Contes de l'âge d'or (Amintiri din epoca de aur)

© Le Pacte

Légendes urbaines à la roumaine.

Les 15 années avant la chute de Ceausescu étais les années de l’âge d’or, selon la propagande rouge. C’est dans cette ambiance que certains mythes et histoires se racontent à travers tout le pays. Le film est très intéressant car il nous donne comme un documentaire des petites légendes urbaines qui met en scène la propagande face à la dure réalité de la situation avec un humour à part. Ces petites scènes de la vie de ces roumains est une petite mine d’or. Si vous voulez apprendre d’avantage sur le passé de la Roumanie, je vous invite à venir voir ce film.

Le bel âge

© Sophie Dulac Distribution Pauline Etienne

Le bel âge ? Mais lequel, la jeunesse ou la vieillesse ?

Claire a 17 ans et vit dans une grande demeure avec un vieil homme. Le sujet du film est assez classique sur une jeune fille qui entre dans l’âge adulte et qui doit faire des choix. Ce film est un petit bijou pour les cinéphiles. Au début du film, on ne comprend pas grand-chose, on ne sait pas qui est Claire, quel est sa famille, le lien avec le vieil homme, on ne sait pas pourquoi elle semble si étrange. Mais ne rien savoir et ne pas comprendre c’est un peu se que l’on ressent à 17 ans. Alors il est normal que le réalisateur nous ait un peu perdus dès le début du film. Petit à petit on commence à connaître Claire et Maurice, le vieil homme et on s’attache vite à la petite Claire et à ses états d’âmes. Caire est jouée par Pauline Etienne, qui est une réelle révélation dans ce film et c’est Michel Piccoli lui donne la réplique.

Merveilleux petit film français à voir absolument.

Plein sud

© Ad Vitam Yannick Renier et Théo Frilet
Des jeunes, une route, une voiture, le soleil… Le road movie où des jeunes sur la route semblent fuir et en même temps chercher quelque chose. Un classique du cinéma, mais qui marche toujours.

Ce film n’est pas une révolution du genre. 4 jeunes dans une voiture partent vers le sud de la France. On ne sait pas d’où ils viennent, ni ou ils vont. Très vite, on entre dans la vie de ces 4 protagonistes, ou se mélange haine, amour, sexe. Ils semblent tous fuir quelque chose. Le film est intéressant, car les 4 jeunes sont de bons acteurs et leur jeunesse et leur insouciance donne au film une certaine beauté. On reste un peu déçu par le scénario, car le film réussit à développer la présence, la personnalité des 4 personnes. Dans ce genre de film, seul l’histoire, les sentiments d’un personnage sont développés et les autres personnages gravitent autour. Ici, les jeunes sont tellement intriguant qu’on a envi d’en savoir plus sur chacun d’eux. Sauf que bien sur seul l’un des 4 nous sera expliqué. On est certes un peu déçu, mais preuve que le film est assez réussi car on s’attache assez facilement à ce quatuor.

Un conte finlandais (Three Wise Men)

© Epicentre Films Timo Torikka, Pertti Sveholm et Kari Heiskanen

C’est noël, c’est la fête, la famille... enfin pas pour tous.

3 hommes, la cinquantaine, amis d’enfances se croisent par hasard le jour de noël. Comme cela fait longtemps qu’ils ne se sont pas vu il décide d’aller boire un verre le soir de noël. Peu de temps avant, l’un vient de devenir père et apprend que le bébé n’est pas de lui, le second une heure avant la rencontre était sur le point de se suicider et le troisième vient de se faire rejeter par son fils dont la mère vient de mourir. Vu l’ambiance, ça va être la fête. Ils se retrouvent tous les trois dans un karaoké désert pour passer le réveillon. Le film est adorable on s’attache assez rapidement aux histoires des trois hommes qui se retrouvent malgré eux à fêter noël. Au début, rien ne nous attire dans ses trois hommes, mais au fil de la soirée, on irait bien avec eux passer le réveillon.

Ce n’est pas un conte de noël, juste un conte finlandais.

Le dernier vol

© Gaumont Distribution

Un oiseau sans ailes effectue tout de même son dernier vol.

Le Sahara est français et l’armée tente de mater certaines régions désertiques ou certains nomades font de la résistance. Dans cette ambiance, une femme vient d’arriver avec son avion afin de recherche son compagnon que s’est écrasé non loin de là. Arrivé sur la base elle demande aux militaires de l’aider à parcourir le désert afin de chercher son ami, dont elle est persuadé qu’il est en vie. On se doute, comme tout le monde, à par elle, que son ami est mort. Mais avec l’insistance de cette femme, Antoine va aider cette femme dans ses recherches même si l’évidence de sa mort ne fait aucun doute. Guillaume Canet et Marion Cotillard sont excellents comme à leur habitude. Par contre malheureusement, ils sont bien les seuls car le scénario est un peu léger et le réalisateur ne réussi pas à nous emmener avec eux dans cette recherche perdu dans le désert. Dommage, cela aurait pu être une belle aventure.

Avatar

© Twentieth Century Fox France

Le retour de James Cameron.

Avatar est le film de science-fiction à ne pas rater en cette fin d’année 2009. Ce qui est vraiment exceptionnelle dans ce film c’est que c’est une réussite totale avec un paradoxe énorme car tout est critiquable dans ce film. Mais voilà, les effets spéciaux visuels l’emportent malgré une histoire si on regarde de plus prêt, fait froid dans le dos ! Laissez-moi un peu mettre du négatif dans ce film car de toute façon vous irez le voir et vous l’aimerez, vous n’aurez par le choix car c’est le but recherché et tout a été calculé dans ce sens. Dans le scénario, on a tout de même un armée américaine qui envahie une planète pour ses richesses naturelles, un peuple indigène qui va être détruit à défaut d’être amadoué, puis on a une nature riche et belle qui tente de se défendre face à l’envahisseur. Si on regarde entre les linges, on se moque un peu de nous et pire on se moque de nous même car on adhère complètement. Notre capacité à s’émerveiller de nous même est tout de même énorme car on nous montre les humains détruisant une planète et un peuple et la nature et l’écologie qui se défendent face à l’armée. On nous montre quand même ce que l’on a toujours fait sur terre et on en est tous émerveillé, si ça ce n’est pas de la manipulation et de l’hypocrisie ! Sinon le film est énorme et visuellement parfait. L’action est présente tout au long du film, malgré les plus de 2h30 du film. Les mystères de la planète, les personnages, les couleurs, les lumières, les vaisseaux de guerres, les scènes en forêts et les scènes dans le ciel… rien à redire et on ne peut que s’émerveiller.

On s’émerveille souvent devant un beau film et on le critique souvent pour les idées qu’il véhicule. Avec Avatar, on nous manipule à l’échelle mondiale, car on s’émerveille certes cela semble logique, mais le message qu’il nous donne, ne dérange personne. Se faire manipuler c’est assez courant. Vous verrez en sortant du film, vous aurez envi sans vous en rendre compte d’embrasser un arbre, c’est tout de même fabuleux ce que réussit à faire ce film. C’est ça qui est fort avec Avatar, car plus c’est gros, plus on nous aveugle, mais faut dire que Cameron y a mis les moyens. Allez vite le voir c’est un des films de l’année à voir absolument. Vous allez l’adorer.

Mensch

© ARP Sélection Nicolas Cazalé
Site

Mensch, le film 2009 à ne pas voir.

Je déroge à toute mes règles en cette fin d'année en vous disant de ne pas aller voir un film. Mais ne vous inquiétez pas, comme toute dérogation, je ne recommencerai pas de si tôt. Mensch est le parfait exemple du film raté. On voit très bien ce qu'à voulu faire le réalisateur. Nous raconter l'histoire d'une famille avec des secrets sur plusieurs générations. Et le tout, à travers le regard d'un fils qui cherche à devenir un Mensch, un « homme bon ». Le scénario est assez vide avec des évidences et une simplicité des scènes qui ne tiennent pas la route. Les rôles qui dépendent du scénario sont aussi absent et le casting n'arrange rien, malgré la présence d'acteurs pourtant intéressants. Bénichou, acteur dont personne ne connaît le nom mais dont le visage n'est pas inconnu, n'est pas du tout crédible. Delon, fils, aurait du demander l'avis de son père avant d'accepter ce rôle. Et enfin, Nicolas Cazalé, jeune acteur prométeur, mais pas avec ce film. Et comme tout bon film finit par une intrigue, le réalisateur, va jusqu'au bout et nous donne une intrigue. L'intrigue ici est la révélation d'un secret de famille. Déjà le secret de famille, est assez commun comme intrigue pour un film sur une famille. Mais la révélation n'apporte pas grand chose au film, et pire, on devine assez vite le secret de famille dès le début du film.

Merci à Mensch qui me permet de faire une critique assez exceptionnelle pour moi, c'est un exercice que je ne connaît pas tout. Mais peut être que mon avis va vous intriguer au point de vérifier par vous même ma vision de Mensch en allant voir le film. Allez savoir, ce n'est qu'une critique, on ne sait jamais ce qui peut se cacher derrière une critique de film à moins de voir soit même le film critiqué !

Persécution

© Mars Distribution Romain Duris

Persécution. Mais a quoi voit on que l'on est persécuté ?

Un inconnu est fasciné par Daniel. Daniel, la trentaine se retrouve harcelé par un homme qui lui vaut une étonnante fascination. Daniel ne sait pas qui il est. A son tour, Daniel semble avoir un comportement particulié avec sa copine. La persécution oui, mais qui persécute qui ? Romain Duris a encore un rôle à la hauteur de son pourvoir cinématographique. L'histoire est assez étrange et si banale à la fois, et Romain Duris joue à la perfection cet homme perdue entre sa vie et sa persécution. Charlotte Gainsbourg est également sublimement mystérieuse dans ce film et la réplique qu'elle donne à Duris rend ce dernier encore plus fort dans ce rôle. Un film français à voir et pas la peine de vous persécuter pour le voir, quoi que !

On est souvent persécuté par la même personne, et on se doute pas par qui, pourtant, tout le monde peut en être victime.

La route (The road)

( - 12 ans )
© Metropolitan FilmExport

Sauver une vie ne vaut la peine que s'il est possible de vivre, mais à quoi bon survivre lorsqu'il n'y a plus rien ?

La terre est dévastée. Personne ne sait comment tout a commencé. Mais aujourd'hui, seul des poignées d'êtres humains on survécues à une apocalypse. Toute la faune et la flore semblent avoir disparue. Seul certains hommes survivent en étant à la fois survivants et bétails pour les plus forts. Dans ce chaos, un père tente de sauver son fils surtout de le protéger et de le préserver de la haine des hommes. Ils partent sur la route. La route comme ultime espoir afin de d'imaginer une vie au bout de la route. Le film n'est pas un film de science-fiction, mais un film humain avec ce père qui n'a qu'un but dans sa vie, sauver son fils. Le film est très difficile à regarder car à chaque instant, on est nous même terrifié rien qu'à l'idée qu'ils croisent un groupe d'homme qui les prendrait en chasse pour les manger. Le film est fort comme le sont ce fils adorable et ce père prévenant, qui vont nous tenir tout au long du film dans une émotion terrifiante. Un film à voir, mais attention, ce film est tout de même dérangeant et déstabilisant.

Le Vilain

© StudioCanal Albert Dupontel et Catherine Frot

Un braqueur de banque, blessé après un braquage revient se réfugier chez sa mère. Ho le vilain !

La mère est un peu naïve et ne se doute pas de ce qu'est devenu son fils. Très vite elle découvre la face caché de son fils et elle décide de transformé son fils en quelqu'un de bien. En effet, elle devra mener sa mission à bien, car sa vie (ou sa mort !) en dépend. Ce film est un très bon Dupontel, avec tout son humour noir et gras comme beaucoup l'aime. Catherine Frot est également exceptionnelle. Humour déganté et rocambolesque dans ce pavillon de banlieue ou cette mère et ce fils vont se haïr et s'aimer jusqu'à la mort. Ce délire est à voir car de très bonnes surprises vous attendent.

Bienvenue à Zombieland (Zombieland)

© Sony Pictures Releasing France Woody Harrelson et Jesse Eisenberg

Les Zombies, quel drame !

Un jeune homme se retrouve seul au monde depuis que celui-ci s’est fait envahir par des Zombies. Columbus n’est pas un héros et encore moins un tueur de Zombie, mais sa peur et sa faiblesse l’a rendu très prudent. Il suit les règles qu’il a établit pour pouvoir survivre. Il va croiser la route d’un mercenaire et de deux sœurs. A eux 4 ils vont tenter de rejoindre la côte ouest. Ce film n’a rien d’extraordinaire d’un point de vi scénario et zombies. Le sujet est un classique. Par contre, ce film est un excellent film de série B. L’humour y plus tordant que les scènes de carnages. Vous avez rêvez de dégommer un zombie avec une bâte de baseball ou avec tout autre arme aussi originale ? Le film est à mourir de rire, avec une étonnante surprise arrivé à destination. Ce film est pour les adeptes des morts vivants, les autres trouveront sûrement le film pathétique !

Paranormal Activity

© Wild Bunch Distribution Katie Featherston et Micah Sloat

Cela ne vous intrigue pas de savoir comment un film qui a coûté moins de 11 000 dollars a rapporté plus de 100 000 000 dollars, rien qu’aux USA en deux mois d’exploitation ?

C’est quoi ce succès avec une bande annonce qui ne nous montre même pas le film, mais les réactions des premiers spectateurs. 11 000 dollars pour avoir une maison, une caméra et un couple. Le couple film leur maison la nuit pendant qu’ils dorment car depuis un moment, ils entendent des bruits dans la maison. Pour garder le mystère jusqu’au bout, je ne donnerai pas la réponse à tout ça ici. Je ne dirai qu’une chose, ce concept n’est pas nouveau, puisque Blairwitch, puis REC et Cloverfield ensuite surfent sur ce phénomène. C’est juste qu’avec ce film, le concept y est encore plus accentué et le film a bénéficié du phénomène de contagions et de rareté au début de sa sorti. Depuis les copies supplémentaires ont été répandues à travers le monde entier. Le but de ce film est de se faire peur, mais une réelle peur, qui s’accroit tout au long du film jusqu’à la fin, le bouquet final, où vous serez complètement terrorisé dans votre siège. 11 000 dollars, autant dire qu’il n’y a pas d’effet spéciaux, c’est ça aussi qui rend ce film exceptionnel.

Mais ce qui fait encore plus peur, c’est qu’avec rien, le réalisateur nous a fait un succès planétaire.

Capitalism: A love story

© Paramount Pictures France
Les démocraties appliquent le capitalisme, mais le capitalisme n’a rien d’une démocratie !

Michael Moore revient en force et va essayer de savoir pourquoi les USA appliquent un capitalisme dans démocratie. Ce documentaire est du Moore, ni plus ni moins. Il ne donne pas de réponses, mais pose des questions afin de faire sortir la vérité. Il mène une bataille pour récupérer l’argent des américains « volé » par les banques. Alors, il va de banque en banque dire aux banquiers qu’ils sont hors la loi et qu’il vient récupérer les dollars des américains. Le silence des banques en dira long. Il y a des choses intéressantes et on apprend des aspects de la crise qui n’ont pas été mis en avant, comme par exemple le congrès américain qui demande aux américains d’occuper leur maison et de ne pas se laisser expulser (un appel à la révolution ?). Moore nous donne une explication extraordinaire au capitalisme américain en le comparant à l’Europe qui sont également des démocraties et qui appliquent le capitalisme.

Les USA, le pays des libertés, toutes les libertés, la liberté de faire fortune, ou pas !

Rapt

Yvan ATTAL
Le Président ne sera rendu qu’en échange d’une rançon.

Stanislas Graff est un Président puissant d’un groupe industriel. Un jour il se fait enlever et une rançon est demandée à sa famille. Commence alors une longue période où Stanislas sera humilié et même amputé car il subît le bras de fer des ravisseurs avec sa famille. La politique et la police se mettent également dans la boucle, ce qui n’arrange pas les affaires. A sa libération, Stanislas doit faire face à tout le monde et surmonter le regard des autres. Yvan Attal est surprenant dans ce rôle et à travers le personnage on ressent bien ce qui lui arrive. On est comme lui face à l’incompréhension des autres à son retour