Quelque chose à te dire

© StudioCanal Olivier Marchal, Mathilde Seigner, Patrick Chesnais, Charlotte Rampling, Pascal Elbé, Marina Tomé et Sophie Cattani Comment le dire, quand on a quelque chose à dire, mais qu'on ne peut pas dire.
Alice Celliers a une famille bien ordinaire. Un mère, Mady au foyer qui semble froide avec ses filles et son mari, une petite soeur médecin, un père nouveau retraité mais ancien grand patron influant et un grand frère en faillite. Alice est un peu celle qui n'a rien à faire avec cette famille et a du mal à se retrouver dans sa vie. Un jour elle croise un homme. Mais c'est lorsqu'elle pense avoir trouvé une certaine stabilité que des vérités cachés lui sont dévoilés. Ce film est le petit bijou français de la semaine. Ce qu'il y a d'exceptionnel dans ce film, ce sont toutes ces répliques qui font mouches, ces quelques mots bien choisis est judicieusement placés dans cette histoire. Ces répliques ne seraient pas aussi extraordinaire si elles n'étaient pas non plus dites par tout ces acteurs. En effet, le casting est très bon. Un film français très intéressant. Mais oui il en a, et il y en aura toujours.
"C'est une mère qui dit à son mari que sa fille devrait se couper une oreille, comme ça peut être que la merde qu'elle peint se vendra. Le père répond à sa femme, au moins avec cette oreille en moins, elle ne pourra plus écouter tes conneries." Et tout le film est comme ça, un régal.

The other man

© Pretty Pictures Antonio Banderas et Liam Neeson
Liam Neeson vs Antonio Banderas : non ce n'est pas un combat et encore moins une partie d'échec qui va durer 1h30, quoi que !
Peter est marié, une fille et a une vie heureuse et sans problème. Un jour il découvre que sa femme a une double vie avec un autre homme. Il décide de retrouver cette homme et de le tuer. Voilà pour le scénario. Ce scénario ne va pas nous emmener bien loin, à part en Italie où habite l'amant de sa femme. Peter va approcher cet homme et entrer en contact avec lui. Très vite la confrontation est inévitable et le film est basé sur cette étrange confrontation. Avec deux acteurs comme ça, dommage que le scénario ne les ait pas aidé. Car même s'il y a des moments intéressants, les évidences et les insuffisances du scénario n'arrivent pas à donner à ces acteurs tout leur talents.
Un film sans grand intérêt pour beaucoup, et décevant pour ces deux acteurs qui ont fait une petite erreur de choix de rôle !

Good morning England (The boat that rocked)

© StudioCanal

La petite surprise du moment.

En Angleterre dans les années 60, les radios libres étaient interdites, mais cela n’empêchaient pas les radios pirates d’émettre. Un jour, le jeune Carl est envoyé chez son parrain par sa mère. Celle-ci pense que son fils pourra enfin réfléchir à son avenir. Son parrain est Quentin et est le patron d’une radio pirate qui émet au large des côtes anglaises sur un bateau, le Rock and roll. Le jeune homme va s’intégrer à ce monde de pirates des ondes. Ils sont toute une petite population aussi étrange, fou et excentrique les uns que les autres à se relayer 24h sur 24 pour animer l’antenne de cette radio. Tout le monde en Angleterre écoute secrètement cette radio y compris le ministre en charge de faire taire ces radios pirates. Le combat s’engage entre ces pirates défendant la liberté et le gouvernement. Sur fond de rock and roll et de liberté, tous ces personnages vont nous offrir un super spectacle car sur ce bateau il va s’en passer des choses. Imaginez une quinzaine de personne sur un bateau qui son les précurseurs d’une liberté jusqu’ici inconnue pour l’Angleterre. Ce film est un petit délice à la fois par la programmation des DJ que les DJ eux-mêmes.

La fin est à la hauteur du film comme un feu d’artifice. Ce qui est génial dans cette fin, c’est qu’on l’imagine parfaitement, mais le film est tellement bon et plein de bonheur, que ce n’est pas grave. Quand le dénouement arrive, même en le devinant facilement, on est complètement absorbé par le phénomène.

A ne pas rater car l’esprit de liberté de ce film va vous envahir. C’est vraiment le film surprise du moment.

Anges et démons (Angels & demons)

© Sony Pictures Releasing France Ewan McGregor

Le Pape est mort, la menace de l’extinction de la religion catholique n’a jamais été aussi forte.

Le Vatican est sous la menace des illuminatis. Les illuminatis avaient par le passé tenté de détruire la religion catholique en opposant la religion à la science. Ils avaient été exterminés par le Vatican. A notre époque, le Pape vient de mourir. Alors que les cardinaux doivent élire un nouveau pape, certains de ces cardinaux sont enlevés par les illuminatis qui revendiquent que la vérité soit rétabli. De plus, ils menacent de faire exploser le Vatican. Le docteur Langdon, un non croyant mais expert en religion est appelé en renfort pour aider le Vatican à retrouver la trace des illuminatis et d’empêcher le cataclysme. On va passer plus de 2 heures dans les rues, les couloirs, les églises, les cryptes, les sous-sols du Vatican et on va d’indice en indice afin de se rapprocher de la vérité. La reconstitution du Vatican, si elle a été respecté et assez surprenante, sachant qu’aucune scène n’a été tournée au sein même du Vatican. Mais voilà, ça ne marche pas, car on découvre vite, ou du moins on le devine tout seul bien avant l’intrigue l’identité des illuminatis. Le film est basé sur le suspens et le dévoilement indices par indices de la vérité. Mais que devient l’intérêt d’un tel film, lorsque tout se devine avant même l’intrigue. Ron Howard et l’interprétation de Ewan McGregor nous en mettent en effet plein la vue, mais cela n’aura pas suffit.

Il y a du bon et du mauvais dans ce film, mais n’est ce pas aussi le sujet de ce film, le bien et le mal, les Anges et les Démons. Au final, ce film est une grande épopée au sein du Vatican, mais ce film ne nous apporte vraiment rien d’exceptionnel. Et puis ce film est américain et sachant que l’on ne s’attaque pas à la religion, forcément cela ne pouvait fonctionner.

Still walking (Aruitemo, Aruitemo)

© Pyramide Distribution Yui Natsukawa, Hiroshi Abe et Kirin Kiki
La famille japonaise est une famille comme une autre.
Un frère, une sœur et leur famille respective se retrouvent chez leurs parents pour un week-end. Ils se retrouvent là bas en souvenir d'un évènement. On va passer tout un week-end en compagnie de cette famille à travers les repas, les préparatifs des repas et les promenades du week-end. C'est au rythme japonais que se passe l'histoire qui met en place petit à petit les personnages et les relations entre eux. Abordant à la fois le coté moderne et traditionnel de la famille japonaise, le film nous donne un portrait de la famille japonaise qui en quelque sorte est aussi le portrait de notre propre famille. En plus des personnages de cette famille, c'est une multitude de détails dans les objets, les repas ou encore dans les relations qui font de ce film un très beau portrait de cette famille.
Le Japon peut se résumer dans ce film.

Dans la brume électrique (In the electric mist)

© TFM Distribution Tommy Lee Jones
La Louisiane,
Une jeune fille est retrouvé mutilée, violée et morte dans le bayou. Dave Robicheaux est en charge de l'enquête. Très vite il s'avère que c'est un tueur en série et qu'il est dans la région. En même temps le cadavre d'un noir est retrouvé dans les marécages. Dave enquête sur les deux affaires en même temps. On se perd un peu dans l'enquête et ce n'est pas l'aide d'un général de la guerre de sécession ni de celle d'une star hollywoodienne qui nous aideront.
Ce film est curieux car il est de Bertrand Tavernier, un français et la différence est peut être bien là, ou alors c'est cette ambiance étrange que dégage la Louisiane, mystérieuse et intemporelle à la fois.

Les enfants invisibles (All the invisible children)

© Acte Films

Tous les adultes ont été des enfants, mais il est souvent plus facile de l'avoir oublié.

7 enfants, 7 pays, 7 histoires, 8 réalisateurs. A travers le regard de 7 histoires d'enfants, les réalisateurs donnent un portrait des enfants oubliés par tous. Souvent dramatique, émouvant, triste, ces petits courts métrages mis bout à but forme des portraits d'enfants d'aujourd'hui que l'on préfère oublier mais que l'on croise tous les jours. Ses enfants sont en dehors de la société depuis la naissance, ce sont les enfants invisibles qui n'ont pas d'existence légale. Mais leurs histoires sont bien réel. Ces enfants sont invisibles et le restent car peu d'entre eux deviendrons visibles car ils ne connaîtront malheureusement pas l'âge adulte pour la plus part. Les courts sont tous différents car les réalisateurs, les continents et les malheurs sont différents, mais ils vont forcément tous nous marquer ces enfants, comme le petit garçon et la petite fille des bidons villes de Sao Paulo, l’enfant soldat en Afrique, le jeune voleur rital, le voyou rom, la jeune afro américaine née avec le sida ou les jeunes chinoises seules au monde.

La femme sans tête (La mujer sin cabeza)

© Ad Vitam Maria Onetto
On peut nier un événement, mais cela vous rattrape quoi qu'il arrive.
Argentine, sur un chemin longeant un canal, trois enfants et un chien jouent. A un autre moment une femme passe en voiture. Soudain, deux chocs et elle se rend compte qu'elle a écrasé un chien et autre chose. Choquée, elle ne s'arrête pas et poursuit sa route. Persuadée qu'elle a également écrasé une personne, elle ne dis rien et poursuit sa vie. Mais voilà, elle en perd la tête et son entourage ne s'en rend pas compte. Petit à petit, dans son comportement, elle ne pense plus qu'à ça. Remord ou pas, culpabilité ou pas, cette femme se coupe du monde et de sa vie. Elle sombre petit à petit dans une sorte de folie. Le film est un peu dérangeant par le comportement étrange de cette femme face à ce qu'elle a engendré.
Petit film argentin, simple mais efficace.

Etreintes brisées (Los abrazos rotos)

© Sony Pictures Classics Penélope Cruz et Lluis Homar
Amour, passion, vengeance, amertume, obsession, fascination... quels sont donc tous ces sentiments qui font de nous ce que nous sommes ?
Un homme écrivain et aveugle, une jeune actrice qui veut à tout pris réussir, un homme tout puissant, un jeune homme et sa mère, un autre fasciné par un autre. Voilà un film avec plein de personnages avec lequel on ne comprends pas tout les liens, du moins au début du film. Classique pour un film de Pedro Almodovar. Tout ces personnages ont bien sûr un lien entre eux qui se cache derrière un secret. La complexité des relations entre les hommes et les femmes, voilà le fonds de commerce de Pedro, et là encore on y a droit. Le film est très réussi, mais ce n'est plus une surprise de la part de ce réalisateur, les personnages et les décors sont colorés et pleins de chaleur. Petit à petit les liens entre tous ces personnages vont se dévoiler ainsi que l'intrigue de ce surprenant secret.
Peut-être pas assez torturé pour un Almodovar, mais Pedro a encore fait un film à la Pedro, alors ne ratez pas celui là.

Vengeance

© ARP Sélection Johnny Hallyday
Une vengeance est elle toujours aussi présente à l'esprit ou s'atténue t elle ? Et si une vengeance devait rester une vengeance quoi qu'il arrive.
Un homme viens d'arriver à Macau. Sa fille, son beau fils et ses deux petits fils ont été assassinés. Plus rien n'aura plus d'importance à ses yeux que la vengeance. Johnny Hallyday est cet homme. Très vite il est déterminé et semble connaître déjà la mort et les armes à feux. Ils va engager 3 tueurs rencontré au hasard d'un couloir d'hôtel. Il est stupéfiant dans ce rôle qu'il joue à merveille car il a vraiment la gueule de l'emploi dans ce film. Johnnie To nous donne un excellent polar sombre. La vengeance prend une tournure inattendue est surprenante. Ce film est comme un vrai western avec de vrai tueurs, des scènes de tueries dignes des grands polars. Et comme tous les bons westerns, la fin est le bouquet final de cette vengeance. Ici la vengeance prend une place aussi importante qu'un personnage qui suivra ce père tout au long de son périple pour arriver à ses fins.
Ils nous ont eu les deux Johnny et Johnnie avec ce film à voir absolument.

Coco avant Chanel

© Warner Bros. France Audrey Tautou

A quoi voit on que l'on est destiné à faire de grandes choses ?

Poelvoorde et Tautou sont exceptionnels dans ce film. A eux deux ils contribuent à la grandeur du film. A travers cette actrice, Coco est à la fois fascinante et insignifiante à cette époque où le paraître et l'exubérance sont la règle. Cette petite femme qui refuse toutes les règles de savoir vivre de l'époque, va petit à petit aller au fonds de ces convictions et faire son chemin. Ce film tente de nous donner des pistes sur les raisons de ce destin qui créa Coco Chanel. Au gré de ses rencontres et dans sa recherche de l'amour, Coco va peu à peu découvrir qu'elle est différente. Visionnaire sur son temps, son décalage et son refus des conventions, va permettre à Coco de devenir celle qui a été jusqu'à ce jour encore, la plus grande dame de la mode.

Tautou est superbe dans ce film, elle vous charmera par sa simplicité, comme Coco qui a charmé le monde entier.

Millénium, le film (Män som hatar kvinnor)

© UGC Distribution Noomi Rapace
La première évidence et souvent la meilleure.
Un vieil homme fortuné engage un journaliste dans le besoin pour retrouver sa nièce disparu il y a bien plus de 30 ans. Convaincu qu'elle a été assassiné par un membre de sa famille, il confit la mission à ce journaliste de retrouver l'assassin. Avec l'aide d'une jeune fille aussi sombre qu'éclairée, le journaliste va peu à peu découvrir une terrible vérité. Ce film est très intéressant car il est à la fois attirant et dérangeant par son intrigue. Ce scénario est digne des grands films, mais cela est assez surprenant de la part d'un film Suédois, mais la surprise de ce film réside à la fois dans les personnages et l'intrigue de cette disparition non élucidée depuis tant d'année. Malgré une durée de plus de 2h30 et certains passages un peu longs et en dehors de l'intrigue, on entre vite dans l'enquête qui devient vite passionnante.
Avide d'intrigues tordues et de personnages torturés, vous ne serez pas déçu par ce passionnant et dérangeant film.
Je vous rappel que vous ne trouverez ce film que dans un cinéma et non une librairie, pour ceux qui confondent encore cinéma et littérature !

Un mariage de rêve (Easy virtue)

© Pyramide Distribution Jessica Biel et Ben Barnes
Entre les deux guerres, une autre guerre va débuter en Angleterre, celle d'une mère et d'une belle fille.
Un jeune anglais reviens dans la propriété familiale en ramenant sa nouvelle femme. Ce jeune homme de bonne famille a épousé une jeune américaine dont il est tombé fou amoureux. Mais cette jolie histoire d'amour n'est pas du tout du goût de la belle mère. La nouvelle est perçues différentes manières dans ce manoir. Comment une jeune blonde américaine qui conduit des voitures de course et qui dit ce qu'elle pense va t-elle pouvoir se faire accepter d'une famille anglaise froide avec plein de principes. La comédie anglaise, ici excelle encore une fois, avec humour sur fond de drame. Je ne sais pas si le mariage est vraiment un rêve, mais en tout cas ce petit film l'est à coup sûr. Les personnages vont à la fois friser la crise de rire sur un fond sérieux. Et c'est cela que savent faire les anglais, ce subtile mélange qui rend ces films uniques.
Ce film pétille avec tous ces personnages mais il ne faut pas vous arrêter au titre du film, car le titre ne fait peut être pas rêver. Les rêves ont beau être parfait, le réveil met toujours fin aux rêves.

Tourbillons (Chega de saudade)

Pourquoi avoir choisi un titre français aussi loin du titre original « Chega de saudade » qui contient l'un des mots « saudade » des plus beau de la langue portugaise.
Le film se passe pendant un bal, une sorte de thé dansant de fin d'après midi à la brésilienne. Le sujet ne paraît pas très attirant. Mais vous ferez l'une de vos plus grande erreur en vous arrêtant là. Le film, nous présente tout un monde accroché autour et sur cette piste de danse magique. On va croiser, musique après musique, des personnages hauts en couleurs, tous aussi originaux les uns des autres. Malgré une moyenne d'âge bien au dessus de 50 ans, ils vont tous nous épater. Certains sont là par hasard, d'autres comme raison de vivre, d'autres n'ont rien à y faire, d'autres vont se perdre, d'autres se retrouver. Tout peut se passer dans cette magnifique soirée. On est quand même loin du thé dansant, car ici il s'agit de musique brésilienne et même à plus de 50 ans, ça bouge et cela vous surprendra.
Vraiment, la belle petite surprise de ce festival, haut en couleur comme l'est en général le Brésil. A surveiller si ce film sort dans les salles française.

X-Men origins: Wolverine

© Twentieth Century Fox France Taylor Kitsch, Ryan Reynolds, Hugh Jackman, Liev Schreiber et Lynn Collins
Pourquoi nous montrer une histoire que l'on connaît déjà par cœur ?
On va tout savoir sur Wolverin et comment il est devenu un X men puissant. Mais voilà, son histoire on la connaît déjà, il ne nous manquait que les images. Malgré des bons passages et de bonnes idées, il manque quelque chose dans ce film. Comme si on avait fait un film sur les X mens sans l'essence même des X mens, étrange. Bon, tout n'est pas perdu dans quand même. Le spectacle et les effets spéciaux sont fidèles aux X mens. Ce film est quand même utile à la compréhension des X mens, mais pas fondamentale.
Attention, ce n'est pas un film sur les X mens, mais un film sur Wolverin, c'est un peu différent ! Il manque quand même dans ce film les vrai origines des X mens.

Les désacordés (Os desafinados)

© Copyright Vereda Filmes

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La bossa nova adoucit elle la vie ?

4 jeunes musiciens dans les années 60 partent à New York faire découvrir la bossa nova aux américains. Ils y rencontrent la voix féminine qui va enregistrer avec eux leur disque. Avec un vent de liberté ces jeunes brésilien sont arrivé aux US avec un espoir de liberté et d’insouciance. Ils seront vite rattrapés par la réalité de l’histoire du monde et de leur pays. De retour au Brésil, la donne n’est pas la même avec femme et dictature qui les attendent. Le film nous raconte la vie de ces 4 jeunes qui ont fondé leur vie sur la liberté de la musique, malgré la politique du Brésil de l’époque. Ce film nous donne déjà une leçon sur l’histoire du Brésil. Mais avec ces 4 musiciens joués par d’excellents acteurs, ils nous donnent un pure moment de bonheur. La fin du film est belle et terrible à la fois. On ne pourra s’empêcher d’être emporté par l’émotion.

Ce film est à voir lors de sa sortie dans les salles françaises.

C'est fini (Apenas o Fim)

Comment annoncer que l’on se sépare de son compagnon, tout simplement en 1h30, le temps d’un long métrage.
Deux étudiants se retrouvent sur le campus de l’université. Elle va partir et décide de lui annoncer que leur histoire s’achève là. Ils vont déambuler dans les allées de la faculté. Elle va sans cesse lui dire que c’est finit et lui va sans cesse tenter de lui dire que ça ne peut pas finir. Avec deux acteurs et un décor naturel, nous voilà avec un film très intéressant. C’est principalement un film à dialogue, alors il faut s’accrocher un peu, mais les répliques sont parfaites. Le garçon n’a de cesse de raconter les souvenirs passés et d’inventer des histoires rocambolesques. L’originalité de ce film est dans ce duo qui n’est jamais à cours d’arguments pour tenir leur position respective.
Une séparation n’est jamais un moment heureux et de joie, mais avec ce film la séparation est belle.

Roman d'une génération (Um romance de geração)

Une histoire dans l’histoire est souvent différente, selon l’angle ou l’on se place.

C’est l’histoire d’une journaliste qui va interviewer un écrivain dans son studio. Plus précisément c’est le film qui raconte ce film tout en décortiquant le livre sur lequel est inspiré ce film. On nous montre à la fois le film et la préparation des acteurs. Et histoire de simplifier les choses, la journaliste est joué par 3 actrices différentes qui vont jouer du coup 3 fois les scènes. En effet, cela paraît bien compliqué comme film. Je ne vous le cache pas, c’est un peu pesant au début et on ne sait pas trop ou on vas. Mais finalement, on voit ce film sous plusieurs aspects différents avec les 3 interprétations féminines et la préparation des acteurs avec le réalisateur et l’écrivain du livre.

Film un peu trop étrange, qui restera sans aucun doute un film de festival.

Veronica

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Un enfant peut changer votre vie, mais êtes vous prêt à changer votre vie pour la vie de cet enfant.

Verônica est professeur des écoles, sans enfant, la quarantaine, elle semble mener une vie toute simple. Un soir après l’école, elle se retrouve avec un petit garçon dont les parents ont été tués. Elle découvre que l’enfant porte avec lui une clé USB qui contient des preuves qui impliquent la police dans le meurtre de ses parents et le trafique de drogue. Ce film est un assez original film policier avec cette femme qui va se retrouver pourchassé à la fois par la police et des malfrats. On est loin des films policiers du genre, car ce film est tout de même centré sur cette femme qui trouve avec ce drame une nouvelle vie. L’actrice Andréa Beltrão est exceptionnelle dans ce film. On espère la revoir bientôt dans d’autres films Brésilien ou autres.

L’un des meilleurs et des plus touchant sûrement de ce festival.

Tout le monde a des problèmes sexuels (Todo mundo tem problemas sexuais)

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Vous avez tous un problème sexuel. Vous le niez, cela est donc la preuve que vous en avez, mais si je vous dis que les problèmes sexuelles n’existent par car d’une manière ou d’une autre, la solution existe. La révolution sexuelle brésilienne a trouvée les remèdes.

Le support n’est pas uniquement le cinéma pour cette histoire. En effet ce film, nous raconte une pièce de théâtre en nous montrant les préparatifs de la pièce et les préparatifs de ce film sur ces pièces de théâtre. Mélange subtile de documentaire, fiction et de théâtre, on va suivre des petites histoires de femmes et d’hommes qui vont nous raconter leurs problèmes sexuels. Avec humour et réalisme ce film nous montre que tout peut être dédramatisé, encore faut-il avoir le courage de le vouloir.

Notre cher 11ème festival de cinéma brésilien de Paris, commence par un film simple avec ces problèmes sexuels des Brésilien, qui en quelque sorte, sont un peu les mêmes de part le monde. Le cinéma brésilien existe et ce festival en est une parfaite vitrine.