Hellboy II les légions d'or maudites (Hellboy II : The golden army)

© Paramount Pictures France Doug Jones, Ron Perlman et Selma Blair
Red est de retour dans ce second volet.
Red n’est pas un super héros comme les autres, car lui quand il était petit, on ne lui racontait pas des histoires de fées. Son père lui racontait souvent l’histoire du roi Balor qui régnait sur le monde des êtres fantastiques. Mais la guerre avec les humains était dure et sanglante. Alors le roi Balor créa une arme absolue pour mettre fin à cette guerre. Mais il se rendit vite compte que son arme anéantirai les humains, et décida de cacher son arme et de cacher son monde. Mais ce n’était pas de l’avis de son fils le prince Nuada, qui furieux s’exila du royaume de son père en se jurant qu’un jour il reviendrait combattre les humains. Mais Nuada a choisi le mauvais moment pour revenir, car les humains ont accueilli dans leur monde, celui que l’on surnomme Hellboy, Red pour les intimes !
Ceux qui ne connaissent pas Red, vont être dérouté s’ils s’attendent à voir un super héros, car celui là n’a rien de commun avec les super héros de Marvel, quoi de plus normal, après tout, il est le fils légitime du diable. Hellboy est en total décalage avec tout, aussi bien le monde qui l’entoure, que les autres super héros. Ce qui lui permet de faire et dire tout ce qu’un « super héros de bonne famille » ne ferait pas. Et c’est bien là son succès. Avec cet épisode, c’est les batailles, l’humour, les situations qui sont grandioses.
A ne pas rater pour les connaisseurs. Les autres, je vous le conseil également, mais attendait vous à voir une chose différente pour une fois.

Séraphine

© Diaphana Films Yolande Moreau
Senlis, à l'aube de la grande guerre, la découverte d'une artiste visionnaire.
Séraphine fait des ménages dans différentes maisons à Senlis. Elle va et vient dans la ville, de maison en maison. Elle tente de gagner sa vie pour se nourrir et acheter des pots de peinture blanche. Elle aime se promener dans la nature et vivre pleinement avec les arbres et ressentir le vent. Elle est comme ça Séraphine, certains diront qu'elle est simplette ou bête. Peut-être, mais une fois chez elle, elle peint cette petite folie en peignant la nature. Un jour elle prend service chez un marchand d'art allemand de passage. Stupéfaction, ce découvreur d'artiste voit en Séraphine une grande artiste en avance sur son temps. Petit à petit il se rapproche de Séraphine et là on assiste à la rencontre de deux personnes, deux mondes.
Super film, avec cette attachante Séraphine jouée par la phénoménale Yollande Moreau. Si vous voulez voir un film biographique comme c'est la mode depuis un moment, je vous conseil celui là sans hésiter.

Dernier maquis

© Sophie Dulac Distribution
Cela ne se passe pas si loin de chez nous puisque l’on est en banlieue parisienne.
Dans une entreprise de fabrication de palettes, le film nous donne un portrait des salariés et du patron. Les chauffeurs et les mécaniciens sont d’origine d’Afrique du nord et les ouvriers sont d’origine de l’Afrique noir. Ils ont tous un point commun avec le patron, la religion musulman. Ce patron, d’ailleurs, finance une mosquée pour ses salariés. Au bout d’un moment, on ne sait plus si c’est un documentaire ou une fiction. On apprend pleins de choses dans ce film, dont le principal et que l’on se rend compte que l’on vit avec trop de préjugés.
Je ne vais pas vous dire de venir voir ce film, car je vous connais pour la plus part, mais ce film reste une histoire intéressante.

La visiteuse (Die Besucherin)

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Souvent un déclic vient tout changer.

Agnès mène une vie sans histoire. Elle est médecin et fait de la recherche. Elle est mariée à un homme qui semble l'aimer et elle a une fille adorable. Un jour sa soeur lui donne les clés d'un appartement pour arroser les plantes car elle part subitement à l'étranger. Agnès passe à l'appartement. Elle ne va y trouver que des plantes à arroser. Cet appartement va dévoiler une vérité à Agnès, sa vérité. En effet, la vie d'Agnès va petit à petit se transformer. Cet appartement est comme une fenêtre ouverte sur la nouvelle vie d'Agnès.

Étrange, parfois dérangeant, situation tellement irréelle qu'elle en devient marrante. Enfin, bref ce film est une découverte. Mais pas une découverte cinématographique, mais la découverte d'Agnès face à sa vie et à ses choix.

Nobody's perfect

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La thalidomide était un médicament vendu durant les années 1950 et 1960 comme hypnogène et chez les femmes enceintes comme antiémétique pour combattre les nausées matinales et d'autres symptômes. Elle a été synthétisée en Allemagne de l'Ouest en 1953 et mise sur le marché par la firme Grünenthal du 1er octobre 1957 à 1961, principalement en Allemagne et en Grande-Bretagne.

Un problème fut détecté avec ce médicament, mais il était trop tard. Les enfants qui ont survécu ont eu des malformations principalement les membres atrophiés. Le réalisateur de ce documentaire a une idée qui va déranger. Faire des photos pour un calendrier avec les victimes de ce médicament. Le sujet du documentaire est dérangeant car on va voir des choses et des gens mutilés. Moi même, au début j'appréhendai de voir ces personnes. Mais rien de toutes ses frayeurs n'est venu. Au contraire, à travers les portraits de ces personnes, on découvre des personnes comme nous, qui ne demandent qu'une chose, vivre et que le monde accepte ce qui leur arrive.

Documentaire choc, mais très émouvant et surprenant.

Les temps paisibles (Friedliche Zeiten)

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Allemagne de l'Ouest contre une famille de l'Est.

Nous sommes dans les années 60 où une famille fraîchement arrivée de l'Est est installée confortablement dans un quartier résidentiel de l'Allemagne de l'Ouest. La vie serait belle si la mère n'était pas obsédée par l'Est et l'invasion de l'URSS. Cette mère devient complètement folle de peur et son couple en paye les frais. Les enfants ont trouvés la solution, ils vont tous faire pour que leur mère n'ait plus peur. C'est une comédie sur fond de drame, on rigole malgré quelques moments d'émotion.

Très beau film grâce à l'histoire mais également avec toutes ces couleurs et ces décors et objets de ces années là qui sont sublimes et qui grandissent ce film.

Drifter

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Dans les rues de Berlin.

Ce documentaire nous montre la vie de trois jeunes entre 16 et 25 ans dans les rues de Berlin. Précisément autour d'une gare. On ne sait pas bien le but de leur vie, mais ils sont là à la recherche de drogue pour passer le temps. Ils sont livrés à eux même. Ce n'est pas bien gai tout ça, en effet. Le documentaire n'apporte pas de solution et ne donne pas de leçon. Il ne fait que suivre ces trois jeunes au gré de leur volonté. Le documentaire montre ceux que l'on ne voit pas. Parce qu'ils sont jeunes et pas dangereux, ils passent inaperçues dans la population, pourtant ils sont bien là parmi nous dans la rue. Leur tendre la main, ce n'est pas les sauver, c'est juste leur montrer qu'on les voient. C'est seulement à ce moment là que seul quelqu'un pourra les sauver d’eux-mêmes.

Mon copain de Faro (Mein freund aus Faro)

Une fille qui est un garçon ou un garçon qui est une fille?
Mel travail et a une voiture. Mel est intépendant(e!) et habite avec son père et son frère. Mel est une fille, mais s'habille et se comporte comme un garçon. Un jour son frère la met au défit de ramener son petit copain à dîner. Elle demande donc à un collègue fraîchement arrivé et venant de Faro de se faire passer pour Miguel son petit copain. Avec l'arrivée de Miguel, personne réel, mais imaginaire à la fois, Mel va découvrir l'amour. Mais attention, rien ne la préparais à ce qui va lui arriver. Car à l'image de physique de garçon/fille sont amour sera aussi ambigu.
Original.

Blindness

© Pathé Distribution Mark Ruffalo, Julianne Moore, Danny Glover et Alice Braga
Et si les fondements de notre société ne tenaient qu'à un fil, le suivriez-vous, même les yeux fermés.
Dans une grande ville, un homme perd la vue au volant de sa voiture. Il se rend chez un ophtalmologue, mais ce dernier ne voit rien d'anormal. Mais voilà au quatre coin de la ville, toutes les personnes qui ont eu un contact avec ce conducteur, deviennent à leur tour aveugle. Très vite ce virus mystérieux qui rend les gens aveugles se propage. La décision de la mise en quarantaine des contaminés est décidés et bientôt le docteur et sa femme sont enfermés avec d'autres dans un hôpital désaffecté et livrés à eux même. Jour après jour, l'hôpital se rempli de plein de nouveaux contaminés. Comment vont réagir toutes ces personnes qui ont perdu un sens primordial. Dans toute destruction naît la vie et la femme du docteur en est la preuve, c'est la seule qui a priori n'a pas été touché par le virus. Seule voyante parmi les autres, comment va t elle faire pour survivre dans ce monde nouveau. Car en perdant la vue, les hommes ont perdus bien plus, l'humanité!
Ce film est grandiose. Cela pourrait être un simple film futuriste catastrophe. Mais il est bien plus. Déjà c'est un excellent réalisateur Brésilien qui a fait ce film. On retrouve aussi la nationalité de ce film dans l'histoire. En effet, ce film est une collaboration Brésilienne, Canadienne et Japonaise. Cette ambiance se retrouve dans ce film. Vraiment la vision de l'humanité de ce film est très intéressante, mais également effrayante, inquiétante et pire que toutes autres catastrophes, car ici c'est l'homme qui devient le propre destructeur de sa vie, après tout le virus ne tue pas!

Gomorra

© Le Pacte
Naples, tuer est l'une des premières choses que l'on apprend lorsque l'on devient adulte.
Le film s'est posé sur 5 histoires parallèles qui ont en commun la ville, la mort et le sang. Le film est très violent, puisque la mort fait parti du décor. On va suivre l'histoire de petits groupes qui vont évoluer et se croiser dans cette ville et ses cités. La guerre est ouverte à la police et avec les autres gangs. Les cités sont des citadelles imprenables avec comme rempart des gamins et des familles, et le rouge la couleur des combats. Parfois décousu de tout liens entre elles, les histoires prennent tout d'un coup une tournure imposante et on comprend vite les implications et le pouvoir de cette mafia.
La mort elle même n'est même plus violente, tellement la violence est omniprésente dans cette ville. Le film est très intéressant car le film ne raconte pas une histoire, mais n'est qu'une fenêtre qui s'ouvre sur cette ville.

Khamsa

© Rezo Films Marco Cortes
Une ville, une cité, un petit gitan.
Marco s'est échappé de son foyer pour revenir dans le camp de gitan où il est né. Il retrouve son père qui n e s'occupe pas de lui, sa grand mère et ses copains et cousins. Il est Marco fils de gitan et fils d'arabe à la fois. Ce petit garçon cherche sa place entre le monde des gitans et celui des cités de Marseille. Il a un rêve, mais pas facile de s'en sortir. Le film est très bien fait et nous peint un monde trop inconnu, celui des gitans. Marco a 11 ans et avec sa petite bouille, il va essayer de faire quelque chose de sa vie, même si à cet âge, on ne peut pas prendre conscience de sa vie et on se laisse faire par les autres.
Khamsa l'arabe ou Marco le gitan, tu es le même car tu n'es qu'un petit garçon de 11 ans !

Mamma Mia

© Paramount Pictures France Christine Baranski, Meryl Streep et Julie Walters
Ce film n'est pas une comédie, ni une romance et encore moins une comédie musicale.
On est sur une petite île Grecque loin de tout. Un mariage va avoir lieu et 3 pères sont invités au mariage de leur fille. Enfin bon, peut importe le scénario. L'histoire n'est qu’un prétexte à ce film qui est en fait un délire. Et oui; le second degré est roi ici. Mais un second degrés subtile avec des musiques des années 70 toutes aussi géniales les unes que les autres. Toute scène est une excuse pour pousser la chanson et les danses qui se succèdent à un rythme de paillette.
Ce n'est peut être pas du cinéma, mais en tout cas c'est un spectacle qui vous en mettra plein les yeux. Ce qui vous surprendra se sont les couleurs et le décalage de la musique et le lieu et les personnes. Encore une fois, la subtilité du second degré de ce film échappera sûrement à certains, mais il enchantera les autres, pas de soucis.

Premières neiges (Snijeg)

© Pyramide Distribution
Bosnie, après la guerre, un village abandonné.
6 femmes, un vieillard et des enfants se retrouvent seul dans ce village loin de tout, ravagé par la guerre. Elles survivent comme elles peuvent en essayant de vendre des confitures qu'elles préparent elle-même. Elles ont tout perdu y compris leurs familles, maris, pères, enfants tués et massacrés pendant la guerre. Un jour, des serbes de la ville viennent afin de leurs acheter leurs terres. Le film est dur. Dur par l'histoire, mais également pas la manière de filmer. Le rythme et les scènes sont assez lents. Mais quoi de plus normal dans ce village où le temps s'est arrêté depuis la guerre.
Le film finit sur une terrible révélation et vérité. Si l'on a tendance à s'ennuyer au début du film, on est vite rattrapé par nos larmes et la détresse de ses femmes. Vraiment un beau film, dur, mais très prenant.

Vicky Cristina Barcelona

© Warner Bros. France Penélope Cruz et Scarlett Johansson
Un autre Woody Allen !
Deux jeunes américaines arrivent à Barcelone pour l'été. La brune semble sérieuse, et pour cause, elle est fiancé et va épouser un jeune américain qui réussi dans la vie. Une belle et longue vie à l'américaine l'attend. La blonde, au contraire ne sait pas ce qu'elle veut, mais sait ce qu'elle ne veut pas. Elle font la rencontre d'un artiste espagnole et vont toute les deux se rapprocher de lui. Sentiment, attirance, rejet, violence...tous les sentiments et les émotions de ces deux jeunes filles vont être mise au jour avec cette rencontre.
Ce film est parfait pour un Woody Allen, on y retrouve de jolies filles et l'amour, ou du moins les sentiments humains que Woody Allen adore torturer et tirer dans tous les sens. Après, cela reste un Woody Allen tout simplement, alors pas de surprise.

Wackness

© Bac Films Josh Peck
New York, 1994.
L'été commence et Luke le dealer de son lycée commence ses vacances en restant dans son quartier. Il occupe son temps en vendant de l'herbe et en allant chez son psy dont il paie les séances avec des doses de shits. Luke n'a pas de vie, ou plutôt n'a aucun intérêts dans cette vie qui l'entoure. Pourtant, il rentre à l'université à la rentré, mais cela ne change rien et il reste à la marge de la société sans amis, sans bonheur et sans but. Il va se rapprocher de son psy. Les séances vont petit à petit lui faire prendre conscience de ce qui l'entoure. Le film est très intéressant car l'histoire s'intègre très bien dans ce New York des années 90. Les deux rôles sont très bien joués. Luke, l'adolescent qui est à la fois sûr de lui et parfaitement intégré comme dealer et est également perdu et seul au monde. Squires le psy, joué par un excellent acteur que tout le monde reconnaîtra, va vous emmener avec Luke vers quelque chose de grandiose.
Une leçon de la vie ou une vérité ? En tout cas ce film vas vous montrer un chemin, une voie...

Rumba

© MK2 Diffusion Dominique Abel et Fiona Gordon
Fiona est de retour, c'est trop bon de retrouver cette petite bonne femme complètement déjantée.
Comment ? Vous ne savez pas qui est Fiona. Pourtant je vous l'ai déjà présenté et de mémoire je vous en avais fait un beau portrait lors de son dernier film L'iceberg. Mais il n'est pas trop pour découvrir cette femme, à l'humour inimaginable. Je ne peux pas décrire en quoi cette femme Belge vous fera rire, tellement, ce film est loin, très loin de ce vous pourrez voir. Avec ce film, on retrouve le délire et l'ambiance de L'iceberg. Mais, ce petit film nous réserve plein de petites surprises.
Rire, tout simplement. Mais c'est des rires simples et sans aucun artifice. C'est pour ça que cet humour ne peut pas vous être expliqué. Honnêtement, ce film est fait pour rire, pleurer de rire même, c'est aussi simple que cela, et le succès de ce film est là justement caché derrière vos rires. Bravo Fiona, tu es la meilleure.

Appaloosa

© Metropolitan FilmExport Ed Harris
Un western, le western !
Appaloosa est une ville isolé, comme tant d'autre. Le Marshall est ses adjoints a été tué par un homme puissant qui impose sa loi. La ville fait appel à un Marshall par intérim spécialisé remettre une ville aux mains de la loi. Virgil Cole et son adjoint Everett Hitch arrive donc dans cette ville du ?Nouveau Mlexique afin de rendre la vie dure aux hors la loi. Leur arme est un contrat passé avec la ville leur donnant les pleins pouvoirs. Et bien entendu, nous sommes dans l'ouest, donc ils sont forcément les plus rapides à déguainer leur armes, sinon ils ne seraient pas en vie. On retrouve tout du western dans ce film et en cela, que demander de mieux. Mais il n'y a pas que cela. Et Ed Harris et son époque ont mis quelque chose de neuf dans ce western. Je vous laisse découvrir.
Ed Harris a tout fait dans ce film, déjà c'est lui qui l'a fait, le rôle de Virgil jusqu'à une musique. Ed Harris, nos regards se sont croisés, je m'en rappel encore.

Afterschool

© CTV International Ezra Miller
L'adolescent américain a t-il une existence ou et-il simplement un produit aux mains des adultes ?
Robert n'est pas très intégré dans le campus de son collège. Enfin pas intégré comme il le devrait l'être d'après le « rêve américain ». Il passe son temps sur Internet à la recherche de différente vidéo sur la violence, le porno et la réalité. Classique, me dirait vous pour un adolescent peut-être un peu perdu. Robert, qui s'investit dans un projet vidéo, film par hasard la mort de deux jeunes filles d'overdose. La face caché des américains est souvent dévoilé par ces films sur ces ados hors religions et hors hypocrisies des biens pensant adultes. Cette mort est comme une bombe dans ce collège modèle, mais rien ne viendra ébranler le rêve américain, surtout pas.
Hypocrisie, mensonge, corruption. Ce ne sont pas les adolescents américains à problème qui sont visés ici, mais le système qui font de ses ados un problème afin de protéger le merveilleux et parfait mode de vie américain. Dommage qu'à l'heure où on prend conscience de la vie, on soit bailloné par ce beau drapeau. Et c'est en cela que ce film est excellent et qui fait encore une fois l'intérêt de ce film.