Par effraction (Breaking and Entering)

© Buena Vista International Jude Law
Ca fait combien de temps qu'on ne vous a pas mordue les fesses ? Vous ne vous en rappelez plus.... c'est que ça fait déjà trop longtemps.
Ce petit film nous emmène dans une banlieue de Londres à la rencontre de deux mondes, deux familles. Amours, sentiments, maladresses, générosités, méchancetés et chantages, tout est réunis dans ce film. Parfois avec des longueurs, ce film va nous faire vivre un somptueux moment à travers les sentiments des personnages. Avec cet éternel problème de la recherche de l'amour, sujet assez courant, ce film avec ces bons acteurs va nous montrer que la solution est souvent là où on s'y attend le moins puisque souvent on l'a déjà, faut juste pouvoir la voir.
Ce n'est pas un grand film, mais il nous fait découvrir une façon pas banale de découvrir nos propres sentiments et nous montres un Londres souvent méconnue sans tomber dans le cliché du drame social Anglais.

La cité interdite (Man cheng jin dai huang jin jia)

© SND Gong Li
La chine au Xème siècle.
Une famille royale au sein de cette fascinante cité interdite. Coup d'état, manipulation et histoire de famille vont nous faire découvrir cette cité. Bon mélange entre l'action (fidèle à tous les films du genre) et l'histoire de famille de ce roi tout puissant, de sa belle reine et de ses trois fils. Les batailles, les costumes et les couleurs vont vous ravir pour les amateurs du genre.
Après Hero et Le secret des poignards volants le réalisateur nous ouvre les portes d'une cité intrigante, qui surprendra même ceux qui pensent savoir à quoi s'attendre en voyant ce film !

La vie des autres (Das Leben der Anderen)

(Oscar 2007 du meilleur film étranger ; Prix du meilleur film, meilleur acteur et meilleur scénario à l'European Award film 2006 ; 7 Prix au German Awards 2006)
© Océan Films Ulrich Mühe
1984, Allemagne de l'Est.
La routine pour la Statsi, une nouvelle personne à écouter. C'est l'agent Wiesler qui est chargé de suivre la vie 24h/24h d'un artiste. Sur un sujet politique, ce film Allemand va nous mener petit à petit dans la vie de celui qui est épié et de celui qui épie. Après un long passage nécessaire à la mise en place de l'histoire, on rentre dans un pur film politique où l'on découvre toute l'horreur de ce régime de l'Est. Mais l'espoir dans cette période avant la chute du mur viendra de celui qu'on soupçonnera le moins !
Film émouvant et tragique à la fois, les Allemands nous offrent l'un des plus beaux films sur leur histoire.

300

( - 12 ans )
© Warner Bros. France Michael Fassbender
Puissant !
300 Spartiates partent à l'assaut des Perses avant que ces derniers n'envahissent la Grèce. Le péplum évènement à ne pas rater. Cette légende, qui est la base de la démocratie grecque est extraordinaire. Un roi et 300 soldats vont faire face à des dizaines de milliers de Perses. L'issue, on la connaît, mais le courage des 300 formera la plus belle légende de la Grèce. En dehors du côté historique de la chose, ce film est tout bonnement innovateur. Les effets numériques sont subtilement utilisés pour mettre la puissance de ces 300 Spartiates au premier plan. Les images sont certes assez violentes, et on imagine très bien lesquelles, mais ce qui est complètement nouveau, c'est justement la beauté de ces carnages. Les corps et l'unité de ces 300 soldats, vont vous faire frémir dans votre siège, tellement ils ont l'aire invincible. Leur cri de guerre va également vous capter à un point tel que vous sursauterez dans votre siège. On nous en a montré des batailles dans les péplums, mais celle-ci vaut toutes les autres.
Puissant, je me répète certes, mais c'est vraiment le mot qui nous vient au bout des lèvres après ce film.
C'est un film évènement, à voir absolument !

La ferme en folie (Barnyard)

© Paramount Pictures France
Si tu as plus de 5 ans, ce film d'animation est pour toi. Toi petite ou toi petit, tu vas apprécier ce film. Tu vas rire certainement en voyant ces animaux vivrent comme les humains lorsque ces derniers tournent le dos. Bon voir une vache débout et parler, certes ce n'est pas crédible, mais toi à moins de 10 ans, tout est possible n'est ce pas.
Si tu as moins de 10 ans et plus de 5ans, ce film est pour toi, c'est Tonton Jean-Paul qui le dit.

Mon fils à moi

(Festival de San Sebastian 2006 : Prix du meilleur film et meilleure actrice)
© Studio Canal Nathalie Baye
Maman je t’aime, moi aussi mon fils, je t’aime.
Que la vie est belle dans cette petite famille avec une mère qui adore son fils. On sent que tout ce passe bien dans cette famille très ordinaire. Mais voilà, quelque chose, se cache derrière cette vitrine. Ce drame met en scène les relations fusionnelles et uniques entre une mère et "son" fils. Ce binôme est une sous famille au sein même de sa famille. Avec un subtil engrenage inquiétant, le drame se révèle à nous. Jusqu’où ira tout ça ? Jusqu’à un drame ? Très bonne mise en scène, et Nathalie Baye est troublante dans ce rôle de mère.
Mon fils à moi, 4 mots assez banals en fait. Mais la double possession mentionnée ici dans ces mots va devenir inquiétante. Si on décline le mot possession, on pourrait dire, fin de liberté, aveuglement, méchanceté, où l’amour se mélange à la haine. Attention atmosphère pesante dans cet excellent drame.

Lettres d'Iwo Jima (Letters from Iwo Jima)

© Warner Bros. France Ken Watanabe
Très bon mélange, un film sur les japonais fait par un américain, le grand Clint Eastwood.
C’est l’histoire de la prise de l’île d’Iwo Jima par les américains, mais le film nous raconte la guerre du côté des japonais. A travers deux personnages principaux, ce film va nous donner un très bon récit des évènements qui se sont déroulés avant et pendant la prise de l’île par les américains. Avec la lecture de lettres écrites par les soldats et retrouvées plus de 60 ans après, on entre dans la vie des soldats et la stupidité de la guerre. C’est un très bon film, le seul petit bémol, c’est que l’on ne pourrait pas rentrer dans le film car il met du temps à décoller et le fatalisme de la fin malheureuse, même si on sait que le Japon perd la guerre n’arrange rien.
Après ce film, on ne peut s’empêcher de se demander comment un Japonais aurait pu faire ce film. Le résultat aurait sans doute était différent que celui de ce grand cow-boy !

Primer

(Sundance 2004 : Grand prix et prix Alfred P.Sloan)
© ThinkFilm Inc. David Sullivan et Shane Carruth
Un film de science fiction, sans effets spéciaux, sans actions, sans héros… rien qu’un scénario.
Avec ça je vais être mal pour vous faire venir voir ce film. Mais pourtant ce film est exceptionnel car à part. 2 jeunes scientifiques inventent une machine à remonter le temps dans leur garage. Tout le film repose sur le scénario et les dialogues entre les deux personnages. Faut pas se perdre dans l’histoire sinon on est vite larguer et après plus possible de suivre l’histoire. Par contre pour ceux qui ne se feront pas distancer, le scénario vous prépare une incroyable histoire. Le cinéma indépendant américain faisant de la science fiction, c’est un film unique. Le voyage dans le temps, sujet apprécié des scénaristes en science fiction, et là sans effet spéciaux, ce voyage dans le temps est tout à fait crédible et nous fait nous poser certaines questions sur les conséquences de cette découverte.
Bravo à cet ovni dans la science fiction !

Le nombre 23 (Le nombre 23)

© Metropolitan FilmExport Jim Carrey
Fermez les yeux et imaginez le nombre 23. Après ouvrez les yeux…et entrez dans le plus fantastique et le plus inquiétant cauchemar.
Je vous présente Walter avec une femme, un fils et un emploi tranquille qui va entrer dans un monde inquiétant. Petit à petit, le monde du nombre 23 va prendre de plus en plus de place dans sa vie et va finir par le perturber psychologiquement et mentalement. La seule solution est de trouver la solution du secret du nombre 23. Jeux de piste criminel et mathématique dans ce petit thriller très réussi avec un Jim Carrey hors du commun jouant à merveille ce personnage perdant de plus en plus le sens de la réalité. Le scénario et la fin sont géniaux et font de ce film est très bon drame. Pour ceux qui aiment se torturer l’esprit dans un scénario à rebondissement et qui aiment se faire peur.
Le nombre 23, quand vous saurez le secret du nombre 23, vous verrez la vie sous un autre angle !

Au nom de la liberté (Catch a fire)

© Mars Distribution Tim Robbins
Patrick mène une petite vie de famille tranquille et prospère en Afrique du Sud dans les années 70. Mais voilà, il est noir et nous sommes en plein dans l’aparthaid entre les contrôles de police et les explosions des attentats revendiqués par l'African National Congress (ANC).
Ce film nous raconte l’histoire d’un innocent qui va être propulsé au sein des combats entre les blancs et les noirs libérateurs de l’ANC. En plus de nous donner une belle et dure histoire à travers ce personnage et sa famille, ce film nous montre ce qui se passait dans ce pays coupé du reste de l’Afrique. Ce film est dur, non pas dans les images, mais plutôt dans la souffrance qu’il suggère. Personne ne sera insensible à la fin du film où se mêlent fiction et réalité.
Les films sur l’Afrique sont souvent les mêmes dans leurs duretés et leurs drames, mais celui là est particulier, car il nous montre l’Afrique du Sud et rare sont les films sur ce pays. A voir, pour tous, même si ce n’est que pour votre culture générale sur ce pays !

Azul (Oscuro casi negro)

(Goya 2007 : Meilleur mise en scène, révélation masculine et meilleur second rôle Festival premier plan d'Angers : Prix public et prix Jean-Carmet)
© MK2 Diffusion Eva Pallarés et Quim Gutiérrez
Le bleu, la plus belle couleur avec toutes ses nuances qui se déclinent comme des sentiments.
Il n’y a pas que Pedro qui fait de bons films en Espagne. Ce petit film espagnol est sans aucun doute le plus surprenant du mois. A coup sûr, mon coup de cœur du mois. Cette comédie sociale est excellente en nous donnant un moment exceptionnel et on est agréablement surpris par ce qu’elle dégage. Recherche de l’amour, ou encore du bien être, ce film n’est en fait que la solution à tous nos problèmes. C’est l’histoire de Jorge perdu entre son père pesant, son grand frère, celle qu’il aime et sa recherche d’emploi. Mais à force de chercher ce qu’il faut faire, il va trouver tout autre chose, ce qu’il veut faire !
Charmant petit film à voir à coup sûr, même si votre couleur préférée n’est pas le bleu !

Le direktør

© Les Films du Losange
Attention, ce film nécessite de connaître ou se renseigner sur qui est Lars Van trier. Si vous venez voir ce film sans connaître le monde de Lars, ce film risque de créer un choc en vous.
C’est une comédie, sur une situation de l’entreprise qui doit faire face à un problème. Humour (sûrement Danois !), sentiment, action, suspens, sexe …dans ce petit film simple, avec comme unique décor le cadre vierge de l’entreprise. Si vous voulez voir un film, en dehors de tout ce que vous connaissez, qui vous donnera tout ce dont vous ne pourriez imaginer, si vous voulez être décontenancé par ce que l’on vous montrera et si vous voulez être bousculé dans vos repères, ce film est pour vous.
Faite vous violence, entrez dans ce monde Danois insoupçonnable !