Tu n'aimeras point (Einaym Pkuhot)

© Haut et Court Zohar Strauss et Ran Danker
Tu n'aimeras point, tu fonderas une famille et tu ne devras aimer que dieu.
Aaaron, commerçant et père de 4 enfants est respecté dans sa communauté ultra-orthodoxe de Jérusalem. Il mène ainsi une vie bien rangée au rythme de la religion qui est omniprésente dans sa vie. Un jour, il croise le regard de Ezri, un jeune étudiant de 22 ans. Depuis ce jour, sa vie va prendre un autre tournant car les deux hommes connaissent une passion amoureuse. Bien sûr, c'est l'amour impossible dans ce coin du monde où la religion arrête le temps ainsi que les libertés. Choix audacieux pour le réalisateur d'avoir osé tourner un tel sujet au milieu de cette communauté d'extrémiste de la religion. Au moins, même si les religions se combattent, elles ont toutes un point commun, celui d'empêcher les libertés individuelles et le libre arbitre. On se doute de la fin du film, sinon cela serait de la science fiction, mais l'histoire est bien faire et le lien entre les deux hommes n'est pas écrasé par les clichés.
Encore un film Israélien qui s'attaque à la religion, une religion parmi les autres.