Le monde de Narnia : chapitre 2 - Prince Caspian (The chronicles of Narnia: Prince Caspian)

© Walt Disney Studios Motion Pictures France Skandar Keynes, William Moseley, Ben Barnes, Anna Popplewell et Peter Dinklage Les rois et les reines de Narnia sont de retour.
Ce second volet de cette légende est particulièrement réussi. Sans avoir vu le premier épisode, on a un peu de mal à comprendre l'histoire et surtout la crédibilité de cette histoire. En effet, les rois et les reines de Narnia sont des adolescents et on aurait tendance à ne pas les trouver crédible dans leurs rôles. Et pourtant, ceux qui ont vu le premier volet de cette saga, n'auront aucun doute et cette histoire leur semblera des plus réussis. Il y 3 ans, ces 4 enfants ont été appelé dans un monde parallèle où les animaux et la nature pensent et parle comme les humains. Ils ont été appelés par le grand Aslan afin de prendre leur trône et sauver Narnia. Ce second volet se passe donc bien après. En effet, après un retour dans leur vie, ils reviennent à Narnia, sauf qu'ils se rendent vite compte que des centaines d'années se sont écoulés et que leur royaume a disparu depuis longtemps. Honnêtement, je vous le conseil et par la même de revoir le premier volet afin de rentrer dans cette magnifique épopée.

Speed racer

© Warner Bros
Préparez vous pour le grand frisson au volant de votre Mach 5.
Speed est un jeune homme qui ne vie que pour les courses automobiles. Il n'a d'égal que son grand frère qu'il adore. Ce film est d'une beauté qui n’a d’égal que les couleurs de l'arc-en-ciel. Et oui, on se retrouve dans un monde particulier plein de couleur et de féerie. Un vrai spectacle sur toute les courses qui sont vraiment toutes impressionnantes et à chaque virage on va de surprise en surprise. Sinon, les personnages sont également à la hauteur des courses, ils sont tous fascinant et vous donnerons un vrai spectacle, même en dehors des courses. Il y a de vraies bonnes surprises et on est loin, très loin des courses de voiture classique, sauf si bien entendu vous connaissez déjà l'oeuvre de Tatsuo Yoshida.
Melvil ! C'est bien toi, mais que fais-tu là ? Excellent. On en prend plein les yeux avec ce film.

Eldorado

© Versus Production / Nicolas Bomal Fabrice Adde et Bouli Lanners

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Eldorado aurait pu être un western.

Les belges nous surprendrons toujours dans leurs délires. Yvan, la quarantaine, qui trafique des voitures américaines de collection rencontre Elie, voleur et toxicomane. Le premier surprend le second entrain de cambrioler dans la maison du premier. Et sans rien comprendre, on se retrouve dans un road movie dans un vieux break américain sur les routes de Belgique. Vous me direz, stop, aucun intérêt, car c’est complètement ridicule. Et bien, cela pourrait paraître étrange ce mélange US et Belgique, mais ça marche. Les personnages n’ont rien d’américain, ça je confirmes, ils sont vraiment Belges. Les paysages sont sublimes, bon certes ne nous enflammons pas, ce n’est tout de même pas l’ouest américain et je sais de quoi je parles.

Mais contrairement aux américains, c’est une fin Belge que ce film nous propose. Si vous aimez les gens bizarres, pas beaux, tristes et que vous aimez rire car vous êtes halluciné en vous disant « mais qu’est ce que c’est que ce truc », alors venez voir cette étrangeté.

Les orphelins de Huang Shi (The children of Huang Shi)

© Metropolitan FilmExport Jonathan Rhys-Meyers
George Hogg est un jeune journaliste anglais. Il se retrouve en 1930 dans la Chine occupé par les Japonais. Il réussi à passer du côté de la Chine occupée afin d’être au cœur de l’information, mais il se retrouve vite au milieu de l’horreur et de massacres.
Sans le vouloir, ce jeune homme, ce retrouve responsable de la vie et de l’avenir d’une centaine d’orphelins. La tâche n’est pas de tout repos, car il devra se faire accepter par ces gamins délaissés, les protéger des Japonais et empêcher l’armée chinoise de les enrôler de force. Ce film est un réel témoignage de cette époque. Ce film est aussi inspiré de la vraie vie de ce journaliste qui fût chargé de sauver tous ces enfants.
On ne pourra s’empêcher de pleurer avec ce film. Très beau film à la fois très dure et plein de tendresse avec ces orphelins et ce jeune journaliste improvisé professeur.

La soledad

© Bodega Films
Deux femmes, deux drames, deux Espagne. Rien que deux vies parmi tant d’autres.
La première quitte son village avec son fis de 3 mois pour s’installer à Madrid. La seconde mène sa vie entre son magasin, son compagnon et ses trois filles. Ce film est un portrait de famille espagnol à travers le regard et la vie de deux femmes. La solitude est bien entendu le sujet du film, car elle est décrite dans ce film sous tous ses aspects. On est tous seul et le problème de la solitude n’est pas le fait d’être seul ou pas, car même entouré, on peut être seul. Il suffit juste d’en avoir conscience et de tenter de le vivre au mieux. Ces deux femmes vont devoir faire face à un drame qui va leur changer leurs habitudes, leur vie et leur solitude.
Excellent portrait de famille. Le découpage particulier de ce film accentue la solitude d’une manière singulière. Car lorsque que la solitude est pesante quand on est seul, elle est parfois plus tragique lorsque l’on est entouré.

La troisième partie du monde

© Amée Melkonian Gaspard Ulliel et Clémence Poésy
L'entropie mesure le degré de désordre d'un système au niveau microscopique. Plus l'entropie du système est élevée, moins ses éléments sont ordonnés, liés entre eux, capables de produire des effets mécaniques, et plus grande est la part de l'énergie inutilisée ou utilisée de façon incohérente.

François tombe rapidement amoureux d'Emma. Un amour simple, beau et naturel s'installe, mais un jour François disparaît. Ce film se résume à de la beauté, et tout est beau dans ce film. Gaspard Ulliel et Clémence Poésy sont superbes, la lumière est d'une pureté et la musique, c'est Jay Jay Johanson. L'histoire se résume à une entropie, de quoi vous perdre. Mais justement, pour aimer ce film, il faut justement ne rien comprendre, ou alors si, il faut juste admettre que l'on ne peut pas savoir.

Un film français rare et une expérience unique.

Nouvelle donne (Reprise)

© Malavida Anders Danielsen Lie et Espen Klouman Høiner
Ce mois de juin, sera le mois Nordique. En effet après les films Islandais et Suédois, voici un film Norvégien.
Erik et Phillip sont deux super amis qui rêvent de publier leur livre. Et si leurs livres étaient publiés que se passerait-il ? Et si seulement un l'était, que se passerait-il aussi ? Tout est possible et au pire si ça se passe mal, nouvelle donne et on recommence. Ces garçons sont adorables mais vulnérables face à leur destin. Destin, avenir peut importe, encore faut-il vouloir et pouvoir aller de l'avant.
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0....qu'il y a t-il après un compte à rebours ? Souvent la fin, mais une fin triste et catastrophique. Le découpage et la BO du film nous perdent dans les sentiments des personnages, mais ils nous parlent avec ce sujet traité qui est si simple et tellement proche de chacun de nous. Ce film est à coup sûr mon coup de coeur du mois, mais pour une raison que je ne partagerais pas avec vous, car voilà un film qui donne au cinéma tout son intérêt, être seul avec un film et ne faire qu'un. N'allez pas voir ce film à deux, il y aura une personne de trop !

JCVD

© Gaumont Distribution Jean-Claude Van Damme
Jean-Claude Van Damme ! Cela vous semble nul comme concept de film ?
Ne jugez pas sans avoir vu ce film. JCVD est un film très surprenant et plein de bonnes surprises. JCVD arrive en Belgique et s'arrête dans une poste locale. Que va donc t-il se passer dans cette poste. Tout est là, l'histoire de ce film est dans cette poste. Rien ne filtre dans la bande annonce afin de garder la surprise pour ceux qui iront voir ce film. Mais quelque chose d'incroyable va arriver dans cette poste. JCVD n'est pas uniquement un concept, mais un acteur, certes il nous donne de bonnes bagarres, mais il nous donne bien plus, car s'il vous fait plutôt rire, il risque ici de vous faire pleurer, où du moins il vous fera oublier qu'il faut rire de lui ! Merci également à deux autres acteurs souvent méconnus et pourtant indispensable à certains films. Tout d'abord bravo à Zinedine Soualem que tout le monde connaît, mais que personne ne se rappel. Et merci à notre commissaire Belge, Christian Bruges alias François Damiens un acteur Belge toujours fidèle à lui même. Si tu n’es pas un peu aware, tu ne comprendras pas ce film.

Phénomènes (The happening)

© 20th Century Fox Mark Wahlberg et Zooey Deschanel
Central park, par une matinée ensoleillée, une catastrophe va arriver, mais rien, n'y personne pour l'annoncer...
Trouble de la parole, regard figé, perte du contrôle de la motricité et comportement menant à la mort. En moins de 5 minutes, ce phénomène vous tue. Sans vous en rendre compte, vous serez mort par votre propre comportement irrationnel. Que se passe t-il exactement ? Pourquoi cela arrive t-il dans certains lieux et pas d'autres ? Qui ou quoi peut engendrer se phénomène ? L'impensable vérité est au dessus de toute théorie. L'idée est assez bonne et assez surprenante, c'est la bonne chose du film. Le reste, je vous laisse juger par vous même. Mais si Spielberg avait fait ce film, la critique aurait pu se résumer au titre du film, Phénoménal, mais ce n'est malheureusement pas le cas.

A swedish love story (En kärlekshistoria)

© Europa Film Ann-Sofie Kylin et Rolf Sohlman
Pär et Annica ont 15 ans. Ils vont se croiser et en même temps, ils vont croiser l'amour.
Cela paraît être un simple film sur le premier amour de 15 ans. C'est bien cela, mais l'histoire se passe en Suède en 1969. C'est un plaisir de voir cette époque et ses gamins qui s'amusent au seuil du monde des adultes. Avec la cigarette à la bouche, chewing-gums et mobylette, ce film nous plonge dans un passé à l'ambiance et aux couleurs de l'époque, surtout lorsque l'on sait que ce film a été tourné également à cette époque. Ce film est unique aujourd'hui par son décalage avec notre temps, mais tellement proche de nous, malgré l'incompréhensible folie de ces deux familles qui vont se retrouver entre nos deux adolescents.
Pour les nostalgiques en tout genre, c'est à dire de l'amour de nos 15 ans ou de cette époque de liberté.

Children (Börn)

© ASC Distribution Gísli Örn Garðarsson
Gudmudur est un peu perdu sans repère et sans père. Karitas fait comme elle peut pour l'élever lui et ses soeurs. Marino est un fou de 40 ans qui n'aime pas partager, surtout l'amour de sa mère. Gardar, lui est un voyou mais d'un genre play-boy et brutal. Lui aussi a du mal à se faire accepter par sa mère. Mais un jour, Gardar rencontre Gudmundur. Pas panique, il n'y a aucune erreur de frappe dans les noms des personnes. Ce film est Islandais, ils sont tellement rares les films Islandais, que je prends le temps de vous le signaler. En plus, celui là est excellent. C'est bien là la spécificité de tous ces films nordiques. Ils sont bizarrement rares et intéressants. Certes, on n'a pas trop de repères dans ce monde en noir et blanc, dont la lumière illumine et noircit à la fois les sentiments et la personnalité des personnages. Ce jeu de lumière et de plastique est particulièrement réussi. On comprend vite le sujet de film, les enfants. Ce drame met à mal, à la fois des enfants et les parents. Enfants, parents peut importe qui on est. Rien n'est simple pour personne, surtout filmé de cette manière !

Sex and the city - le film (Sex and the city - the movie)

© Metropolitan FilmExport Sarah Jessica Parker The sex and the city, quoi de plus naturel lorsque toutes ces personnes se croisent et se frôlent dans cette grand ville.
Carrie Bradshaw a passé plus de 20 ans à chercher l’amour à New York. Son Big semble être la réponse à sa recherche. Mais il n’est pas évident pour cette New-yorkaises de 40 ans de trouver cet amour, tellement il a été idéalisé. Je vous rassure, les autres aussi sont toutes là. Charlotte York est toujours aussi droite et vertueuse, mais là elle va se « lâcher » totale, la pauvre elle va bien nous faire rire. Samantha Jones, ne vous inquiétez pas, notre dinosaure du sexe n’a pas dit son dernier mot. Et Miranda Hobbes est toujours aussi perdue entre l’amour et ses principes. Fidel à la série, ce film nous donne tout ce dont on a connu sur le petit écran. La seule différence, est que l’on peut voir ce dont un écran blanc apporte de plus à une série, y compris les côtés négatifs de la chose, du style le côté « film américain ». Le but de la série était tout de même que ces célibataires cherchent l’amour, et comme elles le cherchaient, forcément elles ne le trouvaient pas, sinon la série n’avait plus aucun intérêt. Alors le film, va-t il nous donner la réponse à l’amour, va-t il mettre fin à cette série en donnant à Carrie l’amour de sa vie. Pas évident, comme réponse, que seul ceux qui verront le film comprendront. Car même si vous pensez avoir la réponse en vous basant sur les « on dit que » et sans avoir vu le film, vous vous trompez royalement, dommage !
Un conseil, Messieurs, si vous ne connaissez pas la série, ne suivez pas votre moitié dans cette salle, vous serez perdue et sans repère. Mesdames, prenez en plein les yeux à défaut de pouvoir « toucher » toutes ses robes, chaussures, sacs…et…

Bataille à seattle (Battle in seattle)

© Metropolitan FilmExport
Une ville, une manifestation, une contestation, une guerre…
La bataille se prépare dans cette grande ville américaine. Le Maire et les forces de police s’apprêtent à recevoir un sommet de l’OMC. Sécurité, confort des convives, organisations des différentes réunions de travail et gestion des manifestants sont les préoccupations des autorités. Dans un autre endroit, manifestants, contestataires et anarchistes se préparent à une longue journée, afin de bloquer ce sommet et faire de cet évènement mondial un non évènement. Mi fiction, mi documentaire, ce film est assez intéressant puisqu’il nous montre les impacts de cette manifestation et de ce mouvement mondial des inters mondialistes.
Ceci est une bataille, peut importe qui va la gagner, puisque la guerre ne s’arrêtera jamais.