Les rebelles de la forêt (Open Season)

© Gaumont Columbia Tristar Films
L’histoire d’un ours élevé par les hommes abandonné dans une forêt.
Comment va-t-il faire pour survivre ce gros nounours en peluche ? La rencontre d’un cerf idiot et de pleins d’animaux vont-ils l’aider à survivre dans la forêt ? Pour survivre face aux chasseurs les animaux vont devoir se surpasser. C’est un dessin animé pour les pas plus de 10 ans, sinon on s’ennui car il n’y a pas grand-chose d’exceptionnel.
Mais comme ma petite Chloé adore les animaux et choisi ses films, le film est génial !

La californie

© Mars Distribution Radivoje Bukvic, Mylène Demongeot, Antoine Bibiloni, Nathalie Baye, Xavier de Guillebon, Ludivine Sagnier et Roschdy Zem
Comment faire avec une petite tribu vivant au crochet d’une dame d’âge mûre plein aux as ?
Tout ce petit monde paraît bien étrange. Certains personnages, comme celui que joue Nathalie Baye sont sublimes et sont au centre de l’histoire et d’autres personnages forment eux, les meubles et la décoration pour les autres ! Dans ce monde sur réaliste, la fille de la rentière revient, et semble la plus apte à prendre sa vie en main. Mais la rencontre de cette étrangère avec un membre de la tribu va bouleverser le rythme pathétique de cette « famille ». Comment va réagir la tribu à cette intrusion ? Un drame se jouerai t-il face à cet intrus ? Parfois, cynique ou hallucinant, ce film, nous plonge dans une vision radicale mais peut être extrême de la vie !
Pour les curieux !

The queen

Oscar 2007 de la meilleur actrice

© Pathé Distribution Helen Mirren

Petite précision : c’est un film ! Donc ce n’est peut être pas la réalité et surtout pas un documentaire. Je tiens à le préciser comme ça aucune surprise si vous allez voir ce film.

Sur ce petit rappel, je vous présente donc un très bon film. L’histoire de la reine d’Angleterre face aux évènements qui sont la disparition de Diana. On va rentrer dans le monde très privé de la reine qui est assez étonnant. Mais le film est surtout réussi par l’interprétation Helen Mirren. Un ton très réaliste est donné à ce film avec le mélange subtil des images d’archives aux scènes du film. Bien évidement, à l’image de son personnage, le film est porté par ce rôle. Petite courbette à ce film qui nous fait rentrer dans un monde insoupçonnable !

Réalité ou fiction ?

Je suis l'autre (Ich bin die Andere)

(11° festival du cinéma allemand de Paris) © Eigentum des jeweiligen Studios / Vertriebes
Prochainement, ce film va sortir dans les salles françaises, et vous ne devrez pas le rater. Pourquoi ?
Tous les personnages sont originaux et hors du commun, un playboy cynique, une femme troublante à deux personnalités, une mère excentrique et alcoolique, un homme à tout faire à faire froid dans le dos, une servante dévouée, et un père despote. Deux autres « personnages» assez particulier se sont également invités dans ce film, la lumière et la musique ! A voir, car sublime jeu de lumière et de musique, épatant. Et oui le soleil existe en Allemagne !
Sans jamais se perdre, on entre dans la folie avec tous les personnages. La folie, à la limite du fantastique, c’est un étrange mélange pour narrer cette histoire d’amour.

L'été 04 (Sommer 04 an der Schlei)

© Ö Filmproduktion GmbH Livia (Svea Lohde) and André (Peter Davor)
Un charmant été 2004 en Allemagne.
Il y a le soleil, la mer, la voile, les petits repas en extérieur, le jardinage. Les vacances parfaites d’une famille ordinaire (enfin peut-être pas !). Nos vacanciers sont un père baba cool, une mère moderne, un fils de 15 ans qui ne s’affole pas et sa petite copine de 12 ans, qui en paraît plus que son âge. Tout ce joli monde aurait passés de parfaite vacances si ce n’est la rencontre d’un homme de 40 ans, playboy qui va être séduit par l’adolescente puis par la mère. Bric à vrac dans les sentiments qui risque de tourner mal, si les limites ne sont pas définis !
Très beau film (plein de lumière !) et super rebondissement à la fin, inimaginable !
A voir, si ça sort dans les salles françaises. Pas sûr pour ce film !

Valerie

© Credofilm Agata Buzek
La descente aux enfers d’un mannequin à Berlin.
Très beau film qui a réussi à éviter les clichés sur le monde du mannequina. Ce film retrace la façon dont la vie d’un mannequin en fin de carrière tourne au cauchemar, car cette dernière ne décroche plus de contrat et elle n’a pas su garder un seul euro. Seule sa jaguar va lui permettre de trouver un point de chute. Troisième film du festival qui parle encore de solitude et de sentiment d’amour propre perdue. Les allemands seraient ils en pleine dépression ? Question à laquelle je ne suis pas apte à répondre. Mais ce film est excellent, car les scènes sont toujours en contradiction entre le monde du luxe et le monde de la rue, et l’actrice est sublime (son physique (facile c’est un mannequin !) et sa prestation).
A voir à l’occasion, car ce film sortira en salle, même en France, croyez-moi, si je vous le dis !

L'assureur-vie (Der Lebensversicherer)

(11° festival du cinéma allemand de Paris)
Der Lebensversicherer
Un vendeur d’assurance-vie parcourt les autoroutes allemandes pour essayer de faire signer ses assurances-vie en faisant du porte à porte.
Nuit après nuit, et jour après jour, il part à la conquête des ces signatures. Il finit même par ne plus rentrer chez lui et à élu domicile dans sa voiture. Il est prêt à tout pour faire signer ses prospects et n’est jamais à cours d’arguments et n’hésite pas à pousser la chansonnette en français ! Mais au final, qui aura le plus besoin d’assurance en soit, les clients qui signent ou l’assureur lui même. Ce film va nous montrer la lente descente aux enfers de cet assureur qui n’arrive plus à faire face à sa propre vie. Cette descente est soutenue par les scènes qui se déroulent principalement la nuit sur les aires d’autoroute froides et sombres. Mais avant de trouver une raison de mourir, encore faut il trouver une raison de vire, avant de mettre fin à sa vie !
Encore un film étrange qui restera sans doute dans les festivals !

Mala noche

© MK2 Diffusion Doug Cooeyate
Premier film de Gus Van Sant réalisé en 1985.
Après le grand Elephant et le particulier Gerry, on se retrouve plongé dans le premier film de ce réalisateur hors norme. Film tourné en 16mm et en noir et blanc. C’est l’histoire d’un américain en Californie qui fait la rencontre de deux jeunes mexicains. Film à voir pour les inconditionnels de Gus Van Sant, car on replonge dans son ambiance et on retrouve les éléments et les détails que l’on connait dans ses films plus récents. Le sujet est toujours le même, la jeunesse américaine sous toute ces facettes. Toujours diffusé en festival, ce film est enfin sorti dans les salles (grâce à MK2) pour nous donner le commencement du monde du Gus Van Sant.
A voir pour les connaisseurs et à découvrir pour les curieux qui ne connaissent pas Gus Van Sant.

Le libre arbitre (Der freie Wille)

(11° festival du cinéma allemand de Paris)
© Colonia media 2005, Anne-K. Golinsky Juergen Vogel
Site
Film intimiste allemand.
Ce film est un film typique de festival car il sera plus vu dans les festivals que dans nos salles habituelles. L'histoire, un violeur récidiviste face à son propre libre arbitre et à ses choix. Rien que l'histoire, ce n’est pas franchement motivant comme soirée cinéma. Mais ce film met très bien en scène la solitude et la culpabilité, et se sont ces deux sentiments qui sont les principaux rôles de ce film. L'histoire n'apparaît que secondaire, car elle nous est donnée sans retenue et sans jugement par le réalisateur. Ce film dure 2h30, et pendant 2h30, les images seront dures, et souvent insoutenables. L'ambiance de solitude est également très soutenu par la lumière d'une part (fade et sans relief), et les scènes de ces deux acteurs, et d'autre part, par des scènes qui nous donnent sans cesses des moments gênants et malsains.
Film particulier, à ne pas voir si on n’est pas prévenu avant.

Un crime

© ARP Sélection Emmanuelle Béart
Film français ! pas évident pour un film qui se passe entièrement dans New York.
Jusqu'ou est ton prêt à aller par amour ? Ce film, malgré les apparences parle d'amour, un amour basé sur la mort. Si l'ambiance, noir, sombre, pesante vous intéresse, ce film est pour vous. Pas facile à voir, ce film nous donne une vision sombre de l'amour, avec en arrière plan la ville de New York de nuit. Ce film est étonnamment bien fait surtout avec ce mélange d'acteurs, qui sont, une petite française Emmanuelle Béart et Harvey Keitel un vieux baroudeur américain. Emmanuelle Béart est excellente dans ce film.
Rien est fait dans ce film pour nous séduire, mais c'est peut être ça qui donne à ce film son intérêt.

Pour aller au ciel, il faut mourir

© Rezo Films Khurched Golibekov
Film franco tadjik (république du Tadjikistan, pour ceux qui auraient un doute !).
Voilà le programme. Le principe de la critique de cinéma, c’est, à la base, de donner envi d’aller voir le film. Cela serait peine perdue ici. Alors voilà pourquoi vous n’irez pas voir ce film, ça se passe au Tadjikistan, les décors sont tristes et austères, vous n’aurez aucune référence avec ce pays à laquelle vous ne pourrez vous accrocher, l’histoire et toute simple, sans artifices, sans rebondissement, une fin qui n’en est pas une, des dialogues sans début ni fin, des long moments sans dialogues, des longs plans fixes (sur presque rien). Voilà, pourquoi la plus part d’entre vous n’iront pas voir ce film. Mais pour certain, j’ai résumé un bon film, avec le portrait d’un personnage intéressant qui veux résoudre son problème de couple à 20 ans. Mais il le fera à la tadjik, alors loin de tout ce que vous pourriez imaginer.
Alors n’imaginez plus comment ça pourrait se passer au Tadjikistan, osez venir voir ce film.

Dans paris

© Gémini Films Louis Garrel et Romain Duris
Trio de choc entre deux frères et un père, qui ont un sentiment face aux épreuves de la vie assez détaché (mais de manière touchante).
Avec Paris en arrière plan, on va plonger dans la vie sentimentale de ces deux frères. Après un début déroutant où l’on est sans repère et où l’on peut vite perdre pied, ce film nous donne une sublime histoire sur les sentiments de deux personnages. Pour ceux qui connaissent Romain Duris, vous ne serez pas déçu, il nous donne encore une fois une interprétation particulière et fidèle à lui-même et qui donne à ce personnage le réalisme et un côté touchant. Son petit frère n’en est pas moins effacé et est interprété par Louis Garrel (qu’on a déjà vu dans certain petit rôle, il nous fait penser à un Romain Duris à ces débuts !). Seul certains accrocheront à ce film, mais le film est assez réussi.
Seul ceux qui ne connaissent pas Romain Duris (oui des gens ne connaissent pas encore Romain Duris !) et qui iront voir ce film pour le titre (Paris !) seront déçus ! A voir, pour les autres.

Le parfum (Perfume: The story of a murderer)

© Metropolitan FilmExport Ben Whishaw
Histoire d’un meurtrier.
La beauté sous toutes ces formes, voilà ce qu’est ce film. Dés le début, on se doute que c’est un film original et que l’on va rentrer dans une ambiance particulière, à la fois sombre et pleine de lumière. Sur fond de meurtres, Jean-Baptiste Grenouille va nous séduire, nous charmer avec ses parfums. La fin ! Elle est magnifique si on se laisse emporter par Grenouille sans lui résister. Ce film est sublime. D’une part, il a réussi à nous montrer la beauté pure, même sur fond de meurtres (contraste assez surprenant). Et d’autre part, le film réussi quelque chose de plus extraordinaire que le simple fait de sentir un parfum (impossible voyons ! c’est du cinéma), il nous dévoile l’âme même du parfum idéal de Grenouille. Par nos yeux et nos oreilles, le parfum prend une toute autre signification que celle basic de se parfumer simplement et il nous frappe encore plus fort qu’une simple odeur.
Désolé, mais encore un film à voir absolument car c’est artistiquement parfait.

Les amitiés maléfiques

César 2007 du meilleur jeune espoir maculin
© Les Films du Losange Malik Zidi et Thibault Vinçon
Lorsqu’il est question d’amitié que cela signifie t-il pour vous ?
Quelle place vos amis ont-ils dans votre vie ? Ces jeunes parisiens dans un monde universitaire particulier vont grâce à leur amitié créer leur vie. Mais est-on sûr que l’amitié pour un ami est la même qu’il a envers vous, et si on ne s’en rendait compte seulement quand il est trop tard. Ces jeunes vont trouver leur destin dans la vie grâce à leurs amitiés, amitié qui va prendre les plus surprenantes des facettes. Film psychologiquement intéressant sur la sociologie de nos rapports dans l’amitié. Ce film ne marquera pas tous les esprits, mais tous ces nouveaux acteurs mettent du réalisme frappant (on donnerai bien des claques à l’un d’entre eux, au passage) dans leurs quêtes de leur devenir. Fan de littérature, ce film est pour vous, même si vous n’avez pas d’ami.
Et pour ceux qui ont des amis, n’allez pas voir ce film avec eux, on ne sait jamais, vous pourriez ouvrir les yeux sur votre propre amitié avec vos amis, attention !

Indigènes

César 2007 du meilleur scénario original

© Mars Distribution Roschdy Zem, Samy Naceri, Jamel Debbouze et Sami Bouajila

Epatant ce film.
C’est un très bon film de guerre et les américains n’y sont pour rien dans ce film. Mais le plus intéressant c’est de voir ces acteurs qu’on connaît tous dans ces rôles où leurs prestations sont bleuffantes. On ne peut s’empêcher de faire un lien avec l’actualité et l’immigration. Mais si on sort de ça, d’un point de vu cinématographique, c’est génial. Je vous préviens, vous allez verser votre petite larme, ça c’est sûr. Film à voir sans aucun doute.
Mais qui a arraché ces pages de mon livre d'histoire de mes livres d'histoire du collège, j'espère qu'ils les ont retrouvés depuis.

Hard candy

( - 16 ans )
© Metropolitan FilmExport Patrick Wilson et Ellen Page
La pédophilie, autant être claire tout de suite car le film parle de ça.
Une jeune fille de 14 ans rencontre sur le net un homme de la trentaine. Une rencontre s’en suit. Mais voilà, que celui qui est « censé » faire le mal devient la victime. L’ambiance et les situations sont bien plus dure que les images, mais jusqu’au bout on ne sait vraiment pas si ce trentenaire est pédophile ou pas et c’est ce qui rend ce film dérangeant.
Vision intéressante sur le sujet, mais à ne pas voir par tout le monde.