Les Vies privées de Pippa Lee (The private lives of Pippa Lee)

© Bac Films Robin Wright Penn

Toute vie n'est que la succession de plusieurs vies.

Pippa Lee est marié est a deux enfants. Le couple décide de s'installer dans un quartier de retraité car le mari de Pippa est beaucoup plus âgée qu'elle. Dans cette nouvelle vie Pippa Lee s'ennuie. Elle pense alors à ces vies antérieurs et se demande ou en est sa vie actuelle et si c'est la dernière. Robin Wright Penne est somptueuse dans ce rôle. Sa vie n'est pas extraordinaire, par contre ce qui est plus étonnant et qui fait l'intérêt de ce film est ce qu'elle fait de sa vie. Pippa Lee est une femme extraordinaire et également assez ordinaire à la fois. Mais elle est unique.

Beau film que porte à merveille Robin.

Le ruban blanc (Das Weiße Band - Eine deutsche Kindergeschichte)

© Les Films du Paradoxe

Les choses inexplicables sont parfois celles qui sont juste sous nos yeux.

En Allemagne, un peu avant la première guerre mondiale, un village paisible est victime d'étranges évènements. L'histoire se passe au coeur des villageois mélangeant paysans, notables et enfants. Les évènements ne sont pas si étranges, se sont des accidents, on dirait des vengeances. Ce qui est plus étrange, c'est que personne ne semble être coupable. Ce film a eu une palme d'or à Cannes. Elle est méritée, mais ce n'est pas un film pour tout le monde. Le scénario est complexe car il est paradoxalement très bienfait. Les personnages nous sont décortiqués sous toute leur facette et le soucis du détail est omni présent aussi bien dans les accessoires, les paysages que la description des personnages. Cette complexité nous est encore plus flagrante par la photographie qui est assez particulière avec un noir et blanc sombre et lumineux à la fois. L'intrigue semble être celle de découvrir qui ou quoi est à l'origine de tous les évènements étrange qui se sont déroulé dans ce village. Mais cela ne semble pas si évident que cela, car plus on entre dans le film, plus on découvre la perfection du film et à la fois la complexité du scénario.

Bon courage, car si le film est très intéressant il est assez dure d'en arriver au bout ! Pour un public averti.

Twilight - Chapitre 2 : tentation (New Moon)

© SND Kristen Stewart et Robert Pattinson

C’est beau l’amour, mais non je plaisante, c’est complètement idiot !

Edward, le beau vampire pâle a abandonné Bella. Celle-ci est complètement anéantie de douleur car elle aime le buveur de sang. Dans sa douleur, elle trouve un peu de réconfort auprès de son ami Jacob. Si le premier volet avait été intéressant, ce second volet est pathétique. Il y a des bons effets spéciaux, mais le scénario et l’histoire d’amour ne sont pas à la hauteur. Après les vampires, se sont les loups garous qui font leur apparition. On aurait voulu voir les loups garous et les vampires évolués en tant que tel alors qu’on ne les voit que courir, certes ils courent vite mais ne font pas grand-chose. Si vous voulez voir des vampires et des loups garous, ce n’est sûrement pas le meilleur film pour ça.

Mais s’il n’y avait pas que l’amour entre Bella et Edward, mais quelque chose de plus puissant encore, enfin c’est ce qu’on aimerai croire car si tout ça n’est qu’une simple histoire d’amour, c’est décevant. On aura peut être la réponse dans le 3ème épisode.

2012

© Sony Pictures Releasing France

2012 est l’année de la fin du monde. Ce n’est pas de la fiction car c’est écrit !

De nos jours les scientifiques ont réussit à prouver que les prophéties des mayas annonçant la fin du monde pour 2012 sont juste. Le président américain et ses homologues des autres grands pays doivent tout faire pour sauvegarder la race humaine à défaut de la sauver la planète. 2012, un romancier récupère ses enfants pour le week end et part pour Yellowstone. A son retour à Los Angeles, il est persuadé d’une catastrophe et arrive à convaincre sa famille de fuir. Il a vu juste car juste après leur fuite, c’est toute la côte ouest qui disparaît sous l’écorce terrestre. Voilà le film catastrophe américain du moment à ne pas rater. Celui-ci voit grand, car il détruit toute la planète. En effet, toutes les plaques terrestres bougent et du coup tout s’effondre comme un château de sable. Notre petite famille est donc partie vers un lieu lointain ou la rumeur dit que les gouvernements auraient construit des vaisseaux pour sauver la race humaine. Mais comment vont il faire pour atteindre ces vaisseaux et comment feront il pour monter à bord car seul un infime échantillon de la race humain pourra y pénétrer et survivre. A renfort de grands effets spéciaux et à coup de drapeaux américain, ce père de famille va tout faire pour sauver sa petite famille.

Ce qui est dérangeant dans ce film, c’est l’ampleur de la catastrophe. Car ici, on ne voit pas seulement des immeubles et des paysages disparaître, le film nous montre des millions de gens mourir. N’attendez pas 2012 pour voir ce film, il sera trop tard.

Le Concert

© EuropaCorp Distribution

Ce soir, au théâtre du Chatelet, le Bolchoï pour une représentation unique.

Andrei fait le ménage, comme à son habitude dans le bureau du Directeur du Bolchoï, le grand orchestre de Moscou. 30 ans plus tôt, Andrei était le chef d’orchestre du Bolchoï. Mais parce qu’il a tenu tête à Brejnev il a été mis au placard. Mais voilà, Andrei, suite à une erreur décide de d’emmener le Bolchoï d’il y a 30 ans jouer à Paris au théâtre du Chatelet. Mais comment vont être accueilli tous ces cinquantenaires (voir plus) qui n’ont pas joué dans un orchestre depuis plus de 30 ans ? Le film est une réelle bonne surprise et on ne s’y attend pas. Ce film mélange à la fois, comédie burlesque et drame. Andrei qui a rêvé toute sa vie de jouer la composition d’un grand musicien russe, se retrouve enfin dans son rôle a plus de 50 ans. Les 30 années passées n’ont pas effacé la magie et le drame qui lient toutes les personnes du Bolchoï de l’époque.

Le film à voir car les notes de musiques vont vous enchanter et vous révéler la vérité. Rien ne sera dit, tout sera joué !

Micmacs à tire-larigot

© Warner Bros France - Bruno Calvo

Une mine explose et un soldat meurt. Quelques années plus tard, le fils de ce soldat se prend une balle dans la tête. C’est Bazil et il ne meurt pas. Rejeté par tous, car il a une balle dans la tête, il trouve refuse dans une famille étrange qui habite dans une décharge. Bazil n’a pas de chance avec les armes qui l’ont rendu orphelin et seul. Mais un jour, ils tombent sur ceux qui ont fabriqués les armes qui ont détruit sa vie et sa vie va changer. Du grand Jeunet avec ce film qui nous donne une belle histoire. On retrouve toute l’ambiance si familière et étrangère à la fois qu’on tous ses films. Encore une fois, on se retrouve avec des personnages hors normes et des décors somptueux. On se laisse facilement entraîner dans cette histoire et les aventures de Bazil et de sa nouvelle famille. Du pur Jeunet à ne pas rater pour les adeptes.

Clones (The Surrogates)

© Walt Disney Studios Motion Pictures France

Le monde a changé depuis que les clones existent. Les clones sont des machines qui peuvent vous remplacer dans la vie quotidienne et leur manipulation est simple puisque la pensée les fait fonctionner. Le système est vite devenu un piège puisque plus personnes ne sort de chez soit et l’utilisation des clones dans la vie est devenu le nouveau mode de vie, car on peut faire tout ce que l’on veut et devenir tout ce que l’on veut sans prendre aucun risque. Voilà le point de départ de ce film américain de science fiction, mais un jour la destruction d’un clone engendre la mort de son contrôleur (l’être vivant que remplacé le clone). Il y a tout pour faire de ce film un bon film de science fiction, mais malheureusement rien ne marche dans cette idée. Le clonage, les robots, Bruce Willis rien de bien neuf dans tout ça. Il y a peut être un peu trop de recyclage dans cette idée.

Si vous voulez voir de la science fiction américain et s’il y en avait un à voir, ce n’est certainement pas ce film. Attendez plutôt le chef d’œuvre à venir de James Cameron avec Avatar.

Lucky Luke

© Christine Tamalet Jean Dujardin

Bang Bang Lucky Luke

Jean Dujardin est Luky Luke et on se demande après ce film comment a t’on pu inventer Luky Luke avant Dujardin ! Ce film est une réussite. L’histoire importe peu, c’est une histoire parmi tant d’autre des BD. Ce qui est unique dans ce film est que la reconstitution et l’ambiance de la DB sont respectées. Et c’est cela qui fait la réussite et l’originalité de ce film. Tout y est, les personnages, les couleurs, les coups de feux, les méchants, l’humour. Il faut juste un peu connaître la BD pour comprendre le côté un peu décalé du film.

Même jusqu’au bout du générique, la BD est présente !