Ce cher mois d'août (Aquele querido mes de agosto)

© Shellac Fabio Oliveira et Sonia Bandeira
Vivement le mois d'août que l'on parte en vacance. Ou ça ? Au Portugal bien sûre, car il s'en passe des choses au Portugal pendant le mois d'août.
Forcément, pour ceux qui connaissent, l'intrigue se passe dans les villages du nord du Portugal. Le film mélange à la fois le documentaire et la fiction et on ne sait plus trop ou est la limite entre les deux. On va passer tout le mois d'août dans ces villages qui voient leur population exploser avec le retour des immigrés pour les vacances. L'ambiance et les atmosphères sont assez bien filmées dans ce film car on retrouve vraiment tout ce qui se passe dans ces régions pendant ce mois si particulier et unique de l'année. Le film va nous raconter ce mois par des histoires et des anecdotes. Ce sont les personnages eux même qui vont nous raconter ces histoires. Personnages de fictions ou personnes réelles, on ne sait plus, mais ce qui est sûre c'est que ces histoires là sont bien réelles et connus de tous ceux qui ont passé le mois d'août eu Portugal. Le film utilise un moyen particulier pour nous emmener dans ce voyage. Ces histoires nous sont racontées à travers la musique. C'est à travers les bals de villages que se réunissent tout ce petit monde. Le film dure 2h30, il est parfois à la limite de l'expérimentale, mais au final, si on s'accroche, le film arrive à nous emmener dans un documentaire à travers une histoire de fiction.
La fin est une réelle surprise car elle est tellement surréaliste et surprenante, qu'à elle seule elle vaut le détour.
Tous les immigrés et fis d'immigrés portugais (que l'on appel "émigrés" pendant un mois) vont se retrouver dans ce film. Pour les autres, c'est l'occasion de voir ce qui se passe dans ce pays, ou du moins, de voir comment le cinéma portugais le met en scène, et là c'est déjà plus rare.