pour ma part), par un beau film Japonais. Cette année le film Asiatique est assez présent.
Kabei est une mère de famille qui habite au Japon. L’histoire commence en 1940, par l’arrestation de son mari, intellectuel et contre les idées de l’Empire. Kabei se retrouve seule avec ces deux filles et doit survivre dans ce Japon à la fois moyenâgeux et moderne. Comme tout film asiatique, on entre dans le quotidien de cette mère. On va être forcément sans repère tellement les détails sont longuement et magnifiquement explicites. Mais petit à petit, on oubli que l’on est au Japon, et on s’approprie rapidement cette histoire qui est toute simple, une mère et ses filles face à un destin.
A travers Kabei, c’est la mère qui est à l’honneur dans ce film.

Au bout de la nuit (Street Kings)

© Twentieth Century Fox France Chris Evans, The Game et Keanu Reeves
Au bout de la nuit est un thriller intéressant mais il reste un classique américain.
Tom est un flic de la brigade des mœurs de Los Angeles. Il n’est pas ripoux, mais le règlement lui passe souvent au dessus dans son travail. Son efficacité douteuse est toujours couverte par son chef. Ce film est un pur film de police américaine et de ce côté il n’y a rien à dire. Après c’est du déjà vu. Mais cela reste tout de même très bien fait, surtout avec Keanu Reeves, dans le rôle de Tom et Forest Whitaker.
Fidel du genre, ce film est pour vous, sinon prenez un autre billet !